OpenAI, créateur de ChatGPT, a signé un contrat, lundi 29 avril, avec le Financial Times (FT) : la start-up américaine d’intelligence artificielle (IA), accusée par d’autres médias de violation du droit d’auteur, pourra licencier des contenus du quotidien britannique. L’accord permettra à ChatGPT de fournir à ses utilisateurs « des résumés d’actualités attribués au Financial Times, des citations et des liens [vers le site du journal] en réponse aux questions pertinentes », explique un communiqué du FT. En « incorporant le journalisme du FT », ce « partenariat stratégique » va aider à améliorer l’utilité des modèles d’OpenAI, assure le média.
Les « modèles » sont la technologie sous-jacente aux interfaces d’IA générative, qui permettent de produire des textes, images ou autres sur simple requête de l’utilisateur, et en langage courant. Ils suscitent énormément d’enthousiasme depuis fin 2022, mais aussi beaucoup d’inquiétudes, car les géants de la Silicon Valley ont récolté des quantités astronomiques de données sur Internet pour les « entraîner ».
De nombreux auteurs, artistes et sites d’information accusent ces entreprises de violation du droit d’auteur. Fin décembre, le New York Times a lancé des poursuites contre OpenAI et Microsoft, principal investisseur de cette start-up. Mais, ces derniers mois, le créateur de ChatGPT a entrepris de passer des accords de licence de contenus avec des médias – dont Le Monde, mais aussi l’agence de presse AP, le conglomérat espagnol Prisa Media et le groupe allemand Axel Springer – pour enrichir ses modèles.
Un partenariat entre Axel Springer et Microsoft
Le groupe Axel Springer, éditeur du tabloïd Bild, a annoncé lundi un nouveau partenariat majeur dans l’intelligence artificielle, cette fois-ci avec l’éditeur de logiciels Microsoft, en se faisant rémunérer contre une mise à disposition de ses contenus. Ce partenariat stipule notamment qu’« Axel Springer travaillera avec Microsoft pour tester des expériences de “chat” innovantes basées sur l’IA dans lesquelles les utilisateurs pourront être informés et interagir avec le contenu journalistique d’Axel Springer ».
« Il est évidemment juste que les plateformes d’IA paient les éditeurs pour l’utilisation de leur matériel », a commenté pour sa part John Ridding, le patron du Financial Times, cité dans le communiqué du média. « OpenAI comprend l’importance de la transparence, de l’attribution [des sources] et de la rémunération, qui sont toutes essentielles pour nous. Dans le même temps, il est clairement dans l’intérêt des utilisateurs que ces produits contiennent des sources fiables », a-t-il ajouté.
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