mardi 31 octobre 2023

Google Pixel 7 : ce haut de gamme nous est proposé 196 € moins cher que chez son constructeur ! - Lesmobiles

Le Google Pixel 7 est disponible en ce moment sur le site de ce marchand avec 196 € de réduction par rapport au prix de son constructeur américain Google. Une occasion à ne pas rater si vous êtes fan de technologie de pointe.

Le Google Pixel 7 vient tout juste de laisser place à la 8e génération. Pourtant, il serait difficile de dire que le Pixel 7 est désuet, car il reste l'un des meilleurs smartphones haut de gamme du moment avec une appétence particulière pour la photographie. Toutefois, il sait se faire polyvalent et convient parfaitement à des usages du quotidien que ce soit pour écouter de la musique en très bonne qualité, regarder vos programmes en streaming vidéo, jouer à des jeux, naviguer sur le net, et bien sûr communiquer. En ce moment, vous pouvez le retrouver sur le site de Rakuten à 453 €, au lieu des 649 € que nous propose le géant Américain Google directement sur son site de vente en ligne.

Fiche technique du Google Pixel 7

  • Écran : OLED de 6,3 pouces, 90hz 
  • Processeur : Google Tensor 2
  • RAM : 8 Go
  • Stockage : Options de stockage de 128 Go
  • Caméra arrière : Configuration double caméra avec capteurs de 50 MP (principal), 12 MP (ultra grand-angle) 
  • Caméra frontale : Caméra selfie de 10,8 MP
  • Batterie : Batterie de 4 355 mAh avec prise en charge de la charge rapide et de la charge sans fil 

Le Google Pixel 7 possède une fiche technique impressionnante qui démontre à quel point Google sait comment atteindre le public avec un appareil adapté aux besoins du moment. Très porté sur le multimédia, et cela est naturel étant donné l'environnement Google omniprésent aujourd'hui sur la plupart de nos appareils, le Google pixel 7 arrive en plus de cela à nous apporter une véritable plus-value via une puce Google Tensor 2 implacable, un appareil photo de pointe, une batterie longue durée de 4355 mAh, et de nombreuses fonctionnalités qui le rendent réellement unique.

196 € de différence avec le prix de son constructeur pour le Pixel 7 !

Le Google Pixel 7 est sur Rakuten avec une énorme réduction par rapport au prix de son constructeur Google, c'est-à-dire à 453 € au lieu de 649 €. La version qui est proposée est un modèle international compatible avec tous les opérateurs français et vous est livrée gratuitement !

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Fiche technique du Google Pixel 7

  • Écran : OLED de 6,3 pouces, 90hz 
  • Processeur : Google Tensor 2
  • RAM : 8 Go
  • Stockage : Options de stockage de 128 Go
  • Caméra arrière : Configuration double caméra avec capteurs de 50 MP (principal), 12 MP (ultra grand-angle) 
  • Caméra frontale : Caméra selfie de 10,8 MP
  • Batterie : Batterie de 4 355 mAh avec prise en charge de la charge rapide et de la charge sans fil 

Le Google Pixel 7 possède une fiche technique impressionnante qui démontre à quel point Google sait comment atteindre le public avec un appareil adapté aux besoins du moment. Très porté sur le multimédia, et cela est naturel étant donné l'environnement Google omniprésent aujourd'hui sur la plupart de nos appareils, le Google pixel 7 arrive en plus de cela à nous apporter une véritable plus-value via une puce Google Tensor 2 implacable, un appareil photo de pointe, une batterie longue durée de 4355 mAh, et de nombreuses fonctionnalités qui le rendent réellement unique.

196 € de différence avec le prix de son constructeur pour le Pixel 7 !

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lundi 30 octobre 2023

Apple annonce les puces M3, les MacBook Pro M3 Pro et Max, ainsi que l'iMac M3 - Frandroid

Au milieu de la nuit, Apple présente ses nouvelles puces M3 et les premiers MacBook qui les embarqueront. Voici comment suivre la keynote en direct et également ce qu'on s'attend à y voir.

Les annonces de la keynote Apple

Temps forts

01:44 Prix MacBook Pro

Le MacBook Pro de 14 pouces équipé de la puce M3 est disponible à l’achat chez Apple, avec un prix de départ fixé à 1 999 €, ou à 1 869 € si vous bénéficiez du tarif Éducation. Pour la version équipée de la puce M3 Pro, le prix initial est de 2 499 €, et de 2 309 € avec la réduction Éducation. Enfin, le modèle de 16 pouces est proposé à partir de 2 999 €, ou 2 759 € avec le tarif Éducation.

01:32 Apple annonce aussi un nouveau iMac M3

Apple a également introduit un nouveau iMac M3, conservant la finesse caractéristique de la version M1. Selon la marque, ce nouvel ordinateur serait deux fois plus rapide que l’iMac M1 de 24 pouces.

C’est une amélioration notable, bien sûr, mais à première vue, l’appareil ne semble pas avoir beaucoup changé en termes de design.

01:29 Les détails des nouveaux MacBook Pro : fiche technique et prix

Les nouveaux MacBook Pro, en plus d’embarquer les flambant neuves puces M3, ont plein d’autres atouts dans leur sac. On parle de jusqu’à 22 heures d’autonomie. Et puis, ils proposent jusqu’à 8 To de stockage en SSD et jusqu’à 128 Go de RAM (on imagine pas le prix). Pour la charge, Apple reste fidèle à son MagSafe, mais dans une version 3 encore plus performante. Et si vous avez besoin de plus d’écrans pour bosser, ces MacBook Pro peuvent en gérer jusqu’à quatre en externe. Évidemment, ils sont équipés de ports Thunderbolt 4 et l’écran, c’est du Retina XDR, dont la luminosité (et donc le HDR) aurait été améliorée.

