Le nouveau téléviseur Philips 65OLED908 est équipé des toutes dernières technologies développées par la marque pour proposer une image aussi qualitative que possible s’appuyant sur une dalle White-OLED fournie par LG Display et profitant de la technologie MLA avec son filtre de microlentilles pour une luminosité accrue. Compatible avec les formats HDR10+ et Dolby Vision (dont Dolby Vision Gaming), il est animé par Google TV avec son lot d’applications et des menus repensés par Philips pour une configuration des plus abouties.
Ce modèle profite du système de rétroéclairage Ambilight sur trois côtés avec un écran souligné par une barre de son optimisée par les ingénieurs de la célèbre marque audio Bowers & Wilkins. Nous avons pu tester la version 65 pouces, ce modèle étant aussi décliné en 55 et 77 pouces. Le pic de luminosité est-il aussi élevé que la concurrence ? Est-ce la fidélité des couleurs est au rendez-vous et plus globalement, est-ce que ce téléviseur vaut le coup ? La réponse à ces questions et bien plus dans notre test complet.
Fiche technique
Modèle |
Philips 65OLED908 |
Dimensions |
1444 mm x 891 mm x 290 mm |
Définition maximale |
3840 x 2160 pixels |
Taille de l'écran |
65 pouces |
Compatible HDR |
HDR10+, Dolby Vision |
Ports HDMI |
4 |
Compatible Surround |
DTS-X |
Nombre de haut-parleurs |
7 |
Puissance des haut-parleurs |
80 watts |
Sortie audio |
Casques, Haut-parleurs, Optique |
Système d'exploitation (OS) |
Google TV |
Assistant vocal |
Google Assistant, Amazon Alexa |
Efficacité énergétique |
G |
|
Fiche produit |
Ce test a été réalisé avec un Philips 65OLED908 prêté par la marque.
Design : une barre de son « mieux intégrée » que sur son prédécesseur
Le téléviseur Philips 65OLED908, présenté il y a quelques mois, propose un design qui est très semblable à celui de son prédécesseur, le 65OLED907. Il en reprend les principales caractéristiques avec une façade qui laisse une très grande place à l’image.
L’écran est souligné par une barre de son recouverte d’un tissu. Sur le 65OLED907, celui-ci était de couleur gris moyen alors que sur le 65OLED908, il est gris anthracite, plus foncé, ce qui permet de l’oublier totalement lorsqu’on regarde un programme dans la pénombre. Les finitions du modèle testé prêté par la marque sont exemplaires et nous n’avons relevé aucun défaut significatif.
Par rapport à la version OLED907, la série OLED908 propose un pied, désormais « creux » plus discret à l’avant. En position centrale, comptez sur une largeur de 21 cm et une avancée de 9 cm devant l’écran. Il surélève l’écran d’environ 2 cm et se prolonge à l’arrière d’environ 10 cm sur une base large de 50 cm, comme sur la série OLED907. Philips a eu la bonne idée de reconduire le système qui permet de faire pivoter l’écran d’environ 30 degrés vers la droite ou vers la gauche. On apprécie.
Le pied, devant l’écran
Le pied, à l’arrière
Grâce à sa dalle OLED, le téléviseur propose une finesse de seulement 4 mm à son sommet (comme les Panasonic MZ2000E ou LG G3, par exemple) contre 7 cm à sa base. Cette épaisseur est due à l’électronique embarquée ainsi qu’au système Ambilight, impossible à intégrer dans 4 mm de profil. Le cadre de l’écran est très fin avec une bordure noire qui ne fait que 5 mm en façade.
Le téléviseur de trois-quarts
Zoom sur les LED pour le système Ambilight
Le téléviseur de profil
Zoom sur l’audio, au dos
À l’arrière, on peut voir le même système audio que sur la série OLED907, à savoir un woofer encadré par deux radiateurs passifs, en position centrale.
Connectiques : deux entrées HDMI 2.1
Exactement comme sur la série OLED907, celle-ci propose le câble d’alimentation (non moulé) sur la gauche (en regardant le téléviseur de dos) et les autres connectiques à droite, réparties en deux pôles. L’espace pour les câbles n’est pas extrêmement généreux, surtout pour les connectiques orientées vers le bas. Si vos câbles ne sont pas assez souples, ils peuvent se retrouver en conflit avec la base qui accueille une plaque en plastique pour donner un côté plus épuré au dos du téléviseur. Notez toutefois que cette plaque en forme de L inversé n’est pas obligatoire, mais permet, pour les adeptes du « câble management » d’avoir des fils parfaitement organisés.
