dimanche 30 avril 2023

Dernières sorties Nike : 3 sneakers de légende à saisir dès maintenant sur le site officiel - Ouest-France

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  1. Dernières sorties Nike : 3 sneakers de légende à saisir dès maintenant sur le site officiel  Ouest-France
  2. Ces running Nike sont à un prix affolant grâce à cette réduction sur le site officiel  Le Parisien
  3. Si vous aimez Nike, vous allez adorer cette belle promotion qui ne dure que jusqu’au 2 mai !  DH Les Sports +
  4. Nike : ces 5 pièces en promotion à saisir d'urgence sur le site officiel de la marque  Ouest-France
  5. Nouvelle réduction exceptionnelle sur les Nike React Vision , elles sont à -30% sur le site de la marque  Le Parisien
  6. Voir la couverture complète sur Google Actualités


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Pourquoi utiliser un VPN pour le gaming et lequel choisir ? - Tech & Co

Un VPN est un outil qui est très à la mode dans le monde du Web. Il protège votre activité en ligne en chiffrant votre trafic et en modifiant votre emplacement virtuel et votre adresse IP. Et il peut être utile lorsque vous jouez en ligne.

Lorsque vous vous connectez à un serveur VPN, ce dernier applique un protocole de chiffrement à toutes les données que vous envoyez et recevez. Il crée alors un tunnel sécurisé pour que vos données voyagent entre vous et leur destination.

Et ce dernier peut être très utile lorsque vous jouez aux jeux vidéo en ligne ! Latence réduite, éviter les attaques DDoS, jouez avec des gens présents partout dans le monde… Pour s'assurer que chaque paquet de données est sécurisé, un VPN l'enveloppe dans un autre paquet externe, puis le chiffre par encapsulation. C'est ainsi que le tunnel VPN assure la sécurité de vos données pendant le transfert.

Un VPN pour réduire la latence quand vous jouez

Les VPN peuvent offrir des chemins de routage plus courts pour les paquets de données, ce qui peut réduire la latence, améliorer les temps de réponse et rendre votre jeu plus fluide. Lorsque vous jouez en ligne, votre connexion Internet peut subir des ralentissements ou des temps de latence et ainsi impacter vos performances ! La latence, aussi connue sous le nom de ping, est le temps que mettent les données pour voyager entre votre ordinateur et le serveur de jeu. Une latence élevée peut entraîner un décalage, ce qui peut nuire à votre expérience de jeu et vous désavantager face à l’adversaire. L'utilisation d'un VPN peut donc aider à réduire la latence en redirigeant le trafic Internet à travers des serveurs plus rapides et moins encombrés.

Éviter les attaques DDoS avec un VPN durant vos sessions gaming

Les joueurs en ligne peuvent être la cible d'attaques DDoS (déni de service distribué) qui peuvent rendre leur jeu injouable. En utilisant un VPN, votre adresse IP réelle est cachée, ce qui peut empêcher les attaques DDoS. Il n’est en effet pas rare que des joueurs adverses cherchent à impacter votre expérience de jeu à travers une attaque DDoS. En utilisant un VPN, cela peut être facilement évité ! Terminée les sessions de jeux risquées.

Au cours d'une attaque DDoS, les hackers essaient de submerger votre système en l'inondant de demandes. Cela peut provoquer le plantage du système de votre ordinateur, ce qui peut, par exemple, vous forcer à vous déconnecter.

Malheureusement, les attaques DDoS sont assez fréquentes car elles sont particulièrement simples à exécuter. Ainsi, l'utilisation d'un VPN peut vous protéger contre les attaques DDoS et contre d'autres formes de piratage : en masquant votre adresse IP.

Jouez avec qui vous voulez grâce au VPN

Des jeux vidéo peuvent être restreints à certaines régions géographiques. En utilisant un VPN, vous pouvez simuler une adresse IP dans une autre région pour accéder à des jeux indisponibles dans votre région. Si vous habitez en France, le VPN peut vous permettre de jouer contre ou avec des gens habitant en Grèce, Turquie ou encore au Japon.

Le serveur VPN va prendre quelques secondes ou minutes pour effectuer la connexion, et vous pourrez ensuite vous rendre n’importe où, avec une nouvelle adresse IP.

Ainsi, modifier son adresse IP et sa localisation comporte de nombreux avantages sur Internet. Grâce à un réseau VPN, vous pourrez modifier ces informations simplement, et protéger vos données lors de vos prochaines connexions. Vous pourrez par exemple jouez au jeu Call Of Duty Warzone 2 avec des joueurs qui résident aux USA même si vous habitez en France !

Sur quels jeux vidéo utiliser un VPN ?

Si vous jouez aux jeux vidéo, un VPN peut donc être utile. Forcément, les jeux en ligne sont les jeux vidéo sur lesquels vous allez pouvoir utiliser un VPN. Sur quels jeux utiliser un VPN ? Voici un exemple de 10 jeux vidéo connus sur lesquels utiliser un VPN :

  • League of Legends : pour contourner les restrictions géographiques et jouer sur des serveurs étrangers.
  • Dota 2 : pour accéder à des tournois et des événements exclusifs dans d'autres pays.
  • World of Warcraft : pour éviter les blocages de compte ou les interdictions de pays où le jeu est interdit.
  • Fortnite : pour accéder à des serveurs en dehors de votre région et jouer avec des amis étrangers.
  • Counter-Strike: Global Offensive : pour jouer sur des serveurs avec une faible latence ou pour contourner les restrictions géographiques.
  • Call Of Duty Warzone 2 : pour accéder à des serveurs présents partout dans le monde ou pour jouer avec des amis dans d'autres pays.
  • PlayerUnknown's Battlegrounds (PUBG) : pour jouer sur des serveurs avec une faible latence ou pour contourner les restrictions géographiques.
  • Final Fantasy XIV : pour accéder à des serveurs dans des régions qui ne sont pas disponibles dans votre région.
  • Overwatch : pour jouer sur des serveurs avec une faible latence ou pour contourner les restrictions géographiques.
  • Rainbow Six Siege : pour jouer sur des serveurs avec une faible latence ou pour contourner les restrictions géographiques.

