News astuce Clé à molette Resident Evil 4 Remake : comment réussir l'énigme de la chambre froide ?
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Si vous avez assez joué à Resident 4, vous savez désormais que le jeu est bourré d'énigme. D'ailleurs, dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement à l'énigme de la chambre froide en vous guidant pas à pas pour que vous puissiez en venir à bout.
Où se trouve l'énigme ?
Avant toute chose, précisons que pour tomber sur cette énigme de la chambre froide de Resident Evil 4, vous allez tout de même devoir avancer pas mal dans l'histoire principale. En effet, vous devrez arriver au chapitre 13, dont on vous propose aussi un guide complet si vous le désirez.
Dans ce chapitre 13, vous allez faire pour la première fois la rencontre d'un Regenerador. Pas la peine d'essayer de le tuer, vous l'aurez deviné au nom, ils sont capables de se régénérer. Tirez simplement dans les jambes pour avoir le temps de passer devant.
Attention quand même à son attaque sautée quand il rampe qu'il faudra éviter. Une fois que c'est fait, activez le levier de courant électrique et partez en direction de la chambre froide. Une fois sur place, vous allez devoir ouvrir la première porte à droite.
Pour cela, vous allez devoir utiliser la console d'énergie et c'est là que les choses peuvent devenir un poil compliquées ! Toutefois pas de panique, on va vous donner ci-dessous la procédure à suivre pas à pas si jamais vous voulez avoir directement la solution.
T avec la barre centrale vers le haut
L pointant vers le bas et la droite
T avec la barre centrale vers la gauche
T avec la barre centrale vers la gauche
Pour vous repérer, n'hésitez pas à jeter un œil à l'image ci-dessus. Quoi qu'il en soit, une fois cette énigme résolue, vous aurez accès à une nouvelle pièce. C'est dans celle-ci que vous allez pouvoir trouver le fusil-mitrailleur LE 5, ne vous privez pas et ajoutez-le à votre inventaire.
Il vous reste alors une ultime étape. Revenez dans la pièce principale et placez la carte d'accès dans le module. Attendez que la procédure se fasse et tirez dans les jambes du nouveau Regenerador qui va faire son apparition. Une fois que c'est bon, reprenez la carte et continuez votre aventure.
Récupérez les lunettes au fond de la salle d'incubation et grâce à elle, regardez le Regenerador à droite dans la salle d'incubation. Tirez dessus et vous pourrez la récupérer. Sachez que vous pourrez tuer les autres Regenerador dans la pièce si vous le souhaitez.
La rédaction de 20 Minutes n'a pas participé à la réalisation de cet article.
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Dans un courriel adressé par l'Association des logiciels de divertissement (ESA) à ses membres, l'organisation a expliqué que l'édition 2023 «n'avait pas suscité l'intérêt nécessaire».
L'édition 2023 du salon américain des jeux vidéo E3, l'un des principaux événements mondiaux de l'industrie, a été annulée, ont annoncé jeudi les organisateurs, qui ont laissé planer le doute sur les prochaines éditions. La société événementielle ReedPop, chargée de la mise en place du salon par l'Association des logiciels de divertissement (ESA), a indiqué, sur le site officiel de l'E3, que l'annulation concernait l'ensemble du programme, en présentiel ou en ligne, initialement prévu du 13 au 16 juin.
ReedPop et l'ESA «vont réfléchir à l'avenir de l'E3», ont indiqué conjointement les deux parties. Lancé en 1995 à Los Angeles (Californie), l'Electronic Entertainment Expo réunit chaque année les principaux acteurs de l'industrie des jeux vidéo. L'E3 n'avait pas eu lieu en 2020 pour cause de pandémie, avant de revenir sous forme entièrement virtuelle l'année suivante, puis d'être à nouveau mis entre parenthèses en 2022.
Les organisateurs n'ont pas communiqué publiquement de motifs pour justifier leur décision. Mais dans un courriel adressé par l'ESA à ses membres et relayé par le site spécialisé IGN, l'organisation a expliqué que l'édition 2023 «n'avait pas suscité l'intérêt nécessaire» pour donner vie à un salon «qui aurait rendu compte de la taille, de la puissance et de l'impact de notre industrie».
Depuis plus de dix ans, l'E3 est considéré comme en perte de vitesse, en premier lieu parce que les géants du secteur y présentent de moins en moins leurs nouveautés. Les grands fabricants de console et éditeurs de jeux préfèrent de plus en plus à ces salons professionnels des lancements personnalisés et choisissent souvent d'organiser leurs propres événements.
Xbox, Sony, Nintendo, ou encore l'éditeur français Ubisoft avaient tous choisi de ne pas se rendre à l'E3 cette année, et ce avant l'annulation. D'autres grands rendez-vous ont néanmoins réussi le pari du retour en présentiel après la pandémie, notamment la Paris Games Week, qui a attiré 150.000 visiteurs début novembre Porte de Versailles, ou le Tokyo Game Show, visité par près de 140.000 personnes, en septembre 2022.
News JVTech Netflix va proposer des jeux vidéo sur TV avec un usage inédit de l'iPhone
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Désireux de conquérir de nouveaux clients, notamment du côté du gaming, Netflix s’apprêterait à lancer une nouvelle fonctionnalité permettant de profiter de son catalogue de jeux vidéo sur les TV connectées. Et l’iPhone jouerait un rôle important dans la démarche.
Netflix Games existe depuis 2021 : cette section du catalogue de la plateforme compte plus d’une cinquantaine de jeux à l’heure actuelle, auxquels les abonnés peuvent accéder gratuitement. Cependant, il est important de préciser que cette offre, incluse dans les différentes formules de Netflix, n’est accessible que depuis les appareils mobiles. Il faut donc être doté d’un smartphone ou d’une tablette fonctionnant avec iOS ou Android pour en profiter.
Mais la situation pourrait changer à l’avenir. Différents indices laissent penser que Netflix pourrait, très prochainement, proposer son offre de jeux vidéo sur les téléviseurs connectés.
Netflix utiliserait l’iPhone comme contrôleur de jeux
Steve Moser est un développeur qui passe beaucoup de temps à décortiquer le code source d’applications disponibles au sein d’iOS. Il s’est intéressé au cas de Netflix. Non seulement il a décelé des informations indiquant que le service de streaming pourrait bientôt proposer sa collection de jeux ailleurs que sur mobile, mais il a aussi mis le doigt sur une donnée encore plus intéressante.
Dans le code de l’app Netflix, on peut lire : « Un jeu sur votre téléviseur nécessite une manette pour être joué. Voulez-vous utiliser ce téléphone comme une manette de jeu ? ». Cela laisse clairement entendre que l’iPhone serait utilisable pour jouer à des jeux vidéo sur un grand écran, en le synchronisant avec l’app Netflix disponible sur le téléviseur. On trouve aussi des options « Connecter au jeu », « Utiliser le contrôleur » et « Pas maintenant ».
