À l’heure où nous écrivons cette ligne, ce vendredi 13 janvier 2023, elle est à quelque 106 millions de kilomètres de nous.
Pourtant, la comète C/2022 E3 (ZTF), de son petit nom, voyage à environ 39 km par seconde. De fait, elle devrait être au plus proche de la Terre entre le 31 janvier et le 1er février 2023.
Bonus : si tout se passe bien, elle sera visible à l’œil nu. Voici ce qu’il faut savoir.
La dernière fois que l’Homme l’a vue remonte « un peu »
Elle n’est pas totalement inconnue de la Terre, et pour cause : l’être humain l’a déjà vue. Enfin, l’Homme, plus globalement.
Car le dernier représentant de notre espèce à l’avoir aperçue était vraisemblablement habillé de fourrures et chassait probablement le mammouth. C’était il y a 50 000 ans.
Qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit donc d’un noyau, accompagné par plusieurs corps, composés de gaz, de glace, de terre, et autres matières organiques. « Il y a aussi du vide, dans ce conglomérat », précise Gilles Dawidowicz vice-président de la société astronomique de France, contacté par actu.fr.
À lire aussi
Pour le moment, plusieurs données manquent. On sait que le noyau mesure plusieurs centaines de mètres, mais pas la longueur du reste, que l’on appelle « la queue ». « Elle peut aller jusqu’à des dizaines de milliers de kilomètres », note Gilles Dawidowicz.
On sait aussi qu’elle vient du fin fond de l’univers, mais où exactement ? Personne ne peut en être certain.
On espère pouvoir la voir à l’œil nu
Avant de se rapprocher de notre planète bleue, C/2022 E3 (ZTF) a fait du chemin. Au plus proche, elle est passée à 170 millions de kilomètres du soleil. Environ la même distance que celle qui nous sépare de l’astre, sauf que « ce n’est pas du tout la même composition. Elle risque de se faire capturer par le soleil et disparaître à l’intérieur, voire, plus simplement, de sublimer (changement d’état d’un corps de l’état solide à l’état gazeux NDLR). »
Donc, il faut, avant d’espérer la voir, qu’elle survive à cette épreuve. Il y a néanmoins de bonnes chances que cela arrive.
Par où faudra-t-il regarder ?
Quand elle sera au plus proche de la Terre, elle sera « seulement » à 43 millions de km. Soit 100 fois la distance Terre-Lune.
À lire aussi
Alors on tourne la tête vers l’étoile polaire, plein nord, et « c’est le moment de prendre des photos », recommande Gilles Dawidowicz.
En ce moment, elle est observable avec un télescope, et d’ici à la fin du mois de janvier, on pourra (très probablement) la voir sans artifice.
Annonce-t-elle de nouvelles pluies d’étoiles filantes ?
C’est une des inconnues avec cette comète. Comme on ne la connaît que très peu, on ne sait pas exactement ce qui la suit. Or, c’est bien un amas de poussière que l’on appelle le tore, qui créée les pluies d’étoiles filantes, lorsque ces dernières tombent et brûlent dans l’atmosphère.
Aussi, « il y en aura peut-être, mais rien n’est sûr », insiste le vice-président.
En attendant, c’est le moment de prendre des photos, : « si on veut la voir, c’est dans les deux semaines qui viennent, ou d’ici 50 000 années », plaisante Gilles Dawidowicz.
Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
from Sciences et technologies - Dernières infos - Google Actualités https://ift.tt/QL5zGoF
via IFTTT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire