mardi 25 juillet 2023

Test DJI Air 3 : un drone aux performances très professionnelles - Les Numériques

Comme sur tous les drones de DJI, le bloc optique est protégé par une coque plastique qui se clipse de bas en haut, protégeant l’ensemble pendant le transport. On la retire avant la mise en route et après avoir déplié les bras du drone.

Le décollage de l'Air 3 s’effectue automatiquement en une poignée de secondes avec un positionnement à ±1,5 m du sol, en attente du départ. Le décollage passe par l’application ou en abaissant les deux manettes de la radiocommande de bas en haut et vers l’intérieur, après s’être assuré que le drone a bien marqué son point de décollage et que le nombre de satellites GPS captés est suffisant (GPS, Galileo, BeiDou).

Une fois en l’air, l'Air 3 se montre très réactif, quel que soit le mode de prise de vue utilisé. En mode Ciné, il est très souple, permettant de produire des plans vidéo fluides de grande qualité, sans à-coup, ce qui est aussi le cas en mode Normal — mais en étant raisonnable sur la manette des gaz. Le mode Sport est évidemment plus musclé et demandera un peu plus de doigté pour produire des vidéos pas trop brusquées. Dans ce mode, l'Air 3 flirte avec les 10 m/s en vitesse ascensionnelle et jusqu’à 21 m/s en vitesse maxi à l’horizontale. L’occasion de vérifier la qualité de la stabilisation, remarquable à n’importe quelle vitesse de vol, même avec des turbulences.

L'Air 3 propose différentes alertes en vol, comme l’altitude au niveau du sol matérialisée par une ellipse rouge et un indicateur d’altitude bien visible, ou encore un mode d’alerte de situation de vol dégradé (fort vent en altitude) prévenant l’utilisateur de l’impossibilité de retour automatique (RTH) et lui conseillant de revenir en mode manuel.

Détaillée plus haut, la détection d’obstacle (APAS 5.0) présente un gros progrès comparé à celle de l'Air 2S, avec des modes pour freiner face à l’obstacle ou le contourner sans interruption de la vidéo pendant un tournage. Les automatismes de la suite FocusTrack (Spotlight 2.0, POI 3.0, ActiveTrack 5.0), ainsi que les modes QuickShot automatisant divers types de plans vidéo suivant des trajectoires prédéfinies et difficiles à réaliser manuellement (Spirale, Cercle, Fusée, Boomerang…), permettent aux débutants de produire des séquences de très grande qualité.

Un peu plus volumineux que les Mini 3 et 3 Pro, l'Air 3 est un drone très discret, trop peut-être. Il pourra suffire d’un petit moment d’inattention pour qu’il échappe au regard de son pilote, plus concentré sur son écran que sur lui. C'est d’autant plus vrai que l'Air 3 peut voler loin, très loin… trop loin, avec la possibilité dans des conditions optimales de pousser la bête jusqu’à 20 km. Alors même si la qualité de transmission d’image permise par le système de transmission O4 de nouvelle génération offre un flux direct de 1080 p/60 IPS opérationnel à cette distance, gardons néanmoins à l’esprit les recommandations fixées par la DGAC qui imposent au télépilote d’un drone d’avoir toujours son drone en visuel.

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