Côté prix, il y a du nouveau aussi. Le MacBook Pro 14 pouces voit son prix de départ baisser à 1 599 $. Pour le modèle 16 pouces, il faut compter à partir de 2 499 $. Son prix, lui, ne bouge pas, mais vu toutes les améliorations qu’Apple a apportées, on ne va pas se plaindre.

01:21 Nouveau coloris pour le MacBook Pro

Le MacBook Pro s’offre un petit relooking avec l’arrivée d’une nouvelle couleur, le Space Black, qui lui donne un look super classe et tendance. Ça change un peu et ça va sûrement plaire à pas mal de monde !

01:17 Apple annonce également un nouveau MacBook Pro

Apple a également profité de l’événement pour annoncer une mise à jour de la gamme MacBook Pro, intégrant les nouvelles puces M3. Les utilisateurs ont maintenant le choix entre un MacBook Pro 14 pouces équipé des puces M3, M3 Pro ou M3 Max, et un modèle plus grand de 16 pouces, disponible uniquement avec les options M3 Pro ou M3 Max.

Dans un autre registre, Apple a décidé de mettre fin à la production du MacBook Pro 13 pouces avec Touch Bar. Ce retrait marque la fin d’une fonctionnalité qui, bien que novatrice à son lancement, n’a pas vraiment su convaincre l’ensemble des utilisateurs au fil des années. Pour certains, cette suppression était prévisible, et il est temps pour Apple de tourner la page.

01:12 Les puces M3 progressent partout !

Cette fois-ci, Apple change la donne et décide de lancer simultanément les puces M3, M3 Pro et M3 Max, rompant avec la tradition qui consistait à introduire d’abord la version de base avant ses déclinaisons plus avancées.

Fidèle à sa réputation, Apple a présenté une série de graphiques impressionnants illustrant les améliorations de performances apportées par les puces M3 dans divers domaines, notamment le CPU, le GPU et le moteur neuronal. Ces graphiques mettent en évidence les progrès réalisés par rapport aux générations précédentes de puces M1 et M2, tout en offrant également une comparaison subtile mais claire avec les puces Intel, bien qu’elles ne soient pas explicitement nommées. Apple cherche clairement à montrer que ses puces M3 sont non seulement une amélioration par rapport à leurs prédécesseurs, mais aussi qu’elles sont une force à ne pas négliger dans l’industrie globale des processeurs.

01:06 La keynote commence : Apple M3, M3 Pro et M3 Max

La conférence d’Apple a débuté dans une ambiance empreinte d’Halloween, plongeant l’Apple Park dans une brume mystérieuse et captivante. Les rumeurs ont été confirmées : le nouveau MacBook Pro et la tant attendue puce M3 sont au cœur de cet événement. Après une introduction enthousiaste de Tim Cook, c’est au tour de Johny Srouji, le vice-président senior en charge de l’architecture matérielle, de monter sur scène.

Et bien, Johny Srouji a vraiment su tenir tout le monde en haleine ! Il a dévoilé les toutes nouvelles puces M3, M3 Pro et M3 Max d’Apple, et elles sont toutes fabriquées avec une technologie hyper moderne de 3 nanomètres.

00:45 Apple Store fermé

Comme de coutume, l’Apple Store a temporairement baissé son rideau virtuel en prévision du lancement des nouveaux Mac. Voilà au moins une tradition qui perdure chez Apple.

00:37 Retour sur l'évolution des processeurs Apple

Pour retracer l’évolution récente des processeurs Apple, il est important de noter que la gamme M2 a été inaugurée en 2022. Cette nouvelle génération de puces a été intégrée dans une variété de produits comme l’iPad Pro, le MacBook Pro 13 pouces, le MacBook Air, le Mac Mini, et même le Vision Pro, pour n’en nommer que quelques-uns. Apple a dévoilé la puce M2 en juin 2022 lors de la conférence WWDC, en mettant en avant sa nouvelle technologie de fabrication N5P de 5 nanomètres développée par TSMC et ses 20 milliards de transistors, soit 25 % de plus que la puce M1.

Quelques mois plus tard, en janvier 2023, Apple a sorti les versions plus avancées M2 Pro et M2 Max (pour les MacBook Pro 14 et 16), avec le M2 Max qui offrait encore plus de puissance pour les utilisateurs ayant besoin de performances maximales. Et en juin 2023, à la WWDC 2023, Apple a franchi une étape supplémentaire avec le M2 Ultra sur les Mac Pro et Mac Studio, qui combine en fait deux puces M2 Max en une seule.

00:12 Rendez-vous à 1h du matin (Paris)

Quels sont les enjeux et les produits que nous pouvons attendre pour l’événement nocturne d’Apple en Europe ?

L’intérêt principal réside dans la présentation potentielle de la nouvelle puce Apple M3, accompagnée de ses déclinaisons et des Mac associés. Il est probable qu’Apple lève le voile sur les nouveaux modèles de MacBook Pro M3 Pro et M3 Max, disponibles en tailles 14 et 16 pouces, intégrant jusqu’à 16 cœurs de processeur et jusqu’à 40 cœurs de GPU pour des performances exceptionnelles. Cependant, il est probablement prématuré de s’attendre à la sortie des MacBook Air M3 à cette occasion. La question demeure ouverte quant à la possibilité de voir un iMac équipé de la puce M3 ou M2.