Tous les câbles peuvent être concentrés vers le centre du téléviseur, au niveau du pied, à l’aide d’un système de guide-fil sommaire, mais efficace pour gérer leur fuite vers l’arrière.
Les connectiques sont identiques à celles de la précédente série. On retrouve deux entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC (48 Gbits/s jusqu’à Ultra HD 120 Hz), deux entrées HDMI 2.0b, un connecteur TNT, un autre Satellite, une sortie pour un caisson de basses, un port Ethernet, une sortie audio optique ainsi que trois ports USB (dont un 3.0) et une prise casque. Notez également l’emplacement PCMCIA pour les cartes idoines. Le téléviseur est Bluetooth 5.2 et Wi-Fi 802.11ax (6).
Ambilight, précis et immersif
Comme la série précédente, celle-ci bénéficie aussi du système exclusif Ambilight sur les trois côtés. Derrière le téléviseur, on peut voir les différentes LED qui s’illuminent dans une parfaite synchronisation avec l’image affichée sur l’écran ou selon d’autres modes. Le système peut suivre les images, seulement l’audio ou rester fixe afin d’embrasser les couleurs du drapeau d’un pays, lors de la diffusion d’un évènement sportif, par exemple. Un mode Jeu est également proposé. Le système peut s’adapter à la couleur des murs pour un rendu plus juste. Les diodes de couleurs sont gérées indépendamment les unes des autres. Le menu des paramètres de la fonction Ambilight a gagné en simplicité, présentant une liste de modes plutôt que des menus avec des sous-menus présents sur les précédents modèles.
Avec l’Ambilight activé, l’ambiance est nettement plus immersive et permet vraiment d’étendre l’image sur les murs tout autour de l’écran. Quand on y a gouté, il est extrêmement difficile de revenir en arrière. À côté, les autres TV paraissant fades. Malheureusement, ce modèle 2023 n’offre plus la possibilité de synchroniser nativement le signal lumineux avec d’autres équipements Philips Hue pour une immersion encore plus importante dans toute la pièce. Signify, la société détentrice de la licence des éclairages connectés, a coupé le cordon et Philips a modifié son software. Il y a bien une application payante Hue Sync TV, mais TP Vision a fait le choix de ne pas imposer ce service payant. Dommage, car cela permet véritablement de plonger les spectateurs dans une ambiance visuelle totalement immersive. Les précédents modèles de TV Philips restent compatibles.
Un petit mot sur le marquage de l’écran qui peut arriver sur certaines télévisions OLED. Pour pallier cela, le constructeur propose une maintenance régulière de la dalle lorsque celle-ci est en veille et le téléviseur déclenche automatiquement une image de veille au bout de deux minutes d’inactivité comme sur les téléviseurs de la marque LG. À titre de comparaison, chez Panasonic, le principe est identique, mais avec un délai de cinq minutes avant le déclenchement de l’écran de veille.
Il est possible de lancer une opération de maintenance de la dalle depuis les paramètres du téléviseur soit en mode immédiat, soit après l’extinction de la télévision.
En outre, sachez également que Philips propose une option (activable ou non) qui permet de décaler les pixels à l’écran. Si la fonction est activée, l’image se trouve très légèrement décalée par rapport aux bords et il manque alors quelques colonnes de pixels à l’image générale, ce qui ne se voit pas lorsqu’on est assis à une distance raisonnable.
Image : très bon traitement d’image et une forte luminosité
Le téléviseur est doté d’une dalle White-OLED 10 bits de 100/120 Hz avec une définition Ultra HD. Comme les précédentes séries, il s’agit d’une dalle fournie par LG Display et qui, cette année, profite d’un filtre supplémentaire composé de milliards de microlentilles permettant de booster la luminosité.
Chez Philips, la dalle porte le nom marketing d’OLED META. Elle dispose d’une structure de quatre sous-pixels (blanc, bleu, rouge et vert).
On peut également compter sur la présence de la dernière génération de processeur Philips P5 AI Perfect Picture Engine (7e génération). Il permet de profiter d’une excellente gestion de compensation des mouvements ainsi qu’un très haut niveau de mise à l’échelle (upscaling) pour les contenus qui ne sont pas nativement Ultra HD, via la fonction Super Resolution. En outre, ce Soc permet également d’adapter automatiquement certains réglages de l’image (luminosité, température des couleurs et détails dans les zones sombres) en fonction de la luminosité de la pièce.