Faites le choix de NordVPN pour vos sessions gaming

Pour vos sessions gaming, nous vous suggérons l’utilisation du service NordVPN qui est l’un des leaders du marché. En effet, en ce qui concerne le choix d'un VPN pour le gaming, il est important de trouver un fournisseur qui offre des vitesses rapides et une faible latence, ainsi qu'une bande passante illimitée

En ce moment, le service NordVPN propose à ses nouveaux clients de faire des économies pouvant aller jusqu’à 59% grâce à la souscription à un abonnement complet de 2 ans (+ 3 mois de bonus). Cet abonnement est au prix mensuel de 6,69 euros seulement.

À part naviguer sur Internet de manière sécurisée, le VPN permet également de faire de longues sessions de jeu en ligne, partout dans le monde.

En effet, NordVPN sécurise la connexion de ses utilisateurs grâce à son propre protocole et à son chiffrement AES-256 qui sont considérés comme les plus solides du marché. Il est ainsi possible de choisir entre plus de 5000 serveurs et 59 pays différents à travers le monde, dont bien évidemment la France et les Etats-Unis.

Concernant l’abonnement complet suggéré par NordVPN, celui-ci contient un VPN sûr et ultra rapide, une protection contre les virus, un bloqueur de suivi et de publicités, un gestionnaire de mots de passe, un scanner de vulnérabilités, un stockage dans un cloud chiffré et un chiffrement des fichiers nouvelles génération.

Enfin, la solution NordVPN inclut une garantie satisfait ou remboursé d’une durée de 30 jours.

Cliquez ici pour voir l’offre NordVPN du moment

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec NordVPN. La rédaction de BFMTV n’a pas participé à la réalisation de ce contenu. BFMTV est susceptible de percevoir une rémunération lorsqu’un de nos lecteurs procède à un achat via les liens intégrés dans cet article.

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Test MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi - Les Numériques

Présentation

Habitués à utiliser les brosses à dents électriques (BDE) des deux marques les plus populaires du marché, Oral-B et Philips, nous ne savions trop à quoi nous attendre avec le modèle MyVariations. Il faut dire que les produits annoncés comme “révolutionnaires” sont monnaie courante sur les réseaux sociaux. C'est donc avec une certaine suspicion que nous avons découvert cette BDE, qui promet ni plus ni moins d'être “la brosse à dents parfaite”.

À une époque où les fabricants de BDE rivalisent d'innovations plus ou moins pertinentes pour justifier leurs nouveaux modèles, la jeune pousse MyVariations arrive avec une unique version qui va à l'essentiel. Ni écran ni connectivité à un smartphone, et encore moins de base de charge intelligente : la BDE se veut épurée, se recharge via un simple port USB-C et emploie une technologie sonique, dont le fonctionnement varie selon cinq modes. Le tout est commercialisé au prix de 69 €, voire 59 € si l'on s'engage à acheter des brossettes tous les un à trois mois (5,90 €/unité) sur abonnement.

A-t-on vraiment besoin de plus ? C'est ce que nous avons souhaité déterminer avec ce test réalisé sur une durée de six semaines.

Note de la rédaction: 4 sur 5

Commodité d'emploi

Disponible en plusieurs coloris, la brosse à dents MyVariations adopte un design simple et une forme cylindrique (légèrement plus large à sa base qu'à son sommet) des plus communes. Bien que son corps en plastique rigide ne soit pas antidérapant, la préhension est bonne grâce à un diamètre et un poids contenus.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Si la BDE n'impressionne pas par sa qualité de fabrication, les assemblages sont sérieux et les plastiques semblent résistants. Son unique bouton dédié à l'allumage et au mode de brossage aurait cependant mérité plus de soin, autant dans sa construction que son rétroéclairage (manque d'uniformité). Les brosses à dents Oral-B et Philips Sonicare font mieux dans cette même tranche tarifaire.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Notre constat est similaire pour l'étui de transport qui accompagne la brosse, celui-ci offrant néanmoins une bonne protection, sans être très encombrant.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Contrairement à bon nombre de brosses à dents électriques, qui misent désormais sur la recharge par induction, la MyVariations reste fidèle à la charge filaire. Le fabricant a toutefois le bon goût d'utiliser le standard USB-C, autorisant ainsi l'usage de n'importe quel câble de charge de smartphone Android récent, par exemple.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Un soulagement si on a oublié de charger la BDE alors qu'on est en déplacement, et il est toujours agréable de s'affranchir d'un énième chargeur propriétaire. L'autonomie de la MyVariations étant élevée avec 60 brossages environ, on ne se plaindra pas de ne pouvoir la charger sur un socle spécifique.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Grâce à une double protection par cache en caoutchouc et clapet à joint torique, l'extrémité de la brosse à dents accueillant le port USB-C est assez étanche pour résister à une immersion dans l'eau (IPX7). Cela permet d'utiliser la brosse sereinement et de la nettoyer dans un lavabo.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

Aussi basique soit-elle en apparence, la MyVariations propose cinq modes de brossage. On passe de l'un à l'autre par appuis successifs sur le bouton à l'allumage de la brosse : Blancheur, Clean, Sensible, Polish et Massage. Les trois premiers agissent sur la vitesse de vibration de la brosse, tandis que les deux derniers alternent entre deux vitesses. Une question de préférences personnelles surtout, le passage de l'un à l'autre ne marquant pas de profonds changements dans la pratique.

MyVariations : la brosse à dents électrique sonique sans chichi

C'est d'ailleurs ce qu'on retient de cette BDE, puisque malgré l'annonce de 40 000 vibrations par minute, la MyVariations ne semble pas aussi énergique que les brosses à dents Philips Sonicare à la même technologie sonique. Comparée à une Sonicare 3100, par exemple, capable d'atteindre 31 000 pulsations par minute (d'après Philips), la MyVariations paraît moins vive, mais aussi un peu plus douce. Le brossage avec cette dernière demande un peu plus d'action de la part de l'utilisateur.

Les poils en nylon de la MyVariations sont assez souples.

Les poils en nylon de la MyVariations sont assez souples.

Grâce à son minuteur automatique d'une durée de 2 min, il suffit d'attendre que la brosse s'arrête pour savoir qu'on a brossé nos dents suffisamment longtemps. Une micro-interruption toutes les 30 s signale que l'on peut changer de zone de brossage. Simple, mais pertinent pour savoir où on en est.

