Ergonomie et design
La nouveauté majeure de cette Forerunner 165 tient dans son écran. Oled, il profite d'un boîtier menu (43 x 43 x 11,6 mm) pour s'étaler sur 1,2 pouce et affiche 390 x 390 pixels. Il est un peu plus grand que celui de la Forerunner 55 (1,04 pouce), sa résolution est plus élevée et les bordures qui l'entourent sont plus fines. Surtout, il est de bonne facture. Lumineux en journée, il reste lisible en toute situation. On regrette simplement une luminosité minimale trop élevée, capable d'irriter la rétine en pleine nuit.
L'écran Oled de la Forerunner 165.
© Les Numériques
En plastique (polymère de fibres renforcé), le boîtier est bien fini et agréable à l'œil. Le bracelet en silicone n'irrite pas, même mouillé, et il se remplace facilement. Au format standard 20 mm, il se ferme par une boucle à ardillon.
L'arrière de la Forerunner 165.
© Les Numériques
La Forerunner 165 est étanche jusqu’à 5 ATM. Vous pourrez donc vous doucher ou nager avec, mais si vous faites du plongeon, du surf ou du jet ski, les changements de pression trop violents pourraient avoir raison du boîtier.
Interface
Cette Forerunner 165 se manipule comme toutes les Forerunner avant elle. Les habitués de la gamme prendront ainsi leur marque en un clin d'œil. On trouve le combo habituel fait de deux boutons sur le flanc droit et trois sur le flanc gauche. L'essentiel des interactions passe par eux, l'écran tactile venant compléter quelques manipulations — et parfois corriger quelques impasses analogiques.
L'écran d'accueil de la Forerunner 165.
© Les Numériques
Comme toujours, le bouton supérieur droit permet d'accéder au menu de lancement d'une activité physique, mais aussi de valider. Le bouton inférieur droit revient en arrière, tandis que le supérieur gauche allume ou éteint l'écran — à noter qu'un mode écran toujours allumé (Always-on) est disponible. Enfin, les deux derniers boutons situés sur la tranche gauche servent à se déplacer dans les menus. Une navigation également possible via l'écran tactile : un glissement du doigt vertical fait défiler les options, un clic valide et un glissement vers la droite revient en arrière. Rien de bien