Netflix wants to make games playable on every device by turning your iPhone into a controller for Netflix running on a TV. Code hidden in their iOS app: "A game on your TV needs a controller to play. Do you want to use this phone as a game controller?" $NFLX cloud gaming soon? https://t.co/ZPl5gyoKkQpic.twitter.com/ilpSJjcxBG
« Netflix veut rendre les jeux jouables sur tous les appareils en transformant votre iPhone en contrôleur pour Netflix fonctionnant sur un téléviseur. Le cloud gaming arrive bientôt sur Netflix ? », spécule le développeur.
Une volonté de Netflix d’étendre son potentiel
Cette hypothèse est corroborée par Mark Gurman chez Bloomberg. Le journaliste, principalement connu pour ses indiscrétions autour d’Apple, affirme que Netflix est bel et bien en train de « tester de nouvelles idées pour étendre son service gaming sur les téléviseurs ».
Apple sera-t-il le partenaire privilégié de Netflix pour cette opération ? Difficile d’imaginer qu’Android soit laissé de côté dans un tel contexte. Il est possible que la plateforme de SVOD privilégie l’iPhone de manière temporaire, ou bien que le service soit proposé sur les deux OS mobiles en même temps. Cependant, dans l’immédiat, rien n’a fuité concernant une proposition similaire au sein de l’application Android.
Fiers de vous annoncer l'arrivée de la magnifique franchise Monument Valley sur Netflix !
Les jeux primés Monument Valley 1 & 2 et d'autres à venir, seront prochainement disponibles via votre app mobile dans l'onglet Jeux. pic.twitter.com/a4CLzbloOY
Officiellement, Netflix n’a encore rien annoncé. Le service se contente actuellement d’étoffer son catalogue de jeux. Monument Valley 1 et 2 comptent parmi les titres les plus récemment ajoutés à son catalogue, qui contient une offre de plus en plus qualitative. À la fin de l’année, le catalogue pourrait avoisiner la centaine de jeux : il sera alors, peut-être, temps d’en ouvrir l’accès sur d’autres supports.
À quoi ressemblera Windows 12 ? Une image ayant fuité il y a quelques mois pourrait nous renseigner. Elle ferait, en creux, office de but à atteindre pour Microsoft au cours de l'année à venir.
« Next Valley », c'est le nom de code utilisé par Microsoft pour qualifier en interne la version de son OS que le commun des mortels surnomme d'ores et déjà Windows 12. Encore mal connue, la prochaine mouture du système paraît désormais un peu moins mystérieuse alors qu'une image en fuite nous renseigne sur l'interface que Microsoft viserait in fine.
Un look toujours plus proche de macOS ?
Comme le rappelle Neowin, cette image avait été publiée par mégarde en octobre dernier. On y découvrait une nouvelle interface avec une barre des tâches flottante et une zone dédiée aux notifications en haut d'écran. Cette dernière manquait toutefois de clarté et de contexte. Une nouvelle version de cette image, beaucoup plus nette, était toutefois dévoilée rapidement après, avec un élément de contexte cette fois très clair : la mention « Next Valley Prototype Design ».
De nouveaux éléments intégrés à la Dev Build 25300, laissent désormais entendre que Microsoft commence à mettre en place des éléments d'interface permettant de se rapprocher progressivement de ce design. Parmi les options ajoutées à cette nouvelle Build : la possibilité de masquer l'horloge de la barre des tâches, mais aussi de masquer l'heure et la date dans la barre des tâches, ou encore de masquer les informations relatives à l'heure et à la date dans le coin de la barre des tâches.
Vous trouverez d'ailleurs, ci-dessous, une capture d'écran montrant le bureau de Windows 11 une fois ces options activées. Difficile de ne pas noter un début de ressemblance avec l'image dévoilée en octobre. Comme le souligne Brad Sams, ancien journaliste et actuel VP de Stardock Software, ces changements semblent avoir été introduits pour permettre à Microsoft de commencer à tester l'interface utilisateur de Next Valley, avec une barre des tâches flottante.
Pour le reste, Panos Panay, directeur produit Windows, avait récemment indiqué que Windows 12 sera un mélange d'expériences basées sur le cloud et l'IA. L'intéressé avait également indiqué que Microsoft progresse lentement vers cet objectif.
D'après Neowin, Windows 12 serait enfin débarrassé de certains éléments comme MSDT et VBScript afin de renforcer sa sécurité. Ce dernier devrait enfin se contenter d'une configuration minimale proche de celle demandée pour Windows 11 actuellement.
Plusieurs éditeurs tels qu'Ubisoft ou Sega avaient récemment annoncé leur absence à la "grand-messe du jeu vidéo" pour organiser leurs propres événements.
Cette année devait marquer le grand retour du premier salon mondial de jeux vidéo. Il n'en sera rien. Initialement prévue du 13 au 16 juin prochain, l'édition 2023 de l'E3 (Electronic Entertainment Expo) n'aura finalement pas lieu.
"ReedPop et l'Entertainement Software Association ont annoncé que l'exposition digitale et physique de l'E3 2023 sont annulées" a sobrement tweeté le compte officiel de l'événement.
Nintendo Direct, State of Play, Ubisoft Forward... Depuis plusieurs années, les fabricants de consoles de jeu et les éditeurs dévoilent leurs prochains jeux vidéo lors de leurs propres événements en ligne ou conférences.
Déjà boudé par PlayStation, l'E3 a vu ces derniers jours plusieurs grandes entreprises du secteur comme Ubisoft, SEGA ou Tencent annuler leur venue à ce qui était qualifiée il y a encore quelques années de "grand-messe du jeu vidéo".
News astuce La honte de la famille Salazar Resident Evil 4 Remake : comment terminer cette requête ?
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On vous le dit depuis sa sortie, Resident Evil 4 est un jeu qui est riche en contenu, notamment pour tout ce qui va concerner les quêtes et objectifs annexes. Dans cet article, on vous parle justement de l'une de ces quêtes, "La honte de la famille Salazar" et on vous guide pour en venir à bout.
On vient de vous le dire, Resident Evil 4 est un jeu qui est bourré de quêtes et d'objectifs annexes. Toutefois, ici, nous allons nous intéresser à une quête bien particulière, à savoir "La honte de la famille Salazar". Celle-ci se trouve dans les derniers chapitres du jeu.
Pour être tout à fait précis, vous allez devoir vous rendre dans le Chapitre 12 dont on vous propose de retrouver le guide complet si jamais vous étiez coincé. Une fois sur place, attendez d'arriver au niveau du marchand qui va alors vous donner cette fameuse quête.
L'idéal est d'aller abîmer le portrait de Salazar et qui de mieux que Léon pour réaliser cette tâche. Acceptez cette demande de la part du vendeur et vous pourrez continuer votre aventure jusqu'à arriver au niveau de la salle du trône où la quête commence réellement.
C'est assez logique, mais c'est effectivement au niveau de cette salle du trône que va se trouver le portrait. Une fois que vous y êtes, dirigez-vous vers le trône, puis allez sur votre gauche où vous trouverez le portrait qu'il vous suffira d'abîmer pour valider la quête.
Pour cela, pas besoin de mettre un coup de couteau ou bien de gâcher vos munitions, il vous suffit de vous servir d'un œuf de poule. Ça tombe bien, car il y a justement quelques poules au niveau du trône qui vont lâcher périodiquement un œuf. Attendez donc simplement que ce soit le cas.