Pour avoir le fin mot de l’histoire et découvrir toutes les nouveautés, rendez-vous est pris à 1h du matin sur Frandroid, en ce jour particulier qu’est Halloween.

Comment suivre la keynote Apple (M3 et MacBook) en direct

Apple a donné rendez-vous le 31 octobre à 1 heure du matin (heure de Paris) pour sa keynote. Pour éviter toute incompréhension, précisions donc qu’il s’agit d’une conférence au beau milieu de la nuit du 30 au 31 pour nous autres Européennes et Européens.

Si vous avez la motivation, le courage et l’énergie de suivre cette keynote « Monstrueusement rapide » dédiée au MacBook et aux puces M3, alors il vous suffira de lancer la vidéo YouTube ci-dessous le moment venu.

Sachez aussi que vous pourrez aussi suivre nos commentaires en direct depuis l’article que vous êtes en train de consulter. Nous serons, en effet, sur le pont, malgré la nuit, pour vivre avec vous cette keynote. On y croit ! N’hésitez donc pas à rafraîchir cette page pendant l’événement d’Apple.

En attendant, Tim Cook tease un peu l’événement en partageant une photo de l’Apple Park sur les réseaux sociaux. Il évoque notamment « quelque chose de spécial ce soir. Pas de mauvais tours, juste des friandises ». Il s’agit évidemment d’une référence à Halloween.

L’Apple Park // Source : Tim Cook sur X/Twitter

Ce que l’on attend de la keynote

Pendant cette keynote, on attend évidemment moult détails techniques sur les puces Apple M3, M3 Pro et M3 Max. Cette dernière notamment devrait décoiffer niveau puissance. Il se murmure notamment qu’on trouverait un CPU à 16 cœurs (12 cœurs performants et 4 cœurs à économie d’énergie) et un GPU composé de 32 à 40 cœurs.

Dans la foulée, on devrait voir les premiers produits profitant desdites puces. De nouveaux MacBook Pro pourraient être au programme tandis qu’un renouvellement de l’iMac est également espéré puisqu’il s’agit du dernier produit s’appuyant encore sur un Apple M1. Mais il se pourrait aussi que la firme attende l’année 2024 pour cet appareil. Pour les MacBook Air, il semble encore moins probable de voir un nouveau modèle présenté cette nuit.


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Test Enceinte portable Harman Kardon Luna : entre grand raffinement et austérité ergonomique - Les Numériques

Présentation

Dévoilée cet été, l'Harman Kardon Luna est dans la droite lignée stylistique des enceintes habituelles du constructeur. Design et sérieux, ce modèle portable met l'accent sur la qualité des matériaux employés, dont une bonne proportion est ici issue de la filière recyclée.

Harman kardon Luna sur pierre

Baroudeuse chic, elle se rapproche sensiblement d'une Yamaha WS-B1A, à la fois par sa forme presque luxueuse et, malheureusement, pour son goût prononcé pour l'épure ergonomique.

Prix et disponibilité

Sortie en juillet 2023, la Harman Kardon Luna est disponible en coloris noir et en coloris gris clair, pour un prix de 179,99 €.

Condition de test

L'enceinte n'est épaulée par aucune application dédiée. Son firmware sera donc le même pour toute la durée de vie du produit.

Note de la rédaction: 4 sur 5

Construction & Transportabilité

Manipuler la Luna procure une certaine satisfaction, qui s'explique par le savant mélange entre sa forme compacte, sa construction très dense, et un certain sens de l'élégance flirtant pourtant avec l'austérité. Qu'on aime ou non ses airs de grosse pilule au ton uniforme, cette sœur très éloignée des JBL Flip est presque irréprochable sur la forme.

Son corps en plastique (recyclé à 85%), très dense, est habilement maquillé par un contour entièrement en tissu tissé de fils de polyester (100 % recyclé), et un très beau panneau supérieur en aluminium (à 50 % recyclé) anodisé. Ce dernier est parcouru par un chanfrein, à nu (non anodisé), ce qui éclaircit un peu ce design très mat.

Harman kardon Luna en main

La Luna affiche une disposition horizontale, avec une discrète base recouverte de silicone. Les boutons physiques, en relief, sont placés sur le panneau en aluminium, sans nuire à la discrétion générale.

Mesurant 210 x 78 x 80 mm pour un poids de 710 g, ce petit modèle se classe dans la catégorie des enceintes portables. Elle est ainsi parfaitement manipulable à une main, et se faufile dans n'importe quel sac, sans occuper tout l'espace.

Harman kardon Luna dans l'herbe

Malgré son allure immaculée, la Luna est une aventurière douée. Celle-ci affiche une certification IP67, ce qui assure une résistance à la poussière et aux immersions. Notons qu'on ne retrouve pas d'accessoire d'accroche, type dragonne. Baroudeuse oui, mais surtout casanière.

Note de la rédaction: 3 sur 5

Connectique & Diffusion sans-fil

Plus dépouillé encore que son design, l'ensemble connectique/connectivité de l'Harman Kardon Luna est assez typique des enceintes Bluetooth modernes. Cette fonction reine ne laisse pas de place aux options et fantaisies. Cela se retrouve très bien avec sa connectique filaire, limitée à un unique port de charge USB-C.

