mercredi 18 mai 2022

Test Robot-cuiseur PowerChef Connect : une belle première pour Schneider - Les Numériques

Note de la rédaction: 4 sur 5

Commodité d'emploi

Au déballage, la ressemblance entre le PowerChef Connect de Schneider et l'i-GeniMix de Thomson est frappante. Il ne fait pas l'ombre d'un doute que les deux robots-cuiseurs multifonctions sont tous deux issus des mêmes usines de fabrication chinoises. Outre le choix du coloris de la coque, le bloc moteur du PowerChef est similaire en tout point à celui du i-GeniMix : ses dimensions étroites — en largeur surtout — lui permettent de se nicher facilement sur un plan de travail. Ce bloc moteur est capable d'accueillir un bol d'une capacité globale de 4,5 litres et de 3,5 l utiles, jugée suffisante pour cuisiner pour 8 personnes au maximum d'après le fabricant. Les bons mangeurs que nous sommes estiment plutôt la capacité de l'appareil à régaler 6 petits mangeurs.

Le bol du PowerChef est judicieusement équipé d'une poignée centrale — aux abonnés absents sur l'i-GeniMix —, ce qui permet de verser plus facilement les aliments dans un plat de service lorsque la cuve est chaude qu'avec deux poignées latérales.

Le bol n'affiche que 1,5 kg sur la balance. Le bloc moteur, lui, ne pèse que 4,8 kg. Et si ce poids nous parait bien trop léger pour supporter les vibrations du robot en phase de mixage, par exemple, les ventouses installées sous le bloc moteur lui assurent tout de même une bonne stabilité.

Le couvercle du bol est aussi identique à celui du robot-cuiseur de Thomson. Il est transparent — c'est appréciable pour suivre l'évolution de la préparation —, léger et glisse très facilement dans ses charnières. Il prévoit un petit orifice pour insérer des ingrédients au cours d'une cuisson.

Ce qui impressionne le plus sur le PowerChef Connect, c'est son large écran tactile de 7 pouces, légèrement incliné vers l'utilisateur pour offrir une bonne lisibilité. L'interface est identique à celle du i-GeniMix de Thomson ; seule la couleur des menus change.

Pour le reste, cette interface donne accès à 500 recettes, organisées par ordre alphabétique ou par types de plats (accompagnements, apéritifs et tartinades, boissons, desserts, entrées à base de poissons/viandes/végétariennes, glaces et sorbets, one pot, les plats à base de pâtes/poissons/viandes/végétariens, sauces, soupes et veloutés, tartes, quiches et salades). Une barre de recherche est également de la partie.

L'interface fournit donc les mêmes informations qu'un i-GeniMix : temps de préparation, cuisson, nombre de convives, liste des ingrédients, déroulé de la recette, etc. Si l'ensemble parait complet, on reste toujours un peu perplexes devant le nombre d'actions à réaliser sur une seule étape. Nous préférons de loin le pas-à-pas du Thermomix de Vorwerk et du Cookit de Bosch : une étape, une action ! C'est bien plus lisible et plus intuitif pour le cuisinier.

On retrouve sur ce robot-cuiseur une série de programmes automatiques (pétrir, vapeur, mijoter, râper/trancher, nettoyage). Ces modes ajustent automatiquement la durée du programme et la température de cuisson ou de mixage quand c'est nécessaire.

Forcément, un mode manuel est lui aussi de la partie permettant de définir la durée (de 1 s à 90 min), la vitesse de rotation des lames (jusqu'à 12 + une vitesse turbo) ainsi que la température (entre 37 et 130 °C par paliers de 1 °C). C'est en partie sur ce point que le PowerChef Connect se différencie du i-GeniMix, sur lequel le réglage de la température se fait par paliers de 5 °C. Le robot-cuiseur de Schneider se veut plus précis.

Cela est vrai aussi sur la balance précise au gramme près — celle du robot Thomson est précise à 5 g. Cet effort de justesse et de précision est très agréable ; les pâtissiers amateurs devraient apprécier. Ils devront néanmoins être vigilants au léger lag à l'affichage. La balance a en effet du mal à stabiliser l'affichage de la pesée, ce qui pourrait compromettre une recette si l'on verse le sucre trop rapidement dans la cuve. Reste que la fiabilité de la balance est parfaite : nous avons comparé les résultats affichés à ceux obtenus avec nos balances de précision et l'écart n'est jamais allé au-delà de 0,2 g.