D'ailleurs, comme on vous le précisait dans notre article sur les easter eggs, ces œufs peuvent être consommés pour se redonner des PV, mais aussi vendus ! Quoi qu'il en soit, pour venir à bout de cette quête "La honte de la famille Salazar", vous n'avez plus qu'à jeter cet œuf de poule sur le tableau.
News jeu Resident Evil 4 Remake : combien de chapitres et combien de temps pour le finir ?
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Vous souhaitez connaître la durée de vie du remake de Resident Evil 4 ? Ou bien vous êtes bien plus intéressé par le nombre de chapitres qu’il détient ? Dans cet article, on fait le point sur ce sujet.
La durée de vie d’un jeu dépend de beaucoup de paramètres : les énigmes, les adversaires, la difficulté sélectionnée, l’exploration, la taille de la carte et de bien d’autres choses. Ainsi, il existe plusieurs durées de vie pour un jeu et le dernier titre de Capcom ne déroge pas à la règle.
Avec une durée de vie déjà très satisfaisante à sa sortie en 2005, combien de temps faut-il pour percer tous les secrets de la campagne de Resident Evil 4 (2023) ?
Quelle est la durée de vie de Resident Evil 4 Remake ?
La durée de vie moyenne pour Resident Evil 4 Remake est d’une petite vingtaine d’heures si vous souhaitez simplement suivre le fil rouge de l’histoire avec un niveau de difficulté normal. Or, ce chiffre grossit si vous préférez un mode de difficulté élevé ou bien si vous partez en quête du 100%. Dans ce cas, il faudra alors compter une bonne trentaine d’heures pour venir à bout du titre de Capcom.
Toutefois, la durée de vie globale risque d’être allongée à l’avenir avec l’arrivée de nouveaux contenus. Le Mode Mercenaire, qui va gratuitement faire son arrivée le 7 avril prochain, va assurément ajouter quelques heures supplémentaires au titre initial. Mais celle-ci va encore s’étirer avec l’aventure alternative d’Ada Wong. En toute logique, les joueurs seront en mesure de vivre des passages inédits avec la vision de cet agent secret. Cependant, il sera vraisemblablement nécessaire de passer à la caisse pour en profiter.
Capcom ne semble pas vouloir faire grâce de son initiale gratuité. Ce contenu, autrefois inclus dans la version originale du jeu, ne semble pas exister dans la liste des mises à jour gratuites selon les dernières rumeurs. Ce DLC serait bien plus important que l'original, ainsi cela pourrait expliquer la fin de sa gratuité.
De combien de chapitres se dote Resident Evil 4 Remake ?
Resident Evil 4 Remake se dote de 16 chapitres que vous pouvez retrouver dans notre soluce. Le découpage du scénario principal se voit être totalement différent du titre paru en 2005, ce qui a pu dérouter les amateurs de la licence. Or, ce nombre de chapitres pourrait bien augmenter en prenant en considération l’arrivée du DLC Separate Ways. Ce dernier est prévu pour être bien plus conséquent que l’original, alors il faudra compter quelques chapitres supplémentaires bien qu’il s’agisse d’un contenu additionnel. Toutefois, tout dépendra de votre envie ou non de payer pour celui-ci.
Sommaire de tous nos guides et astuces pour Resident Evil 4
Emmanuel Macron en éboueur, le pape en doudoune... Différencier les images générées par IA de la réalité devient de plus en plus difficile. Voici quelques conseils pour éviter de se faire avoir.
Au premier coup d'œil, la plupart des images virales de ces derniers jours paraissent réelles. Mais le premier moyen de faire la différence, c’est simplement de s’arrêter et de regarder d’un peu plus près.
Par exemple, cette image censée montrer l'arrestation de Donald Trump. En la voyant passer rapidement sur les réseaux sociaux, l'image peut passer pour un cliché pris dans le feu de l'action. Mais si on zoome, certains détails mettent rapidement la puce à l'oreille.
Par exemple, les mains à droite de l'image: certaines ont seulement 4 doigts, ou ont l'air étrangement translucides.
Et ce n'est pas un cas isolé. Même si elles se sont améliorées dernièrement, les IA comme Midjourney ont encore des problèmes avec les mains ou les dents, y compris dans la photo du pape François qui a tant fait parler. Pour savoir si une image a été générée par IA, c'est la première chose à regarder.
Des textes illogiques
Un autre point faible actuel de ces IA, c'est le texte. Quand elles essaient de reproduire des panneaux, des pancartes, des enseignes... Elles créent souvent des suite de symboles inexistants ou complètement illogiques. Comme dans cette image censée représenter Donald Trump en prisonnier, en train de lire un livre indéchiffrable.
· Repérer les détails incohérents
Mais certaines images créées par IA ne présentent ni texte étrange ni mains ratées. Il faut donc sortir la loupe et partir à la recherche du détail incohérent.
Car il y en a presque toujours un: une forme étrange, comme dans cette image censée montrer un policier en train d'enlacer une manifestante, avec un feu de circulation bicolore en arrière-plan...
Des personnes à l'arrière-plan mal définies ou dont le visage semble avoir fondu...
Ou des textures irréelles, avec "le grain de la photo qui lui donne une texture plate", comme l'explique au Figaro Tina Nikoukhah, docteur en traitement d'images à l'École normale supérieure de Paris-Saclay. De quoi donner aux personnages centraux des airs de statue de cire.
· Faire une recherche par image
Une autre méthode simple: utiliser la recherche inversée sur l'image. La personne qui l'a publiée à l'origine a pu préciser qu'il s'agissait d'une image générée par IA. Si elle n'apparaît quasiment nulle part ailleurs, ou dans des publications qui n'expliquent jamais sa provenance, cela peut vous mettre la puce à l'oreille. Et si des articles l'identifient déjà comme la création d'une IA, il reste peu de doutes sur son origine.
Enfin, certaines IA laissent volontairement une trace de leur passage. Dall-E, par exemple, ajoute toujours une signature sous la forme d'une bande multicolore en bas à droite de ses créations.
Mais ce n'est pas parce que cette bande est absente que l'image est authentique: les autres IA comme Midjourney ne laissent pas de trace aussi visible, et le créateur de l'image peut la redimensionner ou la modifier pour cacher cette signature. Dall-E n'est de toute façon pas l'IA la plus utilisée pour créer des "fakes" réalistes.
"Ces erreurs seront rapidement corrigées, si elles ne le sont pas déjà", s'inquiète Tina Nikoukhah, docteur en traitement d'images à l'École normale supérieure de Paris-Saclay.
La chercheuse explique que la solution idéale serait d'obliger toutes les IA à apposer une signature plus ou moins visible à l'œil nu sur leurs créations. Mais le défi est de taille: il faudrait trouver une signature qui ne serait pas brouillée par quelques modifications basiques de l'image, imposer cette mesure aux géants de l'IA basés à l'étranger, ainsi qu'aux logiciels "open source" de plus en plus nombreux et que tout le monde peut modifier à sa guise. La méthode la plus efficace reste donc encore la vigilance humaine.
Elle appartient à l'un des systèmes stellaires les plus prometteurs pour la recherche de vie extraterrestre : l'exoplanète Trappist-1b a été sondée par l'instrument Miri du télescope James-Webb, à la recherche d'une atmosphère. Que nous révèlent ses données recueillies ?
