Nintendo Switch : 8 jeux à surveiller en octobre 2022 - jeuxvideo.com
La firme japonaise entame son dernier trimestre de l’année, l’un des plus importants pour la société qui doit remplir son catalogue de nouveautés alléchantes à l’approche des fêtes de fin d’année. Après un mois de septembre assez chargé, avec notamment la sortie de Splatoon 3, Nintendo remet le couvert avec un mois d’octobre qui met la barre un cran plus haut à l’aide de portages très attendus et d’exclusivités de poids. Voici une sélection de ce qui vous attend durant les prochaines semaines sur Nintendo Switch !
NieR Automata : The End of YoRHa Edition
La licence NieR n’est peut-être pas récente, elle n’en demeure pas moins d’actualité depuis quelques mois. L’an dernier, on a, par exemple, pu apprécier la sortie de NieR Replicant v.122, une mouture améliorée du premier jeu de la franchise, ainsi que la sortie d’un gatcha mobile, baptisé NieR Re(in)carnation. En attendant de savoir si l’on sera amené à parcourir à nouveau l’univers de la licence, Square Enix et PlatinumGames se sont décidés à porter NieR Automata, l’un des chefs-d’œuvre de 2017, sur la console portable de Nintendo. Cela aura pris du temps, mais mieux vaut tard que jamais, d’autant plus pour un jeu de ce calibre ! On met ici de côté l’histoire du héros, de Yonah et de Kainé pour se concentrer sur le périple d’un trio d’androïdes constitué de 2B, 9S et A2. Souhaitant reconquérir leur chère planète, monopolisée par une armée d’envahisseurs mécaniques, les humains ne peuvent plus compter que sur ces trois soldats excellant dans les combats et le maniement des armes. C’est d’ailleurs un euphémisme puisque le système de combat, d’une grande profondeur, est tout simplement bluffant à voir et grisant à jouer ! Vous aurez d’ailleurs de nombreuses fois l’occasion de le tester lors de l’exploration du vaste monde ouvert et dévasté qui vous tend les bras. Cela vous permettra, au passage, de récupérer de l’expérience, de nouvelles armes et de nouvelles compétences. Mais ne vous y méprenez pas : derrière la nervosité et l’élégance de ces combats, NieR Automata cache une histoire bouleversante sur la question de l’humanité et de l’existence et c’est notamment pour tout cela que le titre a été tant plébiscité au fil des années. À noter, pour finir, que cette édition Nintendo Switch rassemble tous les DLC sortis à ce jour.
Avec de la persévérance, de belles choses finissent par se produire. Et ce n’est pas les développeurs de Hello Games qui vont nous contredire tant la route fut longue pour redorer le blason de No Man’s Sky. Aujourd’hui, la balade spatiale est devenue une odyssée monumentale qui mérite que l’on s’y attarde, d’autant plus lorsque l’on est un joueur Nintendo Switch et que le titre est enfin disponible sur la console hybride. Un exploit pour les équipes de Hello Games tant on aurait pu penser qu’une telle aventure générée de manière procédurale n’avait pas la place d’exister sur la machine de Nintendo. Le mieux dans cette arrivée tardive, six ans après la sortie initiale, c’est que la mouture contiendra l’ensemble des mises à jour qu’a connu No Man’s Sky depuis son lancement, c’est-à-dire pas moins de vingt updates ! Dans les grandes lignes, le titre de Hello Games est avant tout une expérience bac à sable où l’on incarne un pilote spatial qui doit tenter d’atteindre le centre de la galaxie afin d’en percer le mystère. Forcément, le voyage ne se fera pas d’une traite et il faudra aller de planète en planète pour récolter des ressources et ainsi progresser sereinement. Le postulat est simple, mais l’enrobage du titre est généreux. Il est notamment possible de faire du commerce, de s’adonner à l’artisanat, de construire une alliance, de gérer une colonie (gestion des bâtiments, des conflits, des expéditions, …) et même d’adopter l'une des créatures de la faune pour en faire un compagnon personnalisable. Le mieux reste toutefois de partager tout cela avec d’autres joueurs avides de périples spatiaux, mais vous aurez déjà la chance de trimballer cet univers partout avec vous sur Nintendo Switch !