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samedi 29 avril 2023

Test Decathlon Oxelo R900E : notre avis complet - Frandroid

L’aventure de Decathlon dans le vélo et le vélo électrique est remarquable, moins celle dans les trottinettes électriques. Vous l’ignorez peut-être, car en parallèle des gammes Elops et B’Twin, le groupe français a développé les modèles Oxelo : les fameuses Klick avec leur vitesse régulée. Toutefois, retards, soucis techniques et problèmes de conception ont terni sa carrière dans la micromobilité.

Fin 2021, une toute nouvelle génération a débarqué avec la R900E, qui jouissait d’une conception bien plus classique. Puis vint la R920E l’année suivante, qui misait cette fois-ci sur une plus grande puissance et une meilleure autonomie. Réputée dans les produits accessibles et pratiques, la filiale de Decathlon apporte ici quelques astuces par rapport à la concurrence : poignées pliables, ou pliage sécurisé via cadenas.

Que vaut donc cette trottinette Oxelo R900E, qui souhaite devenir l’alliée des petits trajets du quotidien ? On a testé ce produit pendant plusieurs jours, voici notre verdict.

Decathlon Oxelo R900EFiche technique

Ce test a été réalisé à partir d’un modèle prêté par la marque.

Decathlon Oxelo R900EDesign classique et des idées singulières

Le design de la trottinette électrique Decathlon est classique, de loin. Comme dans d’autres catégories de produits, la grande enseigne sportive s’inspire du marché, pour en prendre le meilleur. Ici, l’Oxelo R900E récolte donc une allure de Xiaomi, avec quelques particularités si l’on y prête un œil attentif.

Déjà, la trottinette mise sur des roues de taille différente : 10 pouces à l’avant et 8 pouces à l’arrière, toutes deux sans air et donc increvables. La première (45 mm) est également plus étroite que la seconde (50 mm), celle-ci intégrant le moteur. Des garde-boue en plastique, mais bien fixés, viennent les compléter. On les aurait rallongés volontiers, puisque les pneus aspergent la suspension à l’avant ou la lumière arrière.

Justement, ce feu arrière bien visible est automatiquement allumé à l’ouverture de la trottinette, ainsi qu’à sa recharge. Il dispose aussi d’un feu de freinage, afin d’alerter les gens derrière vous. Légèrement incliné vers le bas, l’éclairage avant est de 5,5 lux. Il permet vraiment de voir de nuit devant soi. Mais ne comptez pas sur des clignotants, contrairement aux récentes Ninebot et Segway.

Des poignées pliantes

La trottinette Decathlon est courte, dépassant à peine un mètre de long (1,03 m). Le guidon culmine à 1,10 mètre, un chouïa court pour les grandes tailles. Mon 1,84 mètre a les bras quasiment tendus, problématique pour les grands dadais. On conseille donc d’aller en magasin, afin d’essayer sa position avant l’achat. En largeur, l’Oxelo affiche 53,5 centimètres au bout des poignées, au-dessus de la moyenne.

Originalité : les poignées sont ergonomiques et les connaisseurs auront reconnu celles des vélos Elops. Pour l’aspect pratique, les poignées sont pliantes. Un choix rare chez les trottinettes électriques, que les Pure Electric Advanced ont également adopté. On passe ainsi à 20 cm de large, génial lorsqu’il s’agit de stocker sa trottinette chez soi ou en endroits exigus. Et surtout, la différence est palpable en mode plié : on ne vient plus taper les tibias contre le guidon. Hélas, le système de boutons poussoirs est aléatoire : il se bloque parfois, et vous contraint à légèrement soulever les poignées.

Le deck est assez large, 17 cm dont 13 cm de surface antidérapante, sur une quarantaine de cm de long. C’est un poil court pour les grands pieds, il faut absolument mettre le second en diagonale à l’arrière. Malheureusement, la partie antidérapante est un tapis collé au deck, mais mal fixé sur notre exemplaire (soulevable à l’arrière, le hic).

Cette pièce en plastique, à sillons profonds et complexes, est aussi très compliquée à nettoyer. La Decathlon Oxelo R900E est indiquée IPX4 : elle est donc adaptée sous la pluie ou sur sol mouillé avec des projections d’eau. Par contre, le jeu sur l’assemblage avant du deck nous interroge sur l’intrusion de poussière, sable ou boue.

Pliage avec cadenas offert !

Le pliage de la trottinette électrique Decathlon se fait en deux temps… mais est un peu dur à maîtriser. On doit pousser un bouton vers le haut (rouge), tout en tirant fort avec la main, puis appuyer sur un bouton rond rouge à droite de la colonne de direction pour ouvrir la charnière. On aime le pliage sécurisant avec un loquet métallique, attachant le guidon et le haut du garde-boue arrière.

C’est solide au moment de la transporter, bien qu’un peu branlant, et avec un équipement unique. Pour sécuriser le loquet en mode plié, un cadenas peut s’y loger. Si quelqu’un vient à voler votre trottinette électrique, il ne pourra pas l’utiliser. Le code est toutefois à trois chiffres, donc pas forcément inviolable non plus.

Le voleur potentiel aura toutefois affaire au poids moyen de cette Oxelo R900E : 14 kg, ce qui est lourd pour les petits gabarits et paradoxal eu égard à la petite batterie intégrée. Cela reste largement acceptable pour le multimodal, dans le train, métro ou bus.

Decathlon Oxelo R900EÉcran sans folie, mais plus complet que la concurrence

L’écran de cette trottinette électrique n’a rien à voir avec ses rivales. Decathlon n’a pas voulu copier Xiaomi, et tant mieux. Une petite animation du pourcentage de batterie accompagne l’allumage, sympa. Disparaissant après quelques secondes, il laisse place à l’interface principale de l’écran LCD, avec des caractères bleus un peu désuets sur fond noir. Il n’y a pas de différence de visibilité avec la lumière allumée ou non : c’est donc un peu juste par temps ensoleillé, mais très lisible de nuit.