Située à 40,5 années-lumièreannées-lumière de la Terre, l'étoile Trappist-1 intrigue les astronomesastronomes depuis sa découverte en 1999. En effet, cette étoile naineétoile naine rouge abrite au moins sept exoplanètes, toutes ayant des caractéristiques proches des planètes rocheusesplanètes rocheuses de notre Système solaireSystème solaire : taille, masse, ou encore densité ! Parmi elles, trois se trouvent dans la zone habitable, celle qui permettrait la présence d'eau à l'état liquideliquide.
C'est pourquoi l'une des premières missions du télescopetélescopeJames-Webb a été de se concentrer dessus, et de pointer son instrument MiriMiri vers cet intriguant système planétaire. Il a ainsi pointé son viseur vers Trappist-1b, l'exoplanèteexoplanète la plus proche de l'étoile. Les résultats viennent juste d'être publiés dans Nature. « Ces observations tirent vraiment parti de la capacité infrarougeinfrarouge moyen de Webb », détaille Thomas Greene dans un communiqué de l'ESA, astrophysicienastrophysicien au centre de recherche Ames de la NasaNasa et auteur principal de l'étude. « Aucun télescope précédent n'avait la sensibilité nécessaire pour mesurer une lumière infrarouge moyenne aussi faible ».
Trappist-1b n'a pas d'atmosphère significative
D'un diamètre similaire à celui de la Terre, Trappist-1b se situe cependant bien plus proche de son étoile, avec une distance à son étoile 10 fois moindre que celle de entre MercureMercure et le SoleilSoleil. Mais, du fait de son étoile, une naine rouge dont le rayonnement est bien inférieur à celui du Soleil, une naine jaunenaine jaune, la lumière qu'elle reçoit est sensiblement similaire, équivalente à 4 fois celle de la Terre. Surtout, « cette planète est verrouillée par les maréesmarées, avec un côté faisant face à l'étoile à tout moment et l'autre dans l'obscurité permanente, explique Pierre-Olivier Lagage du CEA, coauteur de l'article. S'il y a une atmosphèreatmosphère pour faire circuler et redistribuer la chaleur, le côté jour sera plus frais que s'il n'y a pas d'atmosphère ».
C'est justement ce qu'ont cherché les scientifiques : en utilisant une technique appelée spectroscopie d'éclipseéclipse secondaire, ils sont parvenus à mesurer le changement de luminositéluminosité du système lorsque la planète passe derrière l'étoile. Ensuite, il est possible de revenir à la luminosité de la planète en soustrayant la mesure durant l'éclipse à celle sans éclipse. Le tout dans l'infrarouge grâce à l'instrument Miri de James-Webb, qui correspond au rayonnement thermique. Cette luminosité peut ensuite être reliée à la température de l'étoile, donc à la présence - ou non - d'atmosphère !
Les résultats sont plutôt décevants : il n'y en a pas ! « Nous avons comparé les résultats à des modèles informatiques montrant ce que devrait être la température dans différents scénarios, détaille Elsa Ducrot, scientifique au CEA et coauteure de l'étude. Les résultats sont presque parfaitement cohérents avec un corps noircorps noir constitué de roche nue et sans atmosphère pour faire circuler la chaleur. Nous n'avons pas non plus vu de signes d'absorptionabsorption de la lumière par le dioxyde de carbonedioxyde de carbone, ce qui serait apparent dans ces mesures ».
« Une étape vraiment importante dans l'histoire de la découverte d'exoplanètes »
Si ce résultat n'est pas positif, il permet en revanche de confirmer les capacités de James-Webb, et reste très encourageant pour la suite. Car, pour la toute première fois, une exoplanète tempérée a été caractérisée. « Il y avait une cible que je rêvais d'avoir, ajoute P. Lagage. Et c'était celle-ci. C'est la première fois que nous pouvons détecter l'émissionémission d'une planète rocheuse et tempérée. C'est une étape vraiment importante dans l'histoire de la découverte d'exoplanètes ».
Par la suite, d'autres planètes du système Trappist-1, ou même d'autres systèmes planétaires seront sondés de la même façon. En particulier autour des naines rouges, les étoiles les plus probables pour la détection de vie extraterrestre. « Il y a dix fois plus de ces étoiles dans la Voie lactéeVoie lactée qu'il y a d'étoiles comme le Soleil, et elles sont deux fois plus susceptibles d'avoir des planètes rocheuses que des étoiles comme le Soleil, conclut T. P. Greene. Mais ils sont aussi très actifs -- ils sont très brillants quand ils sont jeunes et ils émettent des fuséesfusées éclairantes et des rayons Xrayons X qui peuvent anéantir une atmosphère ».
Outre le Razr 2022, le Edge 30 Ultra est le smartphone le plus ambitieux de Motorola depuis 2020. Ultra complet. Ultra puissant. Et plutôt beau garçon, le Edge 30 Ultra mériterait, comme bien d’autres modèles de la marque, d’être mieux considéré. Car, même si son prix frôle les 900 euros, il propose un rapport qualité-prix largement plus intéressant que la plupart de ces concurrents directs. Quels sont ces arguments ? Pour répondre, nous l’avons testé pendant plusieurs mois.
Le constat est dur : Motorola est une marque qui n’arrive pas à se détacher de cette image vieillissante et has-been. Et pourtant, nous ne cessons de le répéter dans nos colonnes : les produits de Motorola profitent d’une bonne construction, d’un positionnement tarifaire agressif et de fiches techniques complètes. Oui, les produits de Motorola ne sont pas irréprochables. Mais souvent, vous ne trouverez pas mieux au même prix.
Nous en voulons pour preuve le Motorola Moto G200, testé fin 2021 dans nos colonnes : il était à l’époque le smartphone sous Snapdragon 888+ le moins cher du marché. Et si vous étudiez le reste du catalogue de Motorola, vous trouvez quelques perles rares : le Razr 2022, le Edge 20 ou encore le Edge 30 Pro. Voilà une belle brochette qui ne va certainement pas cesser de grandir. Le Edge 30 Ultra, le plus ambitieux des Edge à ce jour, peut-il prétendre à intégrer cette liste ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce test complet et (très) longue durée.
Prix et date de disponibilité
Le Edge 30 Ultra est le plus onéreux des smartphones de Motorola, hors téléphone pliant. Son prix public conseillé s’élève à 899 euros, soit 100 euros de plus que le Edge 30 Pro. Il n’existe qu’une seule configuration avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage. Il se décline en deux coloris, noir (présenté ici) et blanc. Motorola est encore l’une des seules marques à proposer son smartphone le plus évolué sous la barre des 1000 euros.
Vis-à-vis de sa fiche technique, le Edge 30 Ultra profite d’un prix cohérent. Ses concurrents les plus directs sont le Xiaomi 12T Pro et le Xiaomi 13, le OnePlus 10T et le OnePlus 11, le Realme GT2 Pro, ou encore le Find X5 d’Oppo. Tous sont commercialisés, à configuration égale (ou proche), entre 799 euros et 849 euros, sauf le Find X5 et le Xiaomi 13 qui sont proposés à 999 euros.