Si l’on met de côté Dragon Ball Z : Kakarot, les adaptations de l’œuvre d’Akira Toriyama ont, durant les dernières années, souvent tourné autour de fonctionnalités en ligne : Dragon Ball Xenoverse 2 avec son aspect MMO et Dragon Ball FighterZ avec ses affrontements en ligne. Dragon Ball : The Breakers poursuit dans cette lancée en s’attaquant, une fois de plus, à un gameplay inédit au sein de la franchise, à savoir le multijoueur asymétrique. Déjà étonnant, le concept n’en est que plus surprenant lorsque l’on apprend que les plus grandes figures du manga, tels que Goku, Gohan ou Vegeta, ne sont pas de la partie. Ici, on incarne une bande de civils, dont chacun des membres est contrôlé par un joueur, qui doit résister aux plus grands antagonistes (Freezer, Cell, Buu, ...) du shōnen, également contrôlés par un joueur, dans une variété de décors bien connus des lecteurs, le tout en récoltant des clés de puissance et en protégeant le système d’allumage au milieu de la carte. Il a fallu attendre un bon moment avant de voir tout cela en action — ce qui n’était pas rassurant —, mais l’on a pu apprécier les spécificités du gameplay, notamment la manière dont l’ennemi peut gagner en puissance lors de sa traque sanguinaire des civils et comment ces derniers peuvent lui mettre des bâtons dans les roues. Bien qu’ils ne disposent pas de la puissance des Saiyans, les humains possèdent des techniques pour ralentir l’ennemi ou le sonner quelques instants afin de venir en aide à l’un de leurs alliés et, ensuite, de foncer se mettre à l’abri avant de reprendre leur mission. On espère juste que ce concept étonnant ne deviendra pas rebutant au fil des parties !
En 2019, Amicia et Hugo, les deux héros de la nouvelle licence imaginée par les développeurs du studio français Asobo, voyageaient en plein cœur d’une France moyenâgeuse non pas pour se la couler douce, mais pour fuir les rats et la peste qui gangrènent le pays. Pour eux, le temps de l’innocence s’est écoulé plus rapidement que la normale et Amicia, à la lisière de l’âge adulte, devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger son frère cadet, traqué sans relâche par l’Inquisition. Saluée, entre autres, pour sa narration et ses environnements, la licence A Plague Tale avait encore de beaux jours devant elle et voilà qu’une suite est sur le point de débarquer sur la console portable de Nintendo (mais uniquement en version Cloud, attention). Au vu de son titre, il se pourrait bien que l’on arrive à un tournant de l’épopée de la fratrie, voire même au point final de leur récit avec Requiem. Car, avec le temps, le mal qui ronge l’univers du jeu n’a pas vraiment perdu de sa force, bien au contraire, et Amicia et Hugo devront affronter des rats encore plus dangereux qu’il faudra éviter à tout prix, contourner ou même diriger vers les autres menaces qui rôdent aux alentours et ainsi mieux progresser ! Une fois de plus donc, la discrétion et l’infiltration seront de mise même si, comme on l’a vu dans une précédente vidéo, la jeune héroïne aura à disposition un arsenal bien efficace pour exterminer ces colporteurs de la peste. Toujours recherché par l’Inquisition, le duo s’engage dans un périple encore plus sombre, notamment dans l’espoir de trouver un remède au mal dont souffre Hugo, que l’on a vraiment hâte de découvrir !
Mario + The Lapins Crétins : Sparks of Hope
Parmi la quantité de souvenirs qu’on a pu emmagasiner durant l’E3 2017, il y a une scène à laquelle nous n’aurions jamais penser assister, et elle s’est passée durant la conférence organisée par Ubisoft ! Au détour d’une présentation, l’éditeur français réunissait sur scène son grand patron, Yves Guillemot, ainsi que l’illustre Shigeru Miyamoto, le père de Mario, afin de lever le voile sur Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle. Cet étonnant mélange des licences autour d’une proposition très colorée à la XCOM — une référence du jeu de stratégie en temps réel — avait très rapidement séduit le public. De ce fait, cette juteuse alliance ne pouvait pas en rester là et le duo a, de nouveau, voulu décrocher la lune — ou plutôt les étoiles — aux joueurs en leur promettant une suite qui booste la formule. Le principe de base ? Affronter tout un tas d’ennemis et des boss emblématiques des deux licences en formant une équipe de trois personnages à choisir parmi les neuf initialement disponibles. Depuis son annonce, on a eu le droit à quelques aperçus qui nous montrent à la fois le côté exploration, quêtes et énigmes ainsi que les combats tactiques totalement délirants qui jalonnent le titre. Mario et Bowser qui coopèrent, des Lapins Crétins avec des blasters, un florilège de techniques et de réactions en chaîne, de multiples caractéristiques et talents pour chaque personnage, un système de couverture et bien d’autres surprises à expérimenter ou à découvrir, plus tard, via les ajouts du Season Pass. À noter que notre preview du jeu Sparks of Hope augure une aventure exaltante et grand public et que le suivi du jeu sera l’occasion de renouer avec l’une des grandes mascottes d’Ubisoft, à savoir Rayman.