De haut en bas, l’Oxelo R900E affiche l’heure (bien vu), la vitesse, le mode de conduite, le kilométrage et une jauge de batterie à 5 barres. On peut faire défiler deux autres infos : le kilométrage en cours et l’autonomie restante. Pour y parvenir, on appuie sur l’un des boutons sous l’écran. Ceux-ci sont toutefois trop mous et plats. Par exemple, on ne sent pas l’activation pour allumer le phare ou changer de mode. S’y prendre à plusieurs fois est donc courant, surtout avec des gants.

Plutôt agréable pour consulter ses informations de conduite, cet écran souffre d’un petit inconvénient : il est incliné vers l’avant, vers le bas. En conduite, il faut donc détourner le regard de la route, ce qui n’est pas très sécuritaire. On préfère un écran normal plat, dans l’axe du guidon. Non connectée, la trottinette électrique Decathlon R900E ne fonctionne avec aucune application.

Decathlon Oxelo R900EConfort et maniabilité

Classique de conception, la trottinette électrique Decathlon accueille le moteur dans la roue arrière. Envoyant 430 W en pointe, il faut compter plutôt sur 250 W de puissance nominale. Après un bon coup de patin, l’accélération est correcte, mais il faut patienter un peu pour atteindre 20 km/h.

Decathlon Oxelo R900E
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

L’Oxelo R900E montre ses limites en reprises, assez lentes, tandis que la vitesse maximale de notre modèle n’est pas vraiment de 25 km/h avec le mode maximal S. Nous avons pointé à 22-23 km/h au mieux sur du plat, et 24 km/h en descente. Contacté, Decathlon nous a informés que les conditions pouvaient influer : « terrain, conducteur et météo ».

Précisons donc tout de suite le contexte : bitume bien plat, poids de 80 kg tout mouillés, et 10 à 15 °C. Malgré plusieurs trajets différents, impossible de tutoyer les 25 km/h. En montée, il suffit d’une petite pente pour peiner à tenir les 20 km/h, la trottinette pouvant arpenter 10 % en théorie.

Merci la grande roue

En conduite, la R900E confirme qu’elle est un produit d’accès à la trottinette électrique. La grande roue avant permet d’attaquer de grosses imperfections de chaussée, de passer sur quelques brindilles ou trottoirs sans faire de salto. Un peu étroit, le pneu ne donne pas envie de prendre des virages à grande vitesse ni de trop en faire sous la pluie. Mais ça tient en conduite douce, c’est l’essentiel. Et quel confort de ne pas se soucier d’une crevaison.

Notre test nous a amenés à nous déplacer sous la pluie : c’est faisable, mais gare au frein. Le frein à tambour arrière ne peut faire de miracles, car il bloque la roue très précocement, rendant la trottinette glissante. Sur le sec, l’engin peut déraper, bien que le freinage soit tout de même équilibré et bien dosable. Par contre, il faut se faire au levier de frein situé… à droite.  On doit donc lâcher la gâchette pour l’actionner, un coup de main devenant naturel après quelques km.

Trop de vibrations

Elle ne le met pas en avant, mais cette Oxelo a bien une suspension. Oui, c’est entre la colonne de direction et la fourche que l’on trouve ce petit amortissement, enveloppé de caoutchouc gris. Elle ne nous a pas paru très active, mais cela doit jouer un peu en réponse au pneu très rigide.

Decathlon Oxelo R900E

Le confort s’arrête là, puisque dès que l’on quitte une chaussée parfaitement plate et lisse, on ressent tout sur la route. Les vibrations sont presque punitives façon Paris-Roubaix, lorsque l’on prend les rues mal entretenues ou les pavés. Elles sont telles que la trottinette électrique perd de la vitesse, difficile de passer 20 km/h sur certains pavés.

Decathlon Oxelo R900E15 km d’autonomie, grand maximum

Sur le carton qui accompagnait notre trottinette électrique d’essai, une promesse de 25 km d’autonomie était faite. Ayant personnellement déjà testé la version R920E qui clamait 35 km, je me rappelais que les 20 km étaient à peine faisables dans la réalité choses. Je ne comptais donc pas sur plus de 15 km en mode S.

Car ici, l’Oxelo R900E mise sur une batterie d’une capacité 262 Wh, ou 6,4 Ah, aux cellules LG. Sans pouvoir faire notre parcours étalon de 20 km, nous nous lançons sur un parcours personnalisé, très plat, en conditions diverses : sol mouillé et soleil par 10 °C.

Déjà, la batterie fond comme neige au soleil : 90 % après 2 km, 75 % après 4 km, ça file. Nous n’avions pas roulé plus de 10 km que les 2/3 de la batterie étaient déjà consommés. Finalement, il faut compter entre 13 à 15 km. Avec un conducteur moins dodu et une météo estivale, on devrait pouvoir gagner quelques kilomètres, mais c’est bien tout.

Une puissance disponible à tout niveau de batterie

Excellent point, nous n’avons pas perçu de chute de puissance lorsque la batterie s’approchait des 0 %. On peut utiliser le mode S sans contrainte jusqu’à la fin. Évitez quand même d’en arriver là, pour ne pas abîmer votre batterie au bout de quelques mois. Car Decathlon le précise, elle ne supporte que 300 cycles de charge. C’est peu : si possible, préservez votre accumulateur entre 10 et 90 %.

Decathlon Oxelo R900E 25
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Dans cette fenêtre d’utilisation, on ne retient donc que 12 km d’autonomie. Autre calcul à l’achat : si vous parcourez cette distance et chargez la batterie chaque jour de travail, la durée de vie potentielle n’est que de 2 ans. Car après, la capacité de batterie tombe sous les 70 %. Elle est bien sûr encore utilisable, mais le rayon d’action sera fortement dégradé.

Un peu brouillonne en finition, l’Oxelo R900E pêche par son cache de prise de recharge. Trop léger et proche de la béquille, il sort souvent de son emplacement : pas sûr qu’il survive très longtemps. Branchée, la trottinette reçoit l’énergie via son chargeur de 2 A pour un plein assez long. Pourtant petite, la batterie demande 3h pour passer de 0 à 80 %, 4h pour un plein total.

Decathlon Oxelo R900EUn prix élevé, face à un réseau et SAV déments

Placée sur le segment du milieu de gamme, la Decathlon Oxelo R900E devrait être positionnée sous les 400 euros. Malheureusement, la trottinette électrique française en fait un peu trop, au prix catalogue de 499 euros, parfois remisé à 469 euros. Pour comparer, une Ninebot D38E offre 10 km d’autonomie de plus à 509 euros avec un meilleur confort et une connectivité.

