Cette déclaration survient après le lancement du vaisseau Orion en direction de la Lune dans le cadre de la mission Artemis. Le but est d'y établir une présence humaine durable, commençant par celle de scientifiques.
La Nasa estime que des êtres humains vivront sur la Lune au cours de la prochaine décennie, a indiqué samedi l'agence spatiale américaine à la BBC.
Le retour des êtres humains sur la Lune
Howard Hu, directeur du programme spatial lunair Orion pour la Nasa, a expliqué dans cette même interview que des habitats sur la Lune allaient être nécessaires dans les années à venir pour permettre aux scientifiques de mener à bien leurs missions.
Cette déclaration survient quelques jours après le décollage réussi du vaisseau Orion, en route pour la Lune après son décollage depuis la Floride, aux États-Unis, dans le cadre de la mission Artemis.
La capsule n'atterrira pas sur la Lune mais s'aventurera jusqu'à 64.000 km derrière elle, un record pour un vaisseau habitable.
Ce premier vol test, sans équipage à bord, doit d'abord servir à s'assurer que le véhicule est sûr. Mais l'objectif à long terme est d'emmener avec cette capsule des astronautes sur la Lune dans les prochaines années. Ce serait une première depuis la dernière mission Apollo en 1972. Le but est d'y établir une présence humaine durable.
"Une première étape" dans l'exploration spatiale lointaine
Howard Hu a salué le succès de ce lancement, évoquant un "jour historique pour les vols spatiaux habités", alors que la capsule se trouvait samedi déjà à environ 134.000 km de la Lune.
"C'est la première étape que nous franchissons vers l'exploration à long terme de l'espace lointain, non seulement pour les États-Unis, mais pour le monde", s'est-il réjoui.
De la réussite de cette mission dépend le futur d'Artémis 2, qui emmènera des astronautes faire le tour de la Lune sans s'y poser, puis d'Artémis 3, qui marquera enfin le retour d'humains sur la surface lunaire. Ces missions doivent officiellement avoir lieu en 2024 et 2025, respectivement.
Cet été, la première tentative de décollage avait été annulée au dernier moment à cause d'un capteur défectueux, et la deuxième à cause d'une fuite d'hydrogène non maîtrisée.
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