Parmi eux, le plus proche du Edge 30 Ultra est le Xiaomi 12T Pro. Il est vendu 100 euros moins chers que le modèle de Motorola, mais quelques concessions, notamment au niveau photo, sont très lourdes. À tel point que le rapport entre le prix et l’expérience utilisateur est meilleur du côté de Motorola. Nous vous dirons pourquoi dans ce test.
Le Motorola Edge 30 Ultra est d’ores et déjà disponible. Vous pouvez le trouver sur la boutique officielle de Motorola (ainsi que celle de Lenovo, la maison-mère de la marque), mais également chez certaines enseignes habituelles, notamment Boulanger, Darty, Fnac, Cdiscount et Amazon.
Dans la boîte, vous retrouvez le téléphone, bien évidemment, ainsi que quelques accessoires. Une coque en plastique souple pour protéger le mobile dès sa sortie de boîte. Un câble USB-C vers USB-C pour brancher le mobile. Et un chargeur adapté à la puissance acceptée par le smartphone. C’est de plus en plus rare dans les boîtes des téléphones haut de gamme. Merci Motorola de continuer à en fournir. En revanche, nous regrettons la suppression des écouteurs filaires. Notez aussi que la boîte du Edge 30 Ultra est en carton recyclé sans film plastique.
Design
Ergonomiquement, le Edge 30 Ultra respire l’expérience premium. C’est un très beau téléphone, même si, comme toujours, chacun ses goûts. Et nous ne les discuterons pas. Le Edge 30 Ultra est habillé de verre minéral Gorilla Glass 5 de Corning à l’arrière, comme à l’avant, ce qui n’est pas le cas du Edge 30 Pro qui se contentait de Gorilla Glass 3 à l’avant (et toujours du Gorilla 5 à l’arrière). Ici, le verre est travaillé avec un effet irisé très sympa (qui nous rappelle Oppo Glow). Le toucher satiné est très agréable. Et ce revêtement ne retient pas les traces de doigt. En revanche il est assez glissant.
Toujours à l’arrière, vous pouvez constater que le Edge 30 Ultra ne reprend pas le module photo ovoïde du Edge 30 Pro. Il intègre un module rectangulaire plus classique, séparé en trois parties distinctes. Une première partie où vous retrouvez un énorme objectif photo. Une deuxième partie avec deux capteurs secondaires plus petits. Et une dernière partie qui flanque verticalement les deux autres où vous retrouvez le flash et quelques informations sur le capteur principal.
Deuxième grande différence avec le Edge 30 Pro, le Edge 30 Ultra profite d’un châssis (et donc de tranches) en aluminium. C’est beaucoup plus qualitatif que le polycarbonate du modèle Pro. Nous avions regretté la présence d’un tel matériau dans un smartphone dont le prix de vente frôle les 800 euros. Le faux pas est ici rattrapé, même si cela alourdit la facture. Toujours sur les tranches, le Edge 30 Ultra repositionne les boutons matériels aux bons endroits et supprime le lecteur d’empreinte digitale latéral. Le capteur biométrique est désormais sous l’écran. Expérience premium oblige !
Autre grande différence entre le Edge 30 Pro et le Edge 30 Ultra : l’écran. Sans entrer dans les détails techniques que nous verrons dans la partie suivante de ce test, cette dalle est ici incurvée et ses bordures sont quasi inexistantes. Cela change forcément la lisibilité de certains contenus. Mais cela change surtout la prise en main : le smartphone est quasiment le plus fin en largeur que son prédécesseur et pratiquement tous ses concurrents avec un écran de même taille : 73,5 mm de large pour le Edge 30 Ultra, contre 74,1 mm à 76 mm pour les autres, sauf le Find X5 qui atteint 72,6 mm. Il est également le plus petit en hauteur (162 mm). Il est l’un des plus fins (8,4 mm) et l’un des seuls de sa catégorie à ne pas dépasser les 200 grammes sur la balance.
L’écran du Edge 30 Ultra intègre aussi un poinçon pour le selfie. Il est centré sur la bordure supérieure et souligne l’écouteur téléphonique presque invisible. En outre, la surface avant du téléphone est couverte d’une protection préinstallée en usine. Le Edge 30 Ultra est donc un smartphone très agréable à regarder, mais aussi à tenir en main. Contrairement au Edge 30 Pro, les boutons matériels sont bien placés, le lecteur d’empreinte est sous l’écran, l’aluminium domine les tranches et le verre minéral est agréable sous les doigts. C’est une vraie réussite.
Écran
Entrons maintenant dans les détails de l’écran. Nous avons vu dans la partie précédente de ce test que la dalle est incurvée, réduisant la largeur du produit et réduisant considérablement les bordures. Des bordures qui sont désormais quasiment inexistantes, même en haut et en bas du téléphone. C’est assez impressionnant. Et ça change considérablement face au Xiaomi 12T Pro dont la dalle est totalement plate. Mais, techniquement, cet écran vaut également le détour.
Vous retrouvez ici une dalle P-OLED en provenance de LG Display. Les caractéristiques d’un écran P-OLED sont assez proches de celles d’un écran AMOLED : les taux de contraste sont infinis, la consommation d’énergie est maitrisée et le HDR est prononcé. La taille est 6,67 pouces, comme le Xiaomi 12T Pro (et 0,03 pouce de moins que le Edge 30 Pro). C’est une taille très confortable. D’autant que l’écran incurvé permet une utilisation à une main plus facile.
La définition est Full HD+ pour une résolution très légèrement inférieure à 400 pixels par pouce. Il est vrai que nous sommes habitués à des résolutions supérieures à 400 pixels par pouce. Mais, au quotidien, cela suffit vraiment pour profiter de tous les contenus, qu’ils soient audiovisuels, photographiques, sociaux ou ludiques. L’écran est compatible HDR10+. C’est un standard bien implanté dans le haut de gamme. Nous aurions bien aimé la compatibilité avec Dolby Vision. Mais ce n’est pas pénalisant.
Le taux de rafraichissement peut atteindre les 144 Hz au maximum, ce qui est très bien, notamment pour le gaming et le surf sur le web. Vous avez trois réglages possibles : 144 Hz en permanence, 60 Hz en permanence (pour économiser de la batterie) ou automatique (pour conjuguer autonomie et fluidité). Ce dernier dispose de deux paliers intermédiaires supplémentaires : 90 Hz et 120 Hz. Mais il ne peut passer sous la barre des 60 Hz pour les images fixes. Et c’est dommage.
Côté couleur, le Edge 30 Ultra propose deux modes : couleurs naturelles et couleurs saturées. La colorimétrie est plutôt bien respectée dans le premier mode avec un Delta E de 1,9 seulement. La température moyenne des couleurs est quasi idéale, à 6530°. À quelques degrés, c’est le score parfait ! En passant dans le second mode, les couleurs sont plus vives. Le Delta E passe à 4, ce qui n’est pas très bon (mais c’est un symptôme de ces modes qui privilégie le bleu et le vert pour flatter les yeux). La température frôle les 7465°, pour un blanc qui tire vers le bleu.
