L'année 2023 fut riche en découvertes et avancées scientifique. Essor de l'intelligence artificielle, découverte d'un élément essentiel à la vie sur une lune de Saturne ou encore le retour de la sonde OSIRIS-Rex avec des échantillons d'eau et de carbone issus de l'astéroïde Bennu après un voyage de 7 ans dans l'espace. Mais que nous réserve l'année 2024 ?
L'IA devrait continuer son ascension
L'Intelligence Artificielle a véritablement explosé durant l'année 2023 et s'est répandue dans de nombreux domaines. Cette ascension fulgurante devrait continuer en 2024 avec l'émergence de nouveaux systèmes encore plus performants.
OpenAI va par exemple lancer GPT-5 à la fin de l'année et Google son modèle de langage Gemini mais aussi la nouvelle version de son outil d'IA AlphaFold (Google DeepMind), un programme cherchant à prédire la structure des protéines à partir de leur séquences en acides aminés.
L’IA sera capable de modéliser les interactions entre protéines, acides nucléiques et autres molécules avec une précision atomique, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles possibilités en matière de conception et de découverte de médicaments.
A la mi-2024 devrait également être publié le rapport de l'Organe consultatif de haut niveau des Nations Unies sur l'intelligence artificielle, qui aura pour but d'établir les lignes directrices sur pour la réglementation internationale de l'IA. L'Intelligence Artificielle a en effet connu un tel essor dernièrement qu'il est aujourd'hui important de cadrer son évolution.
De nouveaux supercalculateurs
En 2024 sera également mis en service le premier supercalculateur exaflopique d'Europe du côté de l'Allemagne. Baptisé Jupiter, cette machine sera capable de réaliser un milliard de milliards de calculs chaque seconde. Ce supercalculateur sera notamment mis à disposition des chercheurs et des entreprises pour développer des algorithmes dans le secteur environnemental et pharmaceutique.
Deux autres machines de ce type seront également mises en service du côté des Etats-Unis dans le courant de l'année. Le premier, Aurora, sera inauguré à Lemont dans l'Illinois au Argonne National Laboratory afin de créer des cartes des circuits neuronaux du cerveau et le second en Californie au Lawrence Livermore National Laboratory afin de simuler les effets des explosions d'armes nucléaires.
Lutte contre les maladies et moustiques
L'année 2024 verra également débuter la production de moustiques « anti-maladies » au Brésil. Ceux-ci seront infectés par une souche bactérienne qui les empêche de transmettre des virus pathogènes, ce qui pourra protéger jusqu'à 70 millions de personnes contre des maladies comme la dengue et le zika.
Les scientifiques prévoient de produire jusqu’à 5 milliards de moustiques par an, qui, une fois adultes, seront relâchés dans la nature avec l'espoir de les voir se reproduire avec d'autres moustiques à qui ils pourront transmettre la bactérie.
De nouveaux vaccins contre le Covid-19 devraient également voir le jour en 2024, principalement des vaccins intranasaux financés par les États-Unis et un nouveau vaccin à ARNm qui pourrait offrir, d'après les scientifiques, une immunité durable contre un large éventail de variants du SRAS-CoV-2.
L'espace restera un sujet d'étude important
L'observatoire Vera C. Rubin au Chili devrait être mis en service à la fin de l'année 2024. Avec un capteur numérique de 3,2 milliards de pixels, celui-ci devrait nous permettre d'observer le ciel comme jamais auparavant. Celui-ci aura notamment pour objectif de découvrir de nouveaux astéroïdes géocroiseurs, objets célestes circulant à faible distance de l'orbite de la Terre.
Le Chili verra également la mise en service de l'Observatoire Simons dans le désert d'Atacama, connu comme ayant l'un des ciels les plus pur du monde. Celui-ci aura pour but de rechercher les signatures des ondes gravitationnelles primordiales (rémanence du Big Bang) dans le fond cosmique des micro-ondes afin de nous en apprendre plus sur l'histoire de notre univers.
Une mission spatiale importante sera également entreprise par la NASA durant le mois de novembre. Artemis II se dirigera en effet vers la Lune avec un équipage à son bord, survolant le satellite naturel de la Terre durant 10 jours.
Également, la NASA enverra le vaisseau Clipper vers Europe (la lune de Jupiter) cette année, avec comme objectif de déterminer si l'océan souterrain de ce satellite pourrait abriter la vie. Les lunes de Mars, Phobos et Deimos, relativement méconnue, seront quant à elles l'objet d'étude de la mission japonaise Martian Moon eXploration (MMX).
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