Pour la partie Bluetooth, la puce 5.3 offre tout de même quelques avantages, comme la connexion Multitpoint, ainsi que l'appairage stéréo avec une seconde Luna.

Harman kardon Luna connectique

Mais les louanges s'arrêtent là, puisque l'enceinte ne garde ensuite que le strict minimum. Elle n'intègre notamment pas de profil mains-libres (absence de microphone), et n'est compatible qu'avec le codec SBC. On s'en doute, la compatibilité LE Audio n'est même pas envisagée.

Aucun problème du côté de la latence, limitée à 190 ms. Si ce chiffre ne permet pas de profiter d'une utilisation vidéoludique, il reste très mesuré pour un produit de cette catégorie.

Note de la rédaction: 4 sur 5

Expérience utilisateur

Commandes

À l'instar de la majorité des enceintes JBL (du groupe Harman), la Luna n'a le droit qu'à une version tronquée des commandes classiques. Placées sur le panneau supérieur en aluminium, celles-ci sont au nombre de cinq : allumage/extinction ; volume - ; lecture/pause/navigation ; volume + ; appairage Bluetooth/gestion des connexions.

Harman kardon Luna commandes

Sur le papier, tout est suffisant, mais Karman conserve une très mauvaise habitude : impossible de revenir en début de piste ou sur la piste précédente. En effet, si deux appuis sur le bouton lecture/pause permettent bien de basculer sur la piste suivante, trois appuis ne donnent rien. À l'inverse, faute d'application dédiée, le bouton dédié au Bluetooth déclenche l'appairage, et active le mode Stéréo Boost (appairage stéréo avec deux Luna).

L'enceinte d'Harman n'est agrémentée d'aucune invite vocale, et les rares invitations sonores disponibles se font entendre lors du démarrage, de l'appairage, et du passage en batterie faible. Plus ennuyeux encore, il est impossible de vérifier précisément le niveau d'autonomie depuis le smartphone. Cette valeur est accessible directement sur la Luna, sous la forme d'un petit ensemble de 5 leds. Une fois sur la réserve, la dernière led s'illumine de rouge.

Harman kardon Luna base
Note de la rédaction: 4 sur 5

Audio

Simple et efficace. L'architecture audio de l'Harman Kardon ne tente pas d'extravagance sonore. De type deux voies, elle se compose d'un woofer de basses-médiums elliptique de 90 x 48 mm et d'un tweeter (aigus) de 20 mm, le tout chargé par deux radiateurs passifs placés sur chaque extrémité. L'ensemble est ainsi de type mono, avec une dispersion directionnelle du son. Pas de 360° et d'effets stéréo donc. Pour l'amplification, Harman place un module de 25 W dédié au woofer, et un module de 15 W dédié au tweeter.

À l'écoute, peu de surprises, puisque nous retrouvons bien là la maîtrise sonore caractéristique des produits du groupe Harman, JBL en tête. Cela passe par plusieurs traits de personnalité qui sautent rapidement aux oreilles. Premièrement, l'extension (jusqu'à 60 Hz) et la propreté dans le bas du spectre sont impressionnantes pour un si petit produit. Deuxièmement, la signature sonore est très équilibrée. Mis à part une accentuation audible dans les extrêmes, ainsi qu'un léger creux au début des aigus, la Luna fait preuve d'un équilibre irréprochable.

Légèrement accentuée aux extrêmes, la réponse en fréquence de la Luna n'en est pas moins un modèle d'équilibre.

Légèrement accentuée aux extrêmes, la réponse en fréquence de la Luna n'en est pas moins un modèle d'équilibre.

À l'écoute, l'enceinte est à l'aise sur tous les styles. Sa polyvalence se traduit par un son très percutant, sans agressivité et sans mollesse. Un petit effet ronronnant se fait ressentir dans les très basses fréquences, mais celui-ci ne vient pas perturber l'écoute ni déborder dans les plus hautes fréquences. Au contraire, la cohérence sonore, peu importe le style et la qualité du mixage, est préservée. Malgré la disposition seulement mono, et directionnelle, une certaine ampleur de la scène sonore existe. Il manque un peu de nuances et d'ouverture, en l'absence de disposition stéréo, mais la Luna développe une belle profondeur. Il faut noter, à son crédit, un excellent niveau de détails, et une très bonne séparation des instruments.

Harman kardon Luna radiateurs passifs

Bien camouflés derrière le tissu maillé, un radiateur passif de chaque côté

Notre seul reproche, outre les limites logiques dans les très basses fréquences, vient de sa légère accentuation dans les très hautes fréquences, au-delà de 10 kHz. Cela participe probablement à l'ouverture sonore de l'enceinte, mais imprime également une brillance un peu trop marquée sous certaines conditions. Le tweeter est d'excellente qualité, mais ne fait pas de miracle dans cette partie du spectre. Ainsi, quelques mixages agressifs, principalement dans les genres métal et électro, demanderont de baisser le volume. Faute d'égalisation, se décaler légèrement de l'axe de l'enceinte permet d'atténuer largement cette particularité.

Très contenue sur le l'ensemble du spectre, la distorsion harmonique n'explose véritablement qu'avec le décrochage dans les très basses fréquences.

Très contenue sur le l'ensemble du spectre, la distorsion harmonique n'explose véritablement qu'avec le décrochage dans les très basses fréquences.