Les angles de vision sont extrêmement larges sur ce téléviseur. On apprécie les compensations de mouvement ainsi que les scènes de traveling qui, même s’ils ne sont pas parfaits avec des fonds rayés très exigeants, donnent une excellente impression. Les images paraissent très naturelles et profitent d’une bonne colorimétrie, d’un point de vue subjectif, ce que nous ne manquerons pas de vérifier avec les mesures.
De même, le piqué des scènes que nous avons l’habitude de voir lors de nos tests est excellent. Les détails sont nombreux et on profite d’une belle profondeur de champ, par exemple lors des séquences pour le film 1917. Les explosions lors de la traversée de la ville la nuit illuminent la pièce alors que les contrastes sont préservés. Les séries telles que Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir (Prime Video) ou 6Underground (Netflix) sont très dynamiques, colorées et particulièrement contrastées. Attention, toutefois, nous avons constaté quelques légers effets de postérisation sur certains contenus comme dans la série Jack Ryan (photo ci-dessous) ou Citadel, toutes deux diffusées sur Prime Video, sur certains fonds pour lesquels le téléviseur peine à reproduire des dégradés parfaits, comme sur le Panasonic MZ2000E, par exemple.
Très bonne fluidité des mouvements
Très bons contrastes
Attention à une légère postérisation sur certains contenus
Comme toujours ou presque, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats en matière de rendu d’image immédiatement en sortie de carton.
Les modes d’images
En mode Dolby Vision Filmmaker
Toutes les mesures ont été réalisées avec les fonctions automatiques désactivées. Avec le mode Filmmaker, nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 2,66, ce qui est inférieur à 3, seuil sous lequel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur affichée et celle qui est demandée. Les plus exigeants pourront ajuster quelques paramètres dans les menus pour obtenir un résultat plus fidèle encore. Le gamma a été relevé à 2,11 avec une certaine régularité tout au long de la courbe de l’échelle de gris, mais une tendance à proposer des réglages pour des environnements lumineux alors que nous procédons dans le noir complet pour les mesures.
La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6324 K ce qui correspond à des images un peu plus chaudes que ce qu’elles devraient être, la valeur idéale étant de 6500 K.
Avec des contenus HDR, les modes d’images disponibles sont : HDR Personnel, HDR Crystal Clear, Home Cinéma HDR, HDR Filmmaker, HDR Imax Enhanced, HDR Jeu, Moniteur HDR et Calman HDR. Là encore, c’est le mode Filmmaker qui permet d’obtenir les meilleurs résultats. Concernant la fidélité des couleurs, on peut considérer qu’elles sont très fidèles puisque nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,04 (nettement inférieur au seuil de 3). Il n’y a pas grand-chose à redire sur ce point.
Sur la série haut de gamme OLED937 (de l’année précédente), nous avions mesuré un pic de luminosité de 840 cd/m² en mode Filmmaker. En 2023, la série OLED908 propose un véritable bond en avant avec un pic de luminosité mesuré à 1344 cd/m² ! Merci la technologie MLA. À titre de comparaison, nous avons relevé un pic de luminosité de 1441 cd/m² sur la série Panasonic MZ2000E et de 1430 cd/m² pour la série LG G3, toutes les deux dotées de la même dalle « White OLED » que la série Philips OLED908, fournie par LG Display. Rappelons que la technologie concurrente de Samsung Display, le QD-OLED propose un pic de luminosité de 1325 cd/m², sur la série Samsung S95C toujours dans les mêmes conditions.
Ces mesures ont été réalisées avec une mire de 10 % de la surface de l’écran. Avec une mire à 100 %, nous avons obtenu un pic de luminosité de 248 cd/m², exactement comme sur la série Panasonic MZ2000E, alors que la série LG G3 propose 226 cd/m² et que la série Samsung S95C affiche 279 cd/m². Nos outils de mesure nous ont toutefois permis de révéler que les courbes de référence ne sont pas extrêmement bien suivies, proposant une légère dérive, ce qui implique un rendu un peu plus lumineux que ce qu’il devrait être. Ce phénomène a été constaté quel que soit le mode d’image choisi.