Vous l'aurez compris, l'interface globale de ce PowerChef Connect ne pose pas de problème majeur. Si l'on met de côté les quelques erreurs de traduction, le déroulé pêle-mêle des étapes et le léger différé de l'affichage de la pesée, l'écran est réactif, les menus sont clairs, les informations et les recettes sont nombreuses.

Il ne faut pas se leurrer pour autant, les finitions globales de l'appareil laissent à désirer. La molette qui officie sous l'écran présente un peu de jeu et semble mal emboîtée. Les plastiques utilisés sur les accessoires nous paraissent un peu fragiles et on peut s'attendre à ce qu'ils s'usent rapidement. Et justement, les accessoires fournis sont quasi identiques à ceux découverts sur le robot de Thomson. On retrouve donc un panier vapeur intérieur, un plateau vapeur XXL, un fouet, un couteau à 4 lames et une râpe à légumes. C'est une nouvelle fois très malin de la part du fabricant de fournir cet accessoire qui manque à de nombreux robots-cuiseurs, dont le Thermomix.

Note de la rédaction: 3 sur 5

Cuisson

En cuisson, le PowerChef Connect est tout aussi long que l'i-GeniMix de Thomson, ce qui reste toutefois toujours plus rapide que le Monsieur Cuisine Smart de Lidl. Les deux appareils mettent beaucoup de temps à monter en température. Le Schneider met environ 15 min pour passer de 20 à 40 °C (5 min de moins que le robot de Lidl), 11 min pour passer de 40 à 55 °C et 26 min pour aller de 55 à 95 °C. Ces durées peuvent paraitre interminables, mais il faut surtout voir qu'en mijotage le robot s'emploie à ne pas dépasser les basses températures, comme la plupart des robots-cuiseurs de notre comparatif d'ailleurs. Il a même tendance à être généralement entre 1 et 4 °C en dessous de la température attendue (36 °C au lieu de 40 °C ; 54 °C au lieu de 55 °C ; 91 °C au lieu de 95 °C). L'i-GeniMix était plus précis avec des oscillations d'à peine 0,2 °C.

Le rissolage se comporte tout à fait différemment : le robot a tendance à grimper très vite dans les hautes températures. Alors qu'on lui demande 130 °C, sa température atteint près de 200 °C en moins de 2 min. À vouloir aller trop vite, le robot chauffe trop fort. Mais comme c'était déjà le cas sur le robot Thomson, la température finit par redescendre très lentement. On observe cette chute après 8 min de chauffe.

D'une manière générale, nos sondes ont révélé des écarts assez importants en rissolage : entre 103 et 150 °C à différents points du bol. Mais une fois que la température est trop redescendue, le PowerChef Connect repart de plus belle et grimpe de nouveau autour de 190 °C, pour baisser ensuite. Et ainsi de suite...

Alors certes, le robot Lidl est bien plus lent, mais les écarts de température observés en mijotage et en rissolage sont bien plus faibles. Le Monsieur Cuisine Smart se montre plus précis et plus homogène.

Points forts

  • Compacité.

  • Contenance du bol et poignée centrale.

  • Balance intégrée et précise au gramme près.

  • Recettes guidées et interface générale.

  • Entretien simplifié.

Points faibles

  • Finitions.

  • Température qui manque d'homogénéité en rissolage et chauffe beaucoup trop fort.

  • Niveau sonore en mijotage.

Conclusion

Note globale
Note de la rédaction: 3 sur 5

Comment fonctionne la notation ?

Avec son PowerChef Connect, Schneider fait une entrée réussie dans le secteur des robots-cuiseurs. Ce robot culinaire, semblable à l'i-GeniMix de Thomson, cumule quelques bons points (design ramassé du robot, interface travaillée, finitions du bol). Tout cela permet d'offrir une expérience utilisateur correcte. Mais tout n'est pas parfait : les matériaux laissent à désirer, les températures de cuisson manquent de précision et la chaleur n'est pas homogène en rissolage. En cela, il ne constitue qu'une simple alternative au Monsieur Cuisine Smart de Lidl qui est difficilement accessible hors opérations du distributeur.

Sous-Notes

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