La Xiaomi Electric Scooter Lite 3, à 449 euros, est plus puissante et plus légère mais en deçà côté autonomie (20 km théoriques). On conseille ainsi le modèle supérieur R920E, capable de parcourir plus de 20 km pour 569 euros (prix actuel remisé).

Decathlon Oxelo R900E
Source : Matthieu Lauraux pour Frandroid

Un peu chère, la R900E a pour énorme avantage le réseau Decathlon. Celui-ci propose un paiement en 4 fois sans frais, un retrait en magasin ou livraison sous 24 ou 48 h. La marque propose aussi une assurance casse de 2 ans à 40euros et un atelier réparation dans les 300 sites en France. Le SAV est complet, avec fiche produit, vidéos et FAQ sur le site web, et une messagerie pour prise de contact. Bonus, le site offre une accessibilité en ligne des pièces détachées.

Où acheter La
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Daam, ce malware redoutable qui peut rendre votre Android inutilisable - 20 Minutes

Illustration d'un smartphone Android. — SOPA Images/SIPA

Les utilisateurs de smartphones fonctionnant sous Android sont appelés à la plus grande vigilance depuis qu’un nouveau logiciel malveillant baptisé Damm circule. Révélé par la société de cybersécurité CloudSEK, il s’infiltrerait dans les appareils lors du téléchargement de nouvelles applications. Les risques qu’il fait courir seraient particulièrement importants, rapporte Phonandroid.

Les appareils seraient infectés par des fichiers APK ou lors de l’installation des applications Psiphon, Boulders et Currency Pro. Le danger réside principalement dans le fait que le logiciel serait capable d’éviter la détection par les dispositifs antivirus, rendant ainsi plus difficile son élimination. Daam serait capable de réaliser plusieurs actions illégales comme l’enregistrement des appels téléphoniques ou des appels VoIP mais aussi le vol des contacts, des fichiers présents sur l’appareil et des informations sur les nouveaux contacts.

Cryptage et changements de codes

Ces données seraient ensuite renvoyées à un serveur de contrôle dont les pirates sont aux commandes. Mais ce n’est pas tout. Grâce à un l’algorithme AES, le malware peut chiffrer tous les fichiers du téléphone sans autorisation de son propriétaire. Il pourrait même modifier le mot de passe, voir le code pin, rendant ainsi le terminal totalement inutilisable en utilisant un rançongiciel.

Il existe des précautions à prendre pour éviter de télécharger par inadvertance un tel logiciel. Il est préférable de ne choisir que des applications proposées dans les boutiques Android officielles. Et même sur ces dernières, il est recommandé de lire les commentaires et l’évaluation de l’appli. Reste que certains malwares parviennent malgré tout à passer entre les mailles du filet. Google a ainsi récemment retiré 36 applications infectées de son Play Store.

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vendredi 28 avril 2023

Test LG OLED65G3 : notre avis complet - Smart TV - Frandroid

La gamme de TV LG G3 vient logiquement succéder aux modèles G2 de l’année dernière, avec pour objectif de mettre la barre encore plus haut en matière de luminosité. Elle a été officialisée en janvier 2023, lors du CES de Las Vegas, et nous avons enfin pu la tester.

Pour tenter d’offrir un pic de luminosité supérieure à l’année dernière et, si possible, aux meilleures TV LCD, elle utilise une dalle White OLED de LG Display ainsi qu’un panneau de microlentilles couplé à des algorithmes d’optimisation notamment pour les couleurs et toujours doté d’un système de dissipation de la chaleur. Elle embarque la 6e génération du processeur Alpha9, une nouvelle version de son système WebOS 23, un nouveau filtre antireflet et une barre de jeu entièrement personnalisable, sans oublier les caractéristiques techniques dédiées au gaming qui ont fait le succès des précédentes séries.

Nous avons pu tester la version 65 pouces, la série proposant également les modèles de 55, 77 et 83 pouces, sous le petit nom respectif de LG 65G3, 55G3, 77G3 et 83G3.

LG OLED65G3Fiche technique

Modèle LG OLED65G3
Dimensions 144,78 cm x 86,106 cm x 251,4 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l'écran 65 pouces
Ports HDMI 4
Compatible Surround DTS-HD
Sortie audio Haut-parleurs
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Prix 3 599 €
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un téléviseur LG OLED65G3 prêté par la marque.

LG OLED65G3Un design identique au précédent

Le design du téléviseur LG 65G3 est identique à celui de son prédécesseur le LG 65G2. Les deux téléviseurs arborent les mêmes dimensions et le même aspect. Le choix des matériaux est très qualitatif avec une dalle encadrée par un pourtour métallique extrêmement fin.

Rappelons que la série G3 a pour vocation d’être accrochée au mur. Pour ce faire, LG livre le support de fixation dans la boite du téléviseur et celui-ci propose, à l’arrière, des accroches spécifiques.

Si toutefois vous préférez utiliser un support existant à la norme VESA, c’est tout à fait possible. En outre, si vous souhaitez plutôt installer le téléviseur sur un meuble, c’est également faisable. Dans ce cas, il faut acheter le pied séparément. Celui du modèle G2 peut tout à fait convenir pour le G3. Il vous en coûtera environ 200 euros pour cet accessoire.

D’un point de vue pratique, le pied, avec lequel nous avons testé le téléviseur prêté par la marque, mesure 43 cm de large pour 25 cm de profondeur et s’installe en position centrale, ce qui permet de poser la TV sur un meuble relativement peu large. Comme sur le modèle G2, l’écran ainsi positionné sur son pied est incliné de 4 degrés vers l’arrière, à l’image de la Sony A95K, qui propose également cette inclinaison. En outre, le pied est doté de petites roulettes, en dessous, ce qui permet de faire pivoter l’écran vers la gauche ou vers la droite pour l’avoir exactement en face de soi. C’est très pratique et bien pensé.

Sur son pied, l’écran est surélevé de 6 cm, ce qui permet d’installer une barre de son devant sans gêner le récepteur infrarouge qui se trouve exactement au milieu.