Enfin, concernant les espaces colorimétriques, nous avons relevé une couverture de 94,70 % pour le rec709, ce qui est un peu décevant, mais rien d’alarmant non plus par rapport aux 98 % ou 99 % des modèles cités un peu plus haut (technologies White-OLED ou QD-OLED confondues). Pour l’espace DCI-P3, nous avons relevé une couverture de 96,81 % alors que l’espace BT2020, le plus exigeant, est couvert à 72,43 %. Ces deux dernières valeurs restent en dessous de celles proposées par la dalle QD-OLED qui propose respectivement 99,88 % et 89 %.
Gaming : faible input lag et Dolby Vision Gaming à bord
Sur le Philips 65OLED908, nous avons mesuré un input lag de 12,6 ms comme la série OLED808, soit 8 ms de moins que la série OLED937, par exemple. Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. C’est un très bon résultat.
Cela reste toutefois légèrement plus élevé que les séries concurrentes Panasonic MZ2000E ou Samsung S95C qui proposent un input lag de seulement 9,3 ms ou que le LG G3 avec 9,1 ms. Il faut toutefois reconnaître que cela relève du détail pour la très grande majorité des joueurs.
Le téléviseur coche toutes les cases
Tous les voyants sont au vert
Tous les voyants sont au vert
Comme évoqué plus haut, il y a deux entrées HDMI 2.1 dont une pourrait être occupée par une liaison vers une barre de son pour utiliser la norme eARC afin de lui envoyer des signaux audio HD. L’autre prise HDMI 2.1 est donc disponible pour les nouvelles consoles qui peuvent pleinement s’exprimer ici. La TV accepte les technologies ALLM, VRR, AMD Freesync Premium et Nvidia G-Sync. Le téléviseur supporte aussi les signaux Ultra HD à 120 images par seconde ainsi que le HDR Dolby Vision 120 images par seconde (jusqu’ici limité à 60 images par seconde). Notez la compatibilité Dolby Vision Gaming.
Le téléviseur supporte le Dolby Vision Gaming
Avec ou sans les capteurs de luminosité
La fidélité des couleurs avec le mode Jeu activé n’est pas tout à fait optimale en sortie de carton, car nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 3,67 ce qui est légèrement supérieur au seuil de 3. Dans ces conditions, nous avons mesuré un pic de luminosité de 1351 cd/m². Une barre d’information ainsi que des réglages spécifiques pour les jeux peut s’afficher en bas de l’écran.
Le tableau de bord pour les jeux
Quelques réglages possibles
Audio : un son précis
Comme indiqué un peu plus haut, le téléviseur profite d’une barre de son à sa base et d’un woofer encadré par deux radiateurs passifs, à l’arrière. Il s’agit d’un système 3.1 canaux délivrant une puissance totale de 80 watts RMS. Dans le détail, la barre de son contient 6 haut-parleurs de 8,5 watts chacun, celui pour les graves proposant 30 watts. On apprécie la compatibilité avec les formats Dolby Atmos et DTS:X.
Un mode Nuit est disponible dans les réglages audio ainsi qu’un mode « intelligent » tentant efficacement de s’adapter aux contenus. Plus généralement, le son délivré par ce téléviseur s’est avéré extrêmement précis et la scène relativement large. S’il n’y a pas réellement d’effets latéraux, on a tout de même droit à une certaine spatialisation avec la musique de fond qui se détache particulièrement des voix. Le son est très clair et les dialogues sont parfaitement intelligibles, même à faible volume. L’ensemble peut manquer de basses, notamment pour les scènes de grosses explosions, mais notez qu’il est possible d’ajouter un caisson, le cas échéant, pour un rendu plus rond et plus chaleureux.
Rappelons que l’on peut compter sur l’intégration de la technologie DTS Play-Fi qui permet d’utiliser le téléviseur comme une enceinte connectée (avec ou sans image) que l’on peut grouper avec d’autres dispositifs DTS Play-Fi dans la maison.
Interface : Google TV et les menus Philips bien organisés
Le téléviseur est animé par le système Google TV avec la possibilité d’y installer une multitude d’applications. La page principale qui tient le rôle de menu d’accueil propose des suggestions en fonction des programmes regardés. On peut profiter des plateformes de streaming les plus populaires.