Il y a presqu’un an déjà, Shin Megami Tensei V sortait sur la console hybride de Nintendo et donnait enfin un nouvel élan à la licence, près de cinq ans après la sortie de son quatrième volet sur Nintendo 3DS. Le futur de la franchise Persona, illustre cousine de celle citée précédemment, se fait grandement attendre. Mais avant un sixième épisode, les développeurs d’Atlus ont une idée toute simple pour préparer le terrain : offrir un portage Switch du cinquième opus qui a fait exploser la licence aux yeux du grand public. Cinq ans plus tard, dans la mouture Royal apportant tout un tas de nouveautés, les célèbres Phamtom Thieves nous racontent une fois de plus leur histoire, alternant entre leurs vies mouvementées de jeunes lycéens de l’Académie Shujin dans les rues et quartiers emblématiques de Tokyo et leurs péripéties encore plus tumultueuses au sein du Metaverse où ils doivent traverser des donjons — les fameux « Palais » — de plus en plus retors pour y récupérer à chaque fois un « Trésor », symbole de tous les désirs de son propriétaire. Pour ce qui est de l’ensemble de l’aventure, le titre acclamé d’Atlus dissocie l’aspect gestion de vie du groupe d’étudiants (cours, petits boulots, activités annexes, …) et visual novel de la dynamique bien plus pêchue de son versant RPG au tour par tour où l’on gère nos personnages — trois seulement participent aux combats — en leur attribuant des équipements et, surtout, en recrutant des monstres et en développant leurs Persona respectives. Certes, le cœur du gameplay est assez traditionnel dans son approche mais il est suffisamment innervé de systèmes et de fonctionnalités qu’il en devient particulièrement jouissif au fil de l’aventure !
On a du s’armer de patience pendant de nombreuses années avant de découvrir Biomutant, lancé fin mai 2021. Du côté de la Nintendo Switch, on attend toujours mais il se pourrait que le titre sorte d'ici à la fin du mois, le 25 plus précisément : nous vous tiendrons informés lors de l'officialisation. Cette seconde sortie pourrait donc être bénéfique pour le titre développé par Experiment 101 car sa proposition, mélangeant monde ouvert et action-RPG dans un univers particulièrement original, était l’une des jolies surprises du printemps 2021. Certes, le cadre post-apocalyptique a de nombreuses fois été plébiscité par les studios de développement mais, étonnamment, le monde de Biomutant, frappé par une épidémie menaçant la faune et l’Arbre-de-Vie, est rempli de vie. Dans la peau d’une créature affectée par le mal qui ronge l'univers du jeu, vous menez une quête qui dépend totalement des choix que vous faites, sauvant ou condamnant les quelques tribus survivantes. Outre cette liberté morale, le titre vous laisse une grande liberté d’exploration et, mine de rien, il existe dans cet univers une sacrée quantité d’environnements variés et plein de mystères. Et ce n’est pas tout ! Biomutant déborde d’équipements et d’armes — que l'on peut d’ailleurs fabriquer soi-même tout en leur apportant des modifications — pour laisser libre court à nos envies et à la façon dont on veut incarner son personnage, lui aussi modifiable par le biais de mutations génétiques. L’aventure, qui se joue à la troisième personne, s’annonce donc très rythmée et le système de combat, dans la même veine, avec des bagarres au corps-à-corps inspirées du kung-fu, rend le tout plutôt attrayant.
Bayonetta 3
La plus célèbre des sorcières est enfin de retour sur la console portable de Nintendo pour nous faire vivre une nouvelle quête aussi exaltante qu’explosive. Pour ce périple inédit, il y a de la nouveauté : des protagonistes encore jamais vus, une menace bien différente des anges et des démons rencontrés dans le premier et le deuxième opus ainsi qu’une nouvelle esthétique pour notre héroïne dont le charisme est autant renversant que ses coups de pied. Une fois de plus, Bayonetta est appelée en renfort pour protéger l’humanité. Sauf que le danger, ce sont les humains eux-mêmes qui l’ont engendré : les Homonculus, de mystérieuses armes biologiques créées, se sont retournés contre eux. La mission ne sera pas de tout repos pour l’emblématique sorcière de l’Umbra, mais elle a tout de même deux aventures palpitantes à son actif et ça l’a rendue plus forte que jamais, en témoigne ses nouveaux pouvoirs dont la Mascarade démoniaque. Au cours de son périple, la puissante magicienne traversera une grande quantité d’environnements, tous plus ou moins influencés par les décors japonais et, plus largement, asiatiques, où les combats épiques et les affrontements dantesques contre les boss s’enchaîneront au rythme des combos effrénés permis par la palette de coups inédits. Bayonetta 3 monte bel et bien d’un cran supplémentaire et réserve de nombreuses surprises, notamment le fait de croiser… des versions alternatives de cette chère Bayonetta ! Bref, vous l’aurez compris, la réalité paraît grandement menacée et l’invasion des Homonculus n’arrange rien. Heureusement pour la sorcière, et en plus de ses traditionnels alliés croisés au fil de la licence, un side-kick inédit, en la personne de Viola, une apprentie sorcière dotée d’une épée et d’un démon félin, viendra suppléer l’héroïne.
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