Si on fait le tour du téléviseur, on remarque que le design du G2 a été repris ici aussi et que l’écran n’est pas aussi fin que les modèles des autres séries. La faute au système de refroidissement, déjà présent l’année passée, laissant s’échapper la chaleur par les petits trous visibles dans l’épaisseur de la partie arrière. Le modèle de test proposait des finitions exemplaires et nous n’avons trouvé aucun défaut de fabrication sur la TV prêtée par la marque. On sent que l’on a véritablement affaire à une télévision haut de gamme.
L’arrière est totalement plat, pour être au plus proche du mur, en cas d’installation murale avec le support fourni par LG.

Exactement comme sur le précédent modèle, à l’arrière, il y a un chemin dans l’épaisseur de la dalle qui permet de faire s’échapper les différents câbles. Plusieurs guide-fils servent à concentrer les fils et à organiser leur fuite vers l’arrière. Deux plaques en plastique, à clipser, viennent cacher toutes les connectiques et le chemin pour parfaire le dos du téléviseur et le rendre le plus épuré possible. C’est très réussi.

LG OLED65G3Connectiques

Du côté de la connectique, rien ne change par rapport à la série précédente. Ainsi, on retrouve exactement les mêmes connectiques que sur la gamme G2. Elles sont organisées en deux pôles avec une partie dirigée vers le sol tandis que l’autre est orientée vers le côté du téléviseur, à droite lorsqu’on le regarde de dos. Le câble d’alimentation vient quant à lui de la gauche.

Il y a donc 4 entrées HDMI 2.1 (48 Gbit/s, dont une compatible eARC HDMI2), une sortie optique numérique, une prise antenne et une autre pour un satellite. Les entrées HDMI 2.1 sont compatibles QMS (Quick Media Switch) pour éviter l’insertion d’images noires entre les sources ayant des fréquences différentes. Il y a également trois ports USB-A, un port Ethernet et un port PCMCIA.

En cas de besoin, LG fournit également un câble de report infrarouge qu’il faut brancher sur l’entrée correspondante, à l’arrière, tout en installant le récepteur à l’autre bout du fil, là où le signal peut être capté. Le téléviseur est compatible Bluetooth et Wi-Fi 6 (802.11 ax) permettant de profiter de très hauts débits. Les performances sont d’ailleurs meilleures qu’avec la liaison filaire Ethernet limitée à 100 Mbit/s.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, LG propose des fonctionnalités de maintenance de la dalle. On les trouve dans les paramètres de l’appareil. En outre, on peut toujours compter sur le déclenchement d’un écran de veille (feu d’artifice) qui arrive automatiquement après seulement deux minutes d’inactivité.

Chez Philips, l’écran de veille se déclenche également après deux minutes d’inactivité. Chez Panasonic, il faut patienter cinq minutes pour voir l’écran de veille se déclencher. Parallèlement, le processeur intégré est capable de détecter l’affichage de logo à l’image et d’y réduire localement l’intensité lumineuse pour protéger la dalle et limiter les risques de marquage.

LG OLED65G3Image : merci au filtre MLA pour le gain phénoménal en luminosité

Le téléviseur LG OLED65G3 est équipé de la dalle White OLED Evo développée et fabriquée par LG Display et profitant d’un système de dissipation de la chaleur. Cette année, cette dalle profite en plus, sur les modèles de 55, 65 et 77 pouces (mais pas la 83 pouces) d’un filtre dit MLA pour Micro Lens Array. Ce filtre permet d’augmenter significativement la luminosité de l’écran. Il s’agit d’appliquer 5117 microlentilles sur chaque pixel pour arriver à un tel résultat.

Sinon, la dalle est compatible 10 bits 100/120 Hz affichant une définition Ultra HD (3840×2160 pixels).

En outre, on peut également compter sur l’arrivée d’un nouveau filtre antireflet sur cette série. Il est extrêmement efficace, bien plus que sur le précédent modèle et arrive à réduire les sources de lumière de manière particulièrement intense, ce qui est toujours une très bonne chose. À titre de comparaison, il s’agit, pour le moment, du meilleur traitement antireflet que nous ayons pu observer, toutes technologies de dalles confondues. Par rapport à la précédente génération, les angles de vision sont plus larges, presque autant sur les TV embarquant la technologie QD-OLED.

La série G3, comme la série C3, plus abordable, mais moins lumineuse, car dépourvue du filtre MLA, utilise la 6e génération de la puce Alpha9 développée par LG. Elle permet d’obtenir une mise à l’échelle particulièrement efficace, un peu plus que celle proposée l’année dernière. On a droit à une superbe précision dans les détails avec des scènes extrêmement bien traitées permettant de profiter de tous les contenus avec une excellente qualité. La compensation des mouvements est tout aussi satisfaisante. Le téléviseur s’harmonise parfaitement avec les signaux 24p pour la lecture de films. La fluidité des images est véritablement excellente.

Nous avons pu constater une quasi parfaite uniformité de la dalle, que ce soit sur une mire complète noire ou blanche sur toute la surface de la dalle. Nous avons évidemment joué notre palette de mires et de séquences de démonstration sur ce téléviseur pour voir de quoi il était réellement capable. Nos attentes n’ont pas été déçues, très loin de là. En effet, nous avons tout d’abord constaté la très belle mise à l’échelle opérée par le chipset donnant pleinement satisfaction sur des contenus à la faible définition.

Immédiatement, nous avons été « éblouis », au sens figuré du terme, par les images extrêmement lumineuses produites par cette série. Disons-le sur le champ, il ne s’agit pas là d’en faire trop, mais cette forte luminosité n’éblouit pas réellement au sens littéral et permet surtout d’apporter plus de réalisme aux scènes. On a ainsi droit à des séquences particulièrement lumineuses, tout en conservant le niveau de noir propre aux TV OLED, qui semblent extrêmement naturelles avec une très belle profondeur de champ.

Cela s’est vérifié sur les différents médias que nous avons essayés, des séries en streaming jusqu’aux films sur Blu-ray en passant par des extraits de vidéos locales et des mires spécifiques. Les couleurs sont également magnifiques, aidées par la luminosité et proposant un très haut niveau de réalisme, sans aucun délavage à constater.