La page d’accueil de Google TV
La page des applications
La fonction Chromecast est intégrée pour envoyer des contenus audio ou vidéo depuis un smartphone ou une tablette tactile Android. Les paramètres sont très complets. Pour changer le mode d’image, un premier menu s’affiche en haut à droite de l’écran et il faut ensuite aller dans un sous-menu. Philips propose en outre, des menus au sein d’une interface complète de réglage des options. Pour chaque mode d’image, on peut activer ou non les options d’optimisation en fonction de la luminosité de la pièce : du niveau de luminosité, des détails dans les zones sombres et de la température des couleurs.
Le premier niveau des menus
Les sources accessibles
Le menu complet des paramètres
La mise en veille est instantanée et il faut compter moins de 10 secondes pour avoir une image après l’extinction du téléviseur. Si l’Ambilight est allumé, le système reste actif pendant quelques secondes pour permettre de retrouver le chemin de la chambre ou la table de chevet pour poser la télécommande, par exemple.
La télécommande, rétroéclairée, charge via USB-C et avec deux boutons à bascule
Pour 2023, Philips change la télécommande et propose un nouveau modèle en aluminium. Celle-ci est bien plus compacte que les précédentes. Lestée et d’un certain poids, la télécommande a des profils totalement plats (un peu comme un iPhone…), ce qui peut la rendre difficile à saisir lorsqu’elle est posée sur une surface plane. En main, elle profite d’un rétroéclairage avec détecteur de mouvement.
La croix directionnelle et les quatre coins ont un double emploi puisqu’ils peuvent servir pour naviguer dans les menus ou, après une pression sur la touche 123, afficher par rétroéclairage les chiffres de 0 à 9 pour accéder directement à une chaine de la TNT ou pour la saisie d’un code, par exemple. C’est très bien pensé.
On trouve trois touches dédiées aux plateformes vidéo Netflix, Prime Video, YouTube et une dernière pour lancer l’interface des applications installées. Une touche est spécifique pour accéder au menu Ambilight.
Plus original : il y a également deux boutons à bascule (pour gérer le volume et changer de chaîne) semblables à ceux que l’on trouve sur les télécommandes TV Samsung. Le principe est louable, mais le problème, c’est qu’il faut user d’une certaine force pour que la commande soit prise en compte, la bascule manquant de souplesse. Ainsi, il arrive fréquemment que l’on appuie sur la touche alors qu’on cherche plutôt à la faire basculer vers l’avant ou l’arrière. En plus, avec leurs bords légèrement saillants, cela peut même faire un peu mal, à la longue. Pour changer de chaînes, on peut toutefois utiliser la croix directionnelle (vers le haut ou vers le bas), finalement plus agréable si on a l’habitude de zapper fréquemment.
La télécommande intègre un microphone pour les commandes vocales qui sont parfaitement comprises. Elle est alimentée par une batterie qui se recharge via un port USB-C, à l’avant.
Consommation
Nous avons mesuré la consommation électrique du téléviseur pendant la diffusion d’une série, « les 100 » sur Netflix (HD 5.1) pendant 4 heures avec le son et les paramètres de l’image réglée sur le mode Filmmaker. Dans ces conditions, reproduites pour tous les tests de téléviseurs, le Philips 65OLED908 consommait 62,5 Wh (Ambilight désactivé), ce qui est nettement inférieur aux 78 Wh consommés par le TV Philips 65OLED937 de l’année dernière, dans les mêmes conditions. Avec le système Ambilight activé, comptez sur une consommation supplémentaire de 5 Wh environ.
Pour la série en HDR (Dolby Vision sombre plus précisément) The Black Mirror sur Netflix, nous avons obtenu une consommation moyenne de 60 Wh. Là encore, c’est beaucoup moins que la consommation relevée sur la série OLED937, aussi en 65 pouces, qui était de 92 Wh dans les mêmes conditions. On a donc droit à un téléviseur beaucoup plus lumineux, mais qui consomme beaucoup moins : belle prouesse. Rappelons que la consommation du LG 65G3 est de 60 Wh dans les mêmes conditions.
La consommation en veille est de 0,5 Watt sauf si on laisse le mode réseau activé dans les paramètres, le téléviseur se tenant prêt à obéir à vos ordres vocaux et consommant alors 2 Watts.
Prix et date de sortie
La série Philips OLED908 est déclinée en 55, 65 et 77 pouces pour des prix respectifs de 2299 euros, 3299 euros et 4999 euros.
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