La dispersion, bien que directionnelle, n'a pas un degré d'exigence extrême. Même placé à 90°, l'écoute reste pertinente, bien que les aigus soient alors plus en retrait. Placée au centre d'une pièce, par exemple sur une table basse, l'Harman Kardon assure largement son office, même si elle ne déploie toute l'étendue de ses qualités que de face, à distance raisonnable.

Côté volume, la tenue en puissance est un autre point fort de l'appareil. À défaut de renverser les meubles, la Luna est largement adaptée à un salon de taille moyenne, le tout sans saturer ou perdre en qualité. Cela va sans dire, dépasser les 80% revient tout de même à jouer avec le feu. Ce très haut volume ne rend pas le son délirant, mais les distorsions et défauts sont fatalement exacerbés. Dans l'idée, deux tiers du volume offre déjà une très belle expérience sonore, naturelle, fluide, et puissante.

Points forts

  • Sonorité riche et équilibrée.

  • Excellent niveau de détails.

  • Conception luxueuse.

Points faibles

  • Légère brillance dans les aigus.

  • Commandes incomplètes (retour arrière).

  • Pas d'application dédiée.

  • Aucune connectique.

Conclusion

Note globale
Note de la rédaction: 3 sur 5

Comment fonctionne la notation ?

Premium, compacte, et résistante, l'enceinte portable Luna est une belle réussite made in Harman Kardon. Malgré un dépouillement ergonomique évident, et une disposition sonore simplement mono, elle développe une qualité sonore quasi-irréprochable au vu de sa taille, ce qui en fait un produit particulièrement polyvalent.

Sous-Notes

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dimanche 29 octobre 2023

Test du Philips 65OLED908 : notre avis complet sur ce TV excellent - Frandroid

Le nouveau téléviseur Philips 65OLED908 est équipé des toutes dernières technologies développées par la marque pour proposer une image aussi qualitative que possible s’appuyant sur une dalle White-OLED fournie par LG Display et profitant de la technologie MLA avec son filtre de microlentilles pour une luminosité accrue. Compatible avec les formats HDR10+ et Dolby Vision (dont Dolby Vision Gaming), il est animé par Google TV avec son lot d’applications et des menus repensés par Philips pour une configuration des plus abouties.

Ce modèle profite du système de rétroéclairage Ambilight sur trois côtés avec un écran souligné par une barre de son optimisée par les ingénieurs de la célèbre marque audio Bowers & Wilkins. Nous avons pu tester la version 65 pouces, ce modèle étant aussi décliné en 55 et 77 pouces. Le pic de luminosité est-il aussi élevé que la concurrence ? Est-ce la fidélité des couleurs est au rendez-vous et plus globalement, est-ce que ce téléviseur vaut le coup ? La réponse à ces questions et bien plus dans notre test complet.

Fiche technique

Modèle Philips 65OLED908
Dimensions 1444 mm x 891 mm x 290 mm
Définition maximale 3840 x 2160 pixels
Taille de l'écran 65 pouces
Compatible HDR HDR10+, Dolby Vision
Ports HDMI 4
Compatible Surround DTS-X
Nombre de haut-parleurs 7
Puissance des haut-parleurs 80 watts
Sortie audio Casques, Haut-parleurs, Optique
Système d'exploitation (OS) Google TV
Assistant vocal Google Assistant, Amazon Alexa
Efficacité énergétique G
Fiche produit

Ce test a été réalisé avec un Philips 65OLED908 prêté par la marque.

Design : une barre de son « mieux intégrée » que sur son prédécesseur

Le téléviseur Philips 65OLED908, présenté il y a quelques mois, propose un design qui est très semblable à celui de son prédécesseur, le 65OLED907. Il en reprend les principales caractéristiques avec une façade qui laisse une très grande place à l’image.

L’écran est souligné par une barre de son recouverte d’un tissu. Sur le 65OLED907, celui-ci était de couleur gris moyen alors que sur le 65OLED908, il est gris anthracite, plus foncé, ce qui permet de l’oublier totalement lorsqu’on regarde un programme dans la pénombre. Les finitions du modèle testé prêté par la marque sont exemplaires et nous n’avons relevé aucun défaut significatif.

Par rapport à la version OLED907, la série OLED908 propose un pied, désormais « creux » plus discret à l’avant. En position centrale, comptez sur une largeur de 21 cm et une avancée de 9 cm devant l’écran. Il surélève l’écran d’environ 2 cm et se prolonge à l’arrière d’environ 10 cm sur une base large de 50 cm, comme sur la série OLED907. Philips a eu la bonne idée de reconduire le système qui permet de faire pivoter l’écran d’environ 30 degrés vers la droite ou vers la gauche. On apprécie.

Grâce à sa dalle OLED, le téléviseur propose une finesse de seulement 4 mm à son sommet (comme les Panasonic MZ2000E ou LG G3, par exemple) contre 7 cm à sa base. Cette épaisseur est due à l’électronique embarquée ainsi qu’au système Ambilight, impossible à intégrer dans 4 mm de profil. Le cadre de l’écran est très fin avec une bordure noire qui ne fait que 5 mm en façade.

À l’arrière, on peut voir le même système audio que sur la série OLED907, à savoir un woofer encadré par deux radiateurs passifs, en position centrale.