Le téléviseur propose les mêmes modes d’image que les précédentes générations. C’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats pour un rendu « Cinéma ». Avec des images standards, non HDR, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,12, soit une valeur nettement inférieure au seuil de 3, sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran. Nous avons relevé une température des couleurs moyenne de 6370 K ce qui est très satisfaisant, mieux que le précédent OLED65G2 de l’année dernière et très proche de la valeur recherchée qui est de 6500 K. La courbe est un modèle du genre, déviant extrêmement peu.

La courbe du gamma est aussi extrêmement bien suivie sur toute l’échelle de gris pour une valeur moyenne idéale, puisque mesurée à 2,38 pour une valeur attendue de 2,4. L’espace colorimétrique rec.709 est couvert en totalité, ce qui n’est pas réellement une surprise et permet ainsi de profiter des couleurs les plus étendues dans ce registre.

Le téléviseur supporte les modes HLG, HDR10, Dolby Vision et Dolby Vision IQ. Il fait toujours l’impasse sur le format HDR10+ supporté chez Philips, Hisense, Samsung et Panasonic, par exemple. Pour des contenus HDR, en mode Filmmaker, nous avons pu mesurer une parfaite fidélité des couleurs puisque nous avons relevé un Delta E moyen de 0,78. Jusqu’ici, tout se tient et il y a un léger mieux dans les réglages proposés par défaut, en sortie de carton, ce qui est déjà une bonne chose. Mais, la suite sonne comme une véritable révolution.

En mode Filmmaker, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1430 cd/m² pour une fenêtre de 10 %. À l’heure de la rédaction de ces lignes, il s’agit donc du plus haut niveau de luminosité que nous ayons pu mesurer sur une télévision embarquant une dalle OLED (quelle que soit la technologie White-OLED ou QD-OLED). C’est nettement supérieur au pic de luminosité que nous avions comme référence, jusqu’à présent, avec le téléviseur Samsung S95B mesuré à 1066 cd/m² (dalle QD-OLED). Avec une telle luminosité, on peut dire que cette série propose un niveau comparable aux télévisions LCD, dont le principal avantage était de proposer un pic plus élevé que les dalles OLED.

Désormais, la fameuse barrière des 1000 cd/m² est franchie, même largement surpassée, et cette série TV OLED est aussi compétitive que les TV LCD sur le plan de la luminosité. Rappelons que la génération précédente avait été mesurée, dans les mêmes conditions, avec un pic de luminosité de 946 cd/m², ce qui représente une progression extrêmement importante : 66 %. Nous attendons de pouvoir tester les téléviseurs Samsung S95C (QD-OLED) et Panasonic MZ2000E (White-OLED avec MLA) qui s’annoncent également comme extrêmement lumineux et nous verrons s’ils arrivent à faire mieux ou pas.

En plein écran, le G3 propose une luminosité de 226 cd/m², ce qui est également une augmentation significative par rapport au modèle de l’an dernier, mesuré à 179 cd/m² alors que le G1 propose une luminosité en plein écran de 155 cd/m². Au regard des mesures réalisées et des résultats obtenus, il faut tout de même noter que la courbe EOTF du mode Filmmaker n’est pas aussi bien suivie que ce à quoi nous nous attendions. Les mesures s’écartent légèrement de la courbe de référence jusqu’à 60 % de la plus haute valeur, ce qui signifie qu’il y a un léger décalage entre les valeurs du signal vidéo et de la luminance proposée. La version testée étant la 3.10.20.

Enfin, le téléviseur couvre l’espace colorimétrique DCI-P3 à 96,40 % et le BT2020 à 72,11 % ce qui est satisfaisant.

LG OLED65G3Gaming : 4 entrées HDMI 2.1 plein pot et un nouveau record d’input lag

Sans surprise, la série G3 reprend exactement les mêmes fonctionnalités et caractéristiques pour le gaming que la précédente, la série G2 déjà extrêmement complète et pouvant satisfaire les joueurs les plus exigeants. On a donc droit à quatre entrées HDMI 2.1 à 48 Gbit/s, les fonctions d’optimisation VRR pour les fréquences variables, la compatibilité FreeSync Premium, G-Sync de Nvidia et le support de la technologie de réduction du temps de latence ALLM. La série G3, comme les précédentes, dispose d’un accès aux plateformes de jeu GeForce Now et Utomik.

Cette année, LG a créé des menus spécifiques en fonction des activités que l’on veut pratiquer sur son téléviseur. Pour y accéder, il suffit de lancer la vignette Jeux depuis le menu d’accueil.

Le téléviseur accepte les signaux Ultra HD et le Dolby Vision à 120 images par seconde. Parce que le temps de retard à l’affichage est important, nous avons pu mesurer un input lag de 12,5 ms avec le mode Optimiseur de jeu activé. On peut toutefois descendre plus bas encore en activant, dans les paramètres de l’Optimiseur de jeu, la fonction Renforçateur (pas terrible la traduction) pour atteindre 9,1 ms, soit encore meilleur que l’année dernière (9,5 ms sur la série G2). C’est l’input lag le plus bas du marché dépassant les 9,3 ms de la série LZ2000E de Panasonic. Cela représente moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran, donc parfait pour ne rien manquer.

Comme souvent, le mode Jeu n’est pas vraiment optimal en sortie de carton. C’est toutefois un peu mieux que l’année dernière puisque nous avons pu relever un Delta E moyen de 3,71 (HDR) ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3. Nous avons mesuré un pic de luminosité légèrement inférieur au rendu Filmmaker, de 1282 cd/m². Cette année, pour la barre de jeu, LG a souhaité que les utilisateurs puissent entièrement personnaliser les paramètres. Ceux qui sont présents dans le menu classique sont grisés à la faveur des réglages proposés dans le menu Optimiseur de jeu. Un très grand nombre de réglages peuvent être effectués jusqu’à pouvoir changer la couleur de l’interface.

LG OLED65G3Audio : un rendu trop plat même s’il est chaud

Pour la partie audio, comme la précédente série, celle-ci embarque un système 4.2 canaux. Il y a quatre haut-parleurs de 10 watts chacun et un woofer de 20 watts. Il est possible de lancer un processus de calibration. Le téléviseur est compatible Dolby Audio et Dolby Atmos. Bonne nouvelle, cette année, le DTS est disponible.