Finissons avec la luminosité. En mode automatique, en extérieur, sous le soleil, Motorola promet des points de lumière à 1250 nits. C’est dans la moyenne du haut de gamme en 2022/2023. Sur l’ensemble de la dalle, attendez plutôt 1000 nits en extérieur et en automatique. En réglage manuel, les modes « couleurs naturelles » et « couleurs saturées » proposent la même luminosité maximale à 550 nits. Nous considérons que c’est bien à partir du moment où la dalle est capable de passer au-dessus des 500 nits. Et c’est le cas ici.
Interface
Comme toujours chez Motorola, le Edge 30 Ultra fonctionne avec une version dont l’ergonomie n’a été que très peu altérée. Cela veut dire que Motorola reprend ici environ 95 % de l’interface Android pure. À part les Pixel, aucune autre marque de smartphone ne respecte autant les prérequis de la firme de Mountain View. Ce qui apporte de la fluidité, de la stabilité, une grande compatibilité et de la simplicité.
Une simplicité qui s’exprime par le nombre restreint d’applications préinstallées. Un exemple concret : il n’y a pas de galerie chez Motorola, contrairement à Oppo, Xiaomi ou Samsung. La marque préfère installer Google Photos. Il y a seulement deux applications commerciales ici : TikTok et Facebook. Un choix intéressant : Motorola cible les jeunes, mais n’oublie pas les moins jeunes, ceux qui ont connu « Moto » à la grande époque.
Simplicité, certes, mais complétude également, puisque l’interface du Edge 30 Ultra, comme celle des autres téléphones de la marque, profite de quelques ajustements discrets, mais non négligeables. Nous retrouvons « Ready For », l’application pour transformer le téléphone en ordinateur (comme Samsung DeX), « Moto », un accès unique pour paramétrer l’interface, les performances et l’interactivité du mobile, « Jeux », un logiciel pour adapter le comportement du téléphone quand vous jouez, etc.
Vous retrouvez aussi tous les paramètres supplémentaires d’accessibilité, comme la division de l’écran pour afficher deux applications simultanément, la mise en marche de la lampe torche en un mouvement de poignée, la capture d’écran à trois doigts, la personnalisation des touches matérielles selon certains scénarios, etc. De nombreux outils sont donc disponibles pour personnaliser l’expérience du Edge 30 Ultra.
Le smartphone ayant été annoncé en septembre 2022, le Edge 30 Ultra fonctionne sur Android 12. Depuis, le téléphone a bénéficié de nombreuses mises à jour, comprenant notamment tous les patchs de sécurité. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les signatures de février 2023 ont été déployées sur le Edge 30 Ultra. Motorola suit donc plutôt bien les versions d’Android.
Et la marque améliore aussi le support des mises à jour. Le Edge 30 Ultra est le premier smartphone haut de gamme de Motorola à supporter 3 ans de mise à jour d’Android. Même le Razr 2022 ne profite pas de cela. Mais attention, il y a une subtilité. En effet, vous aurez remarqué que le Edge 30 Ultra est lancé sous Android 12. Et à l’heure où nous écrivons ces lignes, la mise à jour n’a pas été poussée. La concurrence a déjà poussé Android 13 sur ses flagships. Il y a donc un décalage d’expérience.
Trois ans de mise à jour, cela veut dire que, théoriquement, le Edge 30 Ultra profitera de 3 versions majeures d’Android. Mais ce n’est qu’une théorie, compte tenu de la date de lancement du Edge 30 Ultra. Nous pensons qu’Android 13 et Android 14 sont assurés d’y être poussés. Mais il est possible qu’Android 15 ne le soit pas. Ce qui serait décevant. Pourquoi ? Parce que les marques concurrentes promettent de plus en plus quatre ans de mise à jour. C’est le cas de Samsung (sur les S23) et d’Oppo (sur le Find N2 Flip).
Performances
Passons à l’intérieur du téléphone et étudions la plate-forme du Edge 30 Ultra. Le smartphone est équipé du tout puissant Snapdragon 8+ Gen 1. Bien sûr, ce n’est plus le plus puissant des processeurs Qualcomm, puisqu’il a été remplacé par le Snapdragon 8 Gen 2 que vous retrouvez dans la série Galaxy S23, le Xiaomi 13 Pro ou le OnePlus 11. Mais, comme nous l’avons vu précédemment, la différence entre les deux n’est pas très importante (elle n’est pas négligeable non plus).
Et cette puissance suffit largement pour tous les usages modernes : il n’y a en effet pas eu de grande révolution, même dans les jeux vidéo, pour justifier un abandon aujourd’hui de tous les smartphones haut de gamme avec une puce plus ancienne que le Snapdragon 8 Gen 2. La seule vraie grande différence pour les jeux entre les deux dernières générations de SoC Qualcomm : le support matériel du ray-tracing. Et aucun jeu ne supporte encore cette technologie.
Les benchmarks montrent que la plate-forme du Edge 30 Ultra est robuste, même selon les standards de 2023. La différence avec un Galaxy S23, par exemple, est de 10 % sur AnTuTu et 13 % sur Geekbench. Sur 3DMark, la différence est un peu plus marquée : 20 % en moyenne (cela varie de 15 % à 25 % en fonction des tests). Et sur PCMark, le Edge 30 Ultra, grâce à sa ROM Android très légère, parvient à un meilleur score encore que les plates-formes testées dans nos colonnes sous Snapdragon 8 Gen 2. Même le S23 Ultra. Auriez-vous besoin de ce surplus de puissance ? Non. Même pour jouer.
Alors, est-ce un problème d’acheter en 2023 un smartphone sous Snapdragon 8+ Gen 1 ? La réponse n’est pas si simple. En effet, le Snapdragon 8 Gen 2 n’est pas supérieur à son prédécesseur que sur la partie performance, mais aussi sur la partie gestion de l’énergie. Pour une tâche identique, le SD 8 Gen 2 consomme moins d’énergie. Et ça, c’est un plus indéniable. Cela veut dire aussi que, dans le même jeu, le Snapdagon 8 Gen 2 va moins chauffer.
Pour éviter une surchauffe éventuelle du Snapdragon 8+ Gen 1, Motorola (avec Qualcomm) a sécurisé le SoC. Dans les stress tests, la plate-forme ne montera pas plus haut que 40°C. Et la chute de performance est brutale quand la limite est atteinte. Le processeur perd d’un coup entre 45 % et 50 % de puissance. Après cette première chute, les performances restent assez stables, même si elles sont moins élevées.
Rappelons que les stress tests sont des logiciels exigeants qui poussent les SoC dans leurs retranchements. Il ne s’agit pas de conditions « normales ». Au quotidien, le Snapdragon 8+ Gen 1 était, en 2022, un très bon SoC. Pour les applications usuelles. Et pour les usages exigeants, notamment le gaming. Oui, vous pouvez jouer avec le Edge 30 Ultra à tous les jeux du Play Store. Et le téléphone ne chauffera pas. L’expérience est plutôt bonne, même si les hardcores gamers pourraient préférer une plate-forme plus stable.