Connectiques : deux entrées HDMI 2.1

Exactement comme sur la série OLED907, celle-ci propose le câble d’alimentation (non moulé) sur la gauche (en regardant le téléviseur de dos) et les autres connectiques à droite, réparties en deux pôles. L’espace pour les câbles n’est pas extrêmement généreux, surtout pour les connectiques orientées vers le bas. Si vos câbles ne sont pas assez souples, ils peuvent se retrouver en conflit avec la base qui accueille une plaque en plastique pour donner un côté plus épuré au dos du téléviseur. Notez toutefois que cette plaque en forme de L inversé n’est pas obligatoire, mais permet, pour les adeptes du « câble management » d’avoir des fils parfaitement organisés.

Tous les câbles peuvent être concentrés vers le centre du téléviseur, au niveau du pied, à l’aide d’un système de guide-fil sommaire, mais efficace pour gérer leur fuite vers l’arrière.

Les connectiques sont identiques à celles de la précédente série. On retrouve deux entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC (48 Gbits/s jusqu’à Ultra HD 120 Hz), deux entrées HDMI 2.0b, un connecteur TNT, un autre Satellite, une sortie pour un caisson de basses, un port Ethernet, une sortie audio optique ainsi que trois ports USB (dont un 3.0) et une prise casque. Notez également l’emplacement PCMCIA pour les cartes idoines. Le téléviseur est Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 802.11ax (6).

Ambilight, précis et immersif

Comme la série précédente, celle-ci bénéficie aussi du système exclusif Ambilight sur les trois côtés. Derrière le téléviseur, on peut voir les différentes LED qui s’illuminent dans une parfaite synchronisation avec l’image affichée sur l’écran ou selon d’autres modes. Le système peut suivre les images, seulement l’audio ou rester fixe afin d’embrasser les couleurs du drapeau d’un pays, lors de la diffusion d’un évènement sportif, par exemple. Un mode Jeu est également proposé. Le système peut s’adapter à la couleur des murs pour un rendu plus juste. Les diodes de couleurs sont gérées indépendamment les unes des autres. Le menu des paramètres de la fonction Ambilight a gagné en simplicité, présentant une liste de modes plutôt que des menus avec des sous-menus présents sur les précédents modèles.

Avec l’Ambilight activé, l’ambiance est nettement plus immersive et permet vraiment d’étendre l’image sur les murs tout autour de l’écran. Quand on y a gouté, il est extrêmement difficile de revenir en arrière. À côté, les autres TV paraissant fades. Malheureusement, ce modèle 2023 n’offre plus la possibilité de synchroniser nativement le signal lumineux avec d’autres équipements Philips Hue pour une immersion encore plus importante dans toute la pièce. Signify, la société détentrice de la licence des éclairages connectés, a coupé le cordon et Philips a modifié son software. Il y a bien une application payante Hue Sync TV, mais TP Vision a fait le choix de ne pas imposer ce service payant. Dommage, car cela permet véritablement de plonger les spectateurs dans une ambiance visuelle totalement immersive. Les précédents modèles de TV Philips restent compatibles.

Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, le constructeur propose une maintenance régulière de la dalle lorsque celle-ci est en veille et le téléviseur déclenche automatiquement une image de veille au bout de deux minutes d’inactivité comme sur les téléviseurs de la marque LG. À titre de comparaison, chez Panasonic, le principe est identique, mais avec un délai de cinq minutes avant le déclenchement de l’écran de veille.

Il est possible de lancer une opération de maintenance de la dalle depuis les paramètres du téléviseur soit en mode immédiat, soit après l’extinction de la télévision.
En outre, sachez également que Philips propose une option (activable ou non) qui permet de décaler les pixels à l’écran. Si la fonction est activée, l’image se trouve très légèrement décalée par rapport aux bords et il manque alors quelques colonnes de pixels à l’image générale, ce qui ne se voit pas lorsqu’on est assis à une distance raisonnable.

Image : très bon traitement d’image et une forte luminosité

Le téléviseur est doté d’une dalle White-OLED 10 bits de 100/120 Hz avec une définition Ultra HD. Comme les précédentes séries, il s’agit d’une dalle fournie par LG Display et qui, cette année, profite d’un filtre supplémentaire composé de milliards de microlentilles permettant de booster la luminosité.

Chez Philips, la dalle porte le nom marketing d’OLED META. Elle dispose d’une structure de quatre sous-pixels (blanc, bleu, rouge et vert).

On peut également compter sur la présence de la dernière génération de processeur Philips P5 AI Perfect Picture Engine (7e génération). Il permet de profiter d’une excellente gestion de compensation des mouvements ainsi qu’un très haut niveau de mise à l’échelle (upscaling) pour les contenus qui ne sont pas nativement Ultra HD, via la fonction Super Resolution. En outre, ce Soc permet également d’adapter automatiquement certains réglages de l’image (luminosité, température des couleurs et détails dans les zones sombres) en fonction de la luminosité de la pièce.

Les angles de vision sont extrêmement larges sur ce téléviseur. On apprécie les compensations de mouvement ainsi que les scènes de traveling qui, même s’ils ne sont pas parfaits avec des fonds rayés très exigeants, donnent une excellente impression. Les images paraissent très naturelles et profitent d’une bonne colorimétrie, d’un point de vue subjectif, ce que nous ne manquerons pas de vérifier avec les mesures.