Le son du téléviseur LG 65G3 est relativement chaud, notamment pour les programmes TNT. Il manque toutefois de punch et les explosions dans les films peinent réellement à nous transporter tellement elles font l’effet d’un pétard mouillé. Comme l’an passé, l’équilibre général est assez bon avec une bonne tonalité des voix. Toutefois, nous les avons trouvées légèrement étouffées parfois, ayant du mal à clairement entendre certains échanges chuchotés et certaines voix se perdant un peu sur les sons d’arrière-plans comme si la séparation n’est pas si effective. On apprécie les effets de position ainsi que l’écoute à faible volume qui reste agréable. Sans effet de plafond, latéraux et manquant de punch, nous conseillons vivement de lui associer une barre de son, a minima pour accompagner la somptueuse image produite par ce téléviseur.

Notez que cette année, LG propose une fonction semblable à la technologie Q-Synphony de Samsung. Baptisée WoW Orchestra, elle permet d’utiliser conjointement les haut-parleurs d’une barre de son LG et ceux du téléviseur pour proposer un son nettement plus immersif. N’ayant pas de barre de son de la marque pour tester cette fonctionnalité, sachez que nous avons pu en avoir une démonstration. Cela demande des tests plus poussés, mais nos premières impressions sont assez bonnes quant à l’immersion. Il faudra vraiment voir pour le côté spatialisé en testant avec différentes sources connues, chose que nous n’avons pas pu réaliser lors de la session proposée par les équipes de LG.

LG OLED65G3Interface : du nouveau pour WebOS 23

Pour ces modèles 2023, et uniquement, ceux-là, les précédents ne pouvant malheureusement pas profiter d’une rétrocompatibilité, LG propose la nouvelle version de son système WebOS 23.

Le menu d’accueil se présente, comme la précédente, en plein écran, mais elle affiche des vignettes (Quick Card) correspondant à des activités : Télétravail, Tableau de bord maison, Sports, Jeu, Musique.

Dans chaque univers, LG propose des outils adaptés. Télétravail permet d’accéder aux différents éléments pour travailler chez soi avec, par exemple, la possibilité de connecter facilement des périphériques (clavier et souris). Le pointeur de la télécommande Magic Remote se transforme alors en pointeur de la souris pour naviguer plus facilement. Des applications sont directement accessibles dans l’interface comme Gmail, par exemple ou encore Drive, etc.

Une fois revenu sur l’interface d’accueil, en appuyant sur la touche Retour de la télécommande, on revient immédiatement au sein du dernier Hub consulté ou de la dernière application utilisée, le cas échéant. La Quick Card Sport permet d’afficher l’ensemble des résultats sportifs et de configurer les notifications pour être prévenu des résultats de son équipe préférée.

Il y a également les Quick Card Jeux et Musique.

Le tableau de bord est toujours disponible permettant d’accéder aux différents objets connectés présents dans la maison. On peut donc directement gérer les fonctions de ces appareils depuis le téléviseur, sans avoir à bouger de son canapé.

Sous WebOS 23, l’affichage des notifications a changé d’apparence avec une présentation qui s’apparente plus à celle que l’on peut voir sur un smartphone, dans le coin haut à droite de l’écran.

Dans le coin supérieur opposé, une nouvelle interface permet d’afficher les paramètres rapides du téléviseur. On peut rapidement y changer le mode d’image, le mode de son, la minuterie, le périphérique de la sortie son, etc. De plus, cette interface est personnalisable et on peut ainsi choisir les vignettes que l’on veut y voir figurer, chacune correspondante aux différentes fonctions.

L’une des grandes nouveautés de cette version 2023, c’est le mode d’image personnalisé. Le téléviseur affiche sept séries de six images. L’utilisateur choisit une ou deux images qu’il préfère pour chaque série avant de passer à la suivante. Au bout de la procédure, le téléviseur indique quel type d’image l’utilisateur privilégie et configure automatiquement les paramètres d’image pour correspondre à ses attentes en proposant un mode personnalisé. Celui-ci peut être appliqué sur les autres modes d’image. Il est ainsi possible d’avoir du Dolby Vision Image personnalisée, par exemple.

La barre de jeu proposée depuis deux ans maintenant sur les TV LG est toujours disponible. Elle est entièrement personnalisable.

Enfin, notez que WebOS 23 est compatible avec le protocole domotique Matter, ce qui signifie que tous les objets connectés supportant cette technologie peuvent être contrôlés via l’interface du téléviseur.
À l’usage, l’interface est agréable à parcourir. Le système propose une bonne fluidité et une réactivité satisfaisante.

La télécommande, identique à la précédente et toujours pas rétroéclairée

La télécommande fournie avec le téléviseur est strictement identique à celle de l’année dernière. Elle est infrarouge et Bluetooth, intégrant un microphone. Il y a toujours le système de gyroscope qui permet de promener un pointeur à l’écran comme avec une Wiimote pour cliquer sur les différents menus et paramètres. Il y a 4 services de streaming immédiatement accessibles depuis des boutons dédiés : Netflix, Prime Video, Rakuten TV et Disney+ ainsi que pour les assistants Google et Alexa. La télécommande est très ergonomique, mais on regrette toujours qu’elle ne soit pas rétroéclairée.

LG OLED65G3Consommation

Pour la consommation électrique, nous avons mesuré ce que consommait le téléviseur pendant la diffusion d’une série, « Les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Cinéma. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le LG 65G3 consomme 61 Wh. Cette consommation est tout à fait raisonnable lorsqu’on sait que la série précédente G2 en 65 pouces aussi, mais nettement moins lumineuse, consommait 54 Wh dans les mêmes conditions.

Pour la série en HDR (Dolby Vision plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne impressionnante de 60 Wh sachant que la TV White OLED la plus lumineuse de l’année dernière, la Panasonic TX-65LZ2000E en 65 pouces, consommait 75 Wh dans les mêmes conditions.

La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode Toujours prêt activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux.

LG OLED65G3Prix et date de sortie

La série LG G3 est déclinée en 55, 65, 77 et 83 pouces pour des prix respectifs de 2699 euros, 3599 euros, 5099 euros et 7499 euros.

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