Autonomie
Avec un tel SoC, la gestion de l’énergie est toujours critique. Et ça l’est d’autant plus sur le Edge 30 Ultra, parce que Motorola a eu une mauvaise idée : la capacité de la batterie est en baisse par rapport au Edge 30 Pro. Et ça, c’est vraiment dommage. La différence n’est pas considérable : 190 mAh, pour atteindre les 4610 mAh. Mais elle est importante. D’abord parce qu’il est toujours un peu décevant de voir une autonomie baisser. Ensuite parce que de nombreux smartphones ont atteint une capacité de 5000 mAh. Voire plus. Nous encourageons dans nos colonnes les constructeurs à tendre vers cette caractéristique.
Bien sûr, baisser la capacité d’une batterie ne veut pas forcément dire qu’une autonomie sera en berne. Voire mauvaise. Cela dépend aussi de toutes les optimisations que le constructeur a prévues pour baisser la consommation d’énergie de la plate-forme, du modem ou de l’écran. Dans le cas du Edge 30 Ultra, l’autonomie est bonne, meilleure qu’avec d’autres téléphones dont la capacité de la batterie varie entre 4500 et 4800 mAh. Selon PCMark, la batterie pourrait tenir deux jours environ en usage standard. C’est mieux que le OnePlus 10T et le Find X5 qui ont chacun une batterie de 4800 mAh. Et c’est mieux que le Edge 30 Pro.
Pour le jeu, le Edge 30 Ultra propose une autonomie comprise entre 4 et 6 heures en fonction de la qualité des graphismes du jeu. C’est un score dans la bonne moyenne du marché, ni plus ni moins. Notez que vous avez quelques réglages dans l’application « Jeux » qui vous permettent d’optimiser l’autonomie de la batterie ou, au contraire, de fluidifier l’expérience. Ces réglages agissent sur la puissance du SoC, sur la définition d’affichage et sur le taux de rafraichissement de l’écran. Ces réglages sont à définir pour chaque jeu gourmand, comme Genshin Impact ou Diablo Immortal, par exemple.
Une fois le smartphone déchargé, il faut passer par la case recharge. Et, comme pour le Edge 30 Pro, vous avez le choix. D’une part la charge filaire, le smartphone acceptant une puissance pouvant monter jusqu’à 125 watts. C’est vraiment beaucoup. En plus, le chargeur est intégré dans la boîte, ce qui est de plus en plus rare. Quand vous utilisez cet accessoire avec le Edge 30 Ultra, vous pouvez recharger le téléphone, de 0 % à 100 % (à partir du téléphone éteint), en 25 minutes seulement. Si vous n’avez que 15 minutes devant vous, vous atteignez 63 %.
Et d’autre part la charge sans fil. Motorola a longtemps été critiqué pour sa lenteur quant à l’intégration de la charge sans fil dans ses modèles haut de gamme. Avec la gamme Edge 30, Motorola rattrape le coup. Et plus encore sur le Edge 30 Ultra, puisqu’il accepte une puissance pouvant monter jusqu’à 50 watts. Vous noterez donc que la puissance acceptée par le Edge 30 Ultra est plus élevée que celle du Edge 30 Pro, que ce soit en charge filaire ou en charge sans fil, pour une expérience premium qui justifie en partie la hausse de prix.
Si la forte puissance de la charge vous inquiète, sachez que Motorola a inclus plusieurs technologies pour préserver la batterie. D’abord, la charge optimisée, qui charge le téléphone jusqu’à 80 % et adapte la charge du reste de la batterie en fonction de vos habitudes. Ensuite, la protection contre les surcharges qui va limiter la charge de la batterie à 80 % quand le téléphone est branché à son chargeur pendant une trop longue durée. Nous aurions bien aimé la charge limitée pour choisir la capacité à charger (80 % ou 90 %) et/ou la charge bridée pour choisir la puissance de charge. Peut-être avec Android 13 ?
Audio
Côté audio, le Edge 30 Ultra n’a pas à rougir face à la plupart des concurrents. Notamment ceux qui s’appuient sur une configuration standard avec deux haut-parleurs asymétriques : un en haut, caché dans l’écouteur téléphonique et un en bas, bien visible sur la tranche du téléphone. Nous incluons dans le lot les Galaxy S23, les iPhone 14, les Xiaomi 13, etc. Les ROG Phone et les Xperia, d’Asus et Sony respectivement, sont parmi les seuls à opter pour une configuration symétrique, offrant une bien meilleure expérience auditive.
Sur le Edge 30 Ultra, cette configuration asymétrique est plutôt bonne. Elle suffit bien pour regarder une vidéo, une série ou un film. Les médiums et les voix sont bien mis en valeur. Et les distorsions ne sont pas trop présentes, même quand le volume est au maximum. Pour écouter de la musique, en revanche, la qualité n’est pas suffisante. Les basses sont peu présentes et les aiguës perdent en précision. Préférez un bon casque pour cela.
L’un des points positifs du Edge 30 Ultra est la prise en charge de Dolby Atmos, comme avec le Edge 30 Pro. D’une part, cela améliore le rendu, que ce soit avec les haut-parleurs ou avec des écouteurs quand ils sont compatibles. Le codec est accompagné par une application dédiée très complète, permettant d’adapter le rendu audio en fonction du contenu. Vous disposez de quatre profils distincts : musique, film, jeu et podcast. Chacun de ces profils est personnalisable. Et changer les paramètres a vraiment un impact sur la qualité d’écoute.
Ensuite, vous avez un profil audio intelligent, qui passe d’un profil à l’autre en fonction de l’application et du contenu. Enfin, vous avez un profil personnalisé qui permet de choisir finement le rendu audio grâce à un égaliseur complet. Vous pouvez toujours passer par des réglages semi-automatiques (voix, basse et aiguë) ou mettre les mains dans le cambouis et choisir la puissance de la dizaine de bandes de fréquence proposées.
En revanche, nous sommes déçus de ne pas voir d’écouteurs filaires dans la boîte. Suite au vote d’une loi autorisant les marques de téléphones à retirer les kits mains libres des emballages, Motorola était l’un des seuls à persévérer avec le Edge 30 Pro. Ce n’était pas le meilleur accessoire audio de tous les temps, bien sûr. Mais ces écouteurs sont corrects, avec de belles rondeurs dans les médiums et des basses qui ne sont pas inexistantes. En plus, ils permettent de profiter du codec Dolby Atmos.
Autre petit point négatif, le Edge 30 Ultra abandonne le micro secondaire dédié à la captation vidéo. Cet élément est présent dans le Edge 30 Pro. Et il disparait ici. On se contentera donc du micro principal pour gérer l’ambiance sonore des vidéos réalisées avec le Edge 30 Ultra. Motorola n’est pas la seule marque à faire cette économie, même sur le haut de gamme. Nous espérons qu’il reviendra plus tard.
Photo
Passons à la dernière partie du test : la photo. Une partie dans laquelle le Edge 30 Ultra offre une expérience qualitative, même si elle n’est pas aussi poussée que chez Apple, Samsung ou Huawei. En revanche, face à ses concurrents directs (OnePlus 11, Xiaomi 12T Pro, Find X5), le Edge 30 Ultra n’a pas à rougir, malgré quelques petits faux pas que nous allons détailler ici. Mais avant de démarrer, faisons le tour du propriétaire :
Principal : capteur Samsung 200 mégapixels, taille du pixel à 0,64 micron, objectif ouvrant à f/1.9, autofocus à détection de phase, stabilisateur optique
Ultra grand-angle : capteur 50 mégapixels, taille du pixel à 0,64 micron, objectif ouvrant à f/2.2, angle de vue 114°
Téléobjectif : capteur 12 mégapixels, taille du pixel à 1,22 micron, objectif ouvrant à f/1.6, zoom optique 2x, autofocus à détection de phase
Selfie : capteur 60 mégapixels, taille du pixel à 0,61 micron, objectif ouvrant à f/2.2.