De même, le piqué des scènes que nous avons l’habitude de voir lors de nos tests est excellent. Les détails sont nombreux et on profite d’une belle profondeur de champ, par exemple lors des séquences pour le film 1917. Les explosions lors de la traversée de la ville la nuit illuminent la pièce alors que les contrastes sont préservés. Les séries telles que Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir (Prime Video) ou 6Underground (Netflix) sont très dynamiques, colorées et particulièrement contrastées. Attention, toutefois, nous avons constaté quelques légers effets de postérisation sur certains contenus comme dans la série Jack Ryan (photo ci-dessous) ou Citadel, toutes deux diffusées sur Prime Video, sur certains fonds pour lesquels le téléviseur peine à reproduire des dégradés parfaits, comme sur le Panasonic MZ2000E, par exemple.

Comme toujours ou presque, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats en matière de rendu d’image immédiatement en sortie de carton.

Toutes les mesures ont été réalisées avec les fonctions automatiques désactivées. Avec le mode Filmmaker, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 2,66, ce qui est inférieur à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Les plus exigeants pourront ajuster quelques paramètres dans les menus pour obtenir un résultat plus fidèle encore. Le gamma a été relevé à 2,11 avec une certaine régularité tout au long de la courbe de l’échelle de gris, mais une tendance à proposer des réglages pour des environnements lumineux alors que nous procédons dans le noir complet pour les mesures.

La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6324 K ce qui correspond à des images un peu plus chaudes que ce qu’elles devraient être, la valeur idéale étant de 6500 K.

Avec des contenus HDR, les modes d’images disponibles sont : HDR Personnel, HDR Crystal Clear, Home Cinéma HDR, HDR Filmmaker, HDR Imax Enhanced, HDR Jeu, Moniteur HDR et Calman HDR. Là encore, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Concernant la fidélité des couleurs, on peut considérer qu’elles sont très fidèles puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,04 (nettement inférieur au seuil de 3). Il n’y a pas grand-chose à redire sur ce point.

Sur la série haut de gamme OLED937 (de l’année précédente), nous avions mesuré un pic de luminosité de 840 cd/m² en mode Filmmaker. En 2023, la série OLED908 propose un véritable bond en avant avec un pic de luminosité mesuré à 1344 cd/m² ! Merci la technologie MLA. À titre de comparaison, nous avons relevé un pic de luminosité de 1441 cd/m² sur la série Panasonic MZ2000E et de 1430 cd/m² pour la série LG G3, toutes les deux dotées de la même dalle « White OLED » que la série Philips OLED908, fournie par LG Display. Rappelons que la technologie concurrente de Samsung Display, le QD-OLED propose un pic de luminosité de 1325 cd/m², sur la série Samsung S95C toujours dans les mêmes conditions.

Ces mesures ont été réalisées avec une mire de 10 % de la surface de l’écran. Avec une mire à 100 %, nous avons obtenu un pic de luminosité de 248 cd/m², exactement comme sur la série Panasonic MZ2000E, alors que la série LG G3 propose 226 cd/m² et que la série Samsung S95C affiche 279 cd/m². Nos outils de mesure nous ont toutefois permis de révéler que les courbes de référence ne sont pas extrêmement bien suivies, proposant une légère dérive, ce qui implique un rendu un peu plus lumineux que ce qu’il devrait être. Ce phénomène a été constaté quel que soit le mode d’image choisi.

Enfin, concernant les espaces colorimétriques, nous avons relevé une couverture de 94,70 % pour le rec709, ce qui est un peu décevant, mais rien d’alarmant non plus par rapport aux 98 % ou 99 % des modèles cités un peu plus haut (technologies White-OLED ou QD-OLED confondues). Pour l’espace DCI-P3, nous avons relevé une couverture de 96,81 % alors que l’espace BT2020, le plus exigeant, est couvert à 72,43 %. Ces deux dernières valeurs restent en dessous de celles proposées par la dalle QD-OLED qui propose respectivement 99,88 % et 89 %.

Gaming : faible input lag et Dolby Vision Gaming à bord

Sur le Philips 65OLED908, nous avons mesuré un input lag de 12,6 ms comme la série OLED808, soit 8 ms de moins que la série OLED937, par exemple. Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est un très bon résultat.

Cela reste toutefois légèrement plus élevé que les séries concurrentes Panasonic MZ2000E ou Samsung S95C qui proposent un input lag de seulement 9,3 ms ou que le LG G3 avec 9,1 ms. Il faut toutefois reconnaître que cela relève du détail pour la très grande majorité des joueurs.

Comme évoqué plus haut, il y a deux entrées HDMI 2.1 dont une pourrait être occupée par une liaison vers une barre de son pour utiliser la norme eARC afin de lui envoyer des signaux audio HD. L’autre prise HDMI 2.1 est donc disponible pour les nouvelles consoles qui peuvent pleinement s’exprimer ici. La TV accepte les technologies ALLM, VRR, AMD Freesync Premium et Nvidia G-Sync. Le téléviseur supporte aussi les signaux Ultra HD à 120 images par seconde ainsi que le HDR Dolby Vision 120 images par seconde (jusqu’ici limité à 60 images par seconde). Notez la compatibilité Dolby Vision Gaming.

La fidélité des couleurs avec le mode Jeu activé n’est pas tout à fait optimale en sortie de carton, car nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 3,67 ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3. Dans ces conditions, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1351 cd/m². Une barre d’information ainsi que des réglages spécifiques pour les jeux peut s’afficher en bas de l’écran.