Nous retrouvons donc ici plusieurs éléments provenant du Edge 30 Pro : le module ultra grand-angle et le module selfie. À cela s’ajoutent le grand capteur principal 200 mégapixels, déjà croisé dans le Xiaomi 12T Pro, et un objectif équivalent à 50 mm pour les portraits. Les zooms sont pris en charge en partie par le capteur portrait et le capteur principal. Il remplace le disgracieux module macro du Edge 30 Pro. Face au Xiaomi 12T Pro, même si le capteur principal offre des résultats similaires, les trois autres modules réalisent des photos LARGEMENT meilleures. Et ça, c’est top.
Quels sont les résultats offerts par cette configuration ? Ils sont dans l’ensemble franchement très sympas, quel que soit le capteur que vous utilisez à l’arrière. Le Edge 30 Ultra se distingue par deux atouts importants. D’abord la bonne reproduction des couleurs, sans exagération du HDR. Les photos sont éclatantes, tout en restant naturelles. Ensuite, nous remarquons un très bon niveau de détail des clichés. Par défaut, les clichés sont produits en 12,5 mégapixels (au format 4/3). Une option « haute résolution intelligente » va améliorer plus encore le niveau de détail. Et vous avez évidemment un mode additionnel qui permet de monter en 200 mégapixels.
Les contre-jours sont plutôt bien gérés, avec une bonne reproduction des détails et un bon équilibre. Nous remarquons quelques aberrations optiques dues à quelques reflets de la lumière dans les lentilles. Parfois, leur apparition améliore la composition de la photo. Mais ce n’est pas systématiquement le cas, comme ci-dessus la photo du pont : remarquez le léger arc-en-ciel sur la gauche et le trait de lumière qui barre la route. Ce sont des artefacts dus à une mauvaise gestion de la réfraction des lentilles.
En soirée, le capteur principal continue de produire de bonnes photos. Et vous n’avez même pas besoin du mode nuit pour cela. Dans ces conditions, les couleurs sont bonnes. Les textures également. Les détails sont nombreux. Et la lumière est équilibrée. Avec le mode nuit, les photos sont plus claires et les contrastes moins francs. Mais vous gagnez considérablement en détail, en netteté et même en maitrise de la lumière. Parfois, il font jongler entre les deux pour avoir le résultat voulu. Sachez que le mode automatique propose un mode nuit que vous pouvez désactiver à partir du menu de l’application photo.
Le capteur principal a un gros point faible : c’est la mise au point. Non seulement elle n’est pas toujours précise, avec quelques zones floues dans les photos, notamment en proximité, mais l’autofocus se trompe aussi parfois de cible. Notamment sur les sujets en mouvement. Voilà qui peut être décevant.
Le capteur avec objectif panoramique est lui aussi surprenant de couleur, de contraste et piqué. Les photos sont de très bonnes qualités. Et cela fait plaisir. Remarquez aussi comme les distorsions dans les coins sont très bien gérées. La nuit, en revanche, il va perdre en qualité, notamment sur l’affichage des couleurs et sur le contraste. Il va aussi perdre en netteté. C’est bien dommage. Ce capteur est également en charge des macros, avec des résultats plutôt bons la journée et un peu moins bons en soirée.
Même chose pour le capteur avec téléobjectif : les rendus sont globalement bon, notamment la journée. Et en soirée, il va perdre en contraste et en netteté. Le zoom numérique peut monter jusqu’à 16x, ce qui est largement suffisant compte tenu du rapport de zoom optique ET de la définition native du capteur. En effet, à partir du rapport 10x, le bruit est trop important pour réaliser de bonnes photos, même si cela peut rester exploitable pour les réseaux sociaux. Nous vous conseillons de ne pas dépasser 5x en journée (voir 10x si les conditions de lumière sont bonnes) et 2x en soirée.
Les portraits sont l’un des exercices favoris du Edge 30 Ultra. Ils sont détaillés. Ils sont naturels. Ils sont nets. Ils sont élégants, avec un bokeh qui est prononcé (mais qui peut évidemment être modifié pendant ou après la prise de vue) et un détourage précis. Les résultats sont bons aussi bien avec le capteur principal qu’avec le capteur zoom optique (que vous activez aussi bien avec le réglage “50 mm” ou “85 mm”). Celui-ci est, dans de nombreuses situations, le plus pertinent pour les portraits, parce qu’il est le plus lumineux (ce qui est assez rare).
Côté selfie, le résultat n’est pas aussi bon qu’avec les capteurs principaux. D’abord les couleurs sont plus froides et les contrastes sont moins francs. Les teintes sont retravaillées. Et le lissage du visage est beaucoup plus accentué, supprimant de nombreux détails et dénaturant les textures. Cela manque tout de suite de naturel, que ce soit la journée ou en soirée. En comparaison des portraits produits par le capteur principal ou le téléobjectif, les selfies sont moins éclatants.
Finissons avec un petit mot sur la vidéo. Le Edge 30 Ultra est plutôt bien loti avec de nombreux modes (jusqu’à 8K en 30 images par seconde ou jusqu’à 4K en 60 images par seconde). Il y a la fonction HDR10+, bien sûr, mais jusqu’en 4K. De même pour la stabilisation optique : elle est limitée en 4K (pas de stabilisation possible en 8K). Et la stabilisation d’horizon est limitée en Full HD. Les résultats sont plutôt bons, à la hauteur des résultats en photo. Attention cependant aux artefacts disgracieux et au lissage intensif quand vous zoomez.
Conclusion
Le Motorola Edge 30 Ultra est vraiment plaisant. Son design est haut de gamme, élégant et moderne, avec un dos très agréable au regard et au toucher. Son écran est bien calibré. Sa plate-forme est puissante. Son interface est à la fois complète, fluide et accessible. Son autonomie est très correcte. La charge est rapide. Et il se défend plutôt bien en photo. Ce n’est pas le photophone du siècle, c’est vrai. Pour preuve, il ne fait pas partie des 50 premiers modèles dans le classement de DxO Mark. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne réalise pas de bons clichés.
Le Edge 30 Ultra n’a pas de vrai gros défaut. Le seul vrai reproche que nous pourrions avoir est de ne pas avoir eu l’ambition de concurrencer les modèles ultra haut de gamme. Dans l’ensemble, le Edge 30 Ultra fait 95 % du chemin. Mais il lui manque les 5 % restant : le taux de rafraichissement variable jusqu’à 1 Hz, la batterie à 5000 mAh, le téléobjectif périscopique avec stabilisateur optique, l’autofocus sur l’ultra grand-angle, etc. En offrir un peu plus tout en restant plusieurs centaines d’euros moins chers que les concurrents, Motorola aurait pu frapper un grand coup.