Audio : un son précis

Comme indiqué un peu plus haut, le téléviseur profite d’une barre de son à sa base et d’un woofer encadré par deux radiateurs passifs, à l’arrière. Il s’agit d’un système 3.1 canaux délivrant une puissance totale de 80 watts RMS. Dans le détail, la barre de son contient 6 haut-parleurs de 8,5 watts chacun, celui pour les graves proposant 30 watts. On apprécie la compatibilité avec les formats Dolby Atmos et DTS:X.

Un mode Nuit est disponible dans les réglages audio ainsi qu’un mode « intelligent » tentant efficacement de s’adapter aux contenus. Plus généralement, le son délivré par ce téléviseur s’est avéré extrêmement précis et la scène relativement large. S’il n’y a pas réellement d’effets latéraux, on a tout de même droit à une certaine spatialisation avec la musique de fond qui se détache particulièrement des voix. Le son est très clair et les dialogues sont parfaitement intelligibles, même à faible volume. L’ensemble peut manquer de basses, notamment pour les scènes de grosses explosions, mais notez qu’il est possible d’ajouter un caisson, le cas échéant, pour un rendu plus rond et plus chaleureux.

Rappelons que l’on peut compter sur l’intégration de la technologie DTS Play-Fi qui permet d’utiliser le téléviseur comme une enceinte connectée (avec ou sans image) que l’on peut grouper avec d’autres dispositifs DTS Play-Fi dans la maison.

Interface : Google TV et les menus Philips bien organisés

Le téléviseur est animé par le système Google TV avec la possibilité d’y installer une multitude d’applications. La page principale qui tient le rôle de menu d’accueil propose des suggestions en fonction des programmes regardés. On peut profiter des plateformes de streaming les plus populaires.

La fonction Chromecast est intégrée pour envoyer des contenus audio ou vidéo depuis un smartphone ou une tablette tactile Android. Les paramètres sont très complets. Pour changer le mode d’image, un premier menu s’affiche en haut à droite de l’écran et il faut ensuite aller dans un sous-menu. Philips propose en outre, des menus au sein d’une interface complète de réglage des options. Pour chaque mode d’image, on peut activer ou non les options d’optimisation en fonction de la luminosité de la pièce : du niveau de luminosité, des détails dans les zones sombres et de la température des couleurs.

La mise en veille est instantanée et il faut compter moins de 10 secondes pour avoir une image après l’extinction du téléviseur. Si l’Ambilight est allumé, le système reste actif pendant quelques secondes pour permettre de retrouver le chemin de la chambre ou la table de chevet pour poser la télécommande, par exemple.

La télécommande, rétroéclairée, charge via USB-C et avec deux boutons à bascule

Pour 2023, Philips change la télécommande et propose un nouveau modèle en aluminium. Celle-ci est bien plus compacte que les précédentes. Lestée et d’un certain poids, la télécommande a des profils totalement plats (un peu comme un iPhone…), ce qui peut la rendre difficile à saisir lorsqu’elle est posée sur une surface plane. En main, elle profite d’un rétroéclairage avec détecteur de mouvement.

La croix directionnelle et les quatre coins ont un double emploi puisqu’ils peuvent servir pour naviguer dans les menus ou, après une pression sur la touche 123, afficher par rétroéclairage les chiffres de 0 à 9 pour accéder directement à une chaine de la TNT ou pour la saisie d’un code, par exemple. C’est très bien pensé.

On trouve trois touches dédiées aux plateformes vidéo Netflix, Prime Video, YouTube et une dernière pour lancer l’interface des applications installées. Une touche est spécifique pour accéder au menu Ambilight.

Plus original : il y a également deux boutons à bascule (pour gérer le volume et changer de chaîne) semblables à ceux que l’on trouve sur les télécommandes TV Samsung. Le principe est louable, mais le problème, c’est qu’il faut user d’une certaine force pour que la commande soit prise en compte, la bascule manquant de souplesse. Ainsi, il arrive fréquemment que l’on appuie sur la touche alors qu’on cherche plutôt à la faire basculer vers l’avant ou l’arrière. En plus, avec leurs bords légèrement saillants, cela peut même faire un peu mal, à la longue. Pour changer de chaînes, on peut toutefois utiliser la croix directionnelle (vers le haut ou vers le bas), finalement plus agréable si on a l’habitude de zapper fréquemment.

La télécommande intègre un microphone pour les commandes vocales qui sont parfaitement comprises. Elle est alimentée par une batterie qui se recharge via un port USB-C, à l’avant.

Consommation

Nous avons mesuré la consommation électrique du téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Filmmaker. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Philips 65OLED908 consommait 62,5 Wh (Ambilight désactivé), ce qui est nettement inférieur aux 78 Wh consommés par le TV Philips 65OLED937 de l’année dernière, dans les mêmes conditions. Avec le système Ambilight activé, comptez sur une consommation supplémentaire de 5 Wh environ.

Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 60 Wh. Là encore, c’est beaucoup moins que la consommation relevée sur la série OLED937, aussi en 65 pouces, qui était de 92 Wh dans les mêmes conditions. On a donc droit à un téléviseur beaucoup plus lumineux, mais qui consomme beaucoup moins : belle prouesse. Rappelons que la consommation du LG 65G3 est de 60 Wh dans les mêmes conditions.

La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.

Prix et date de sortie

La série Philips OLED908 est déclinée en 55, 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 2299 euros, 3299 euros et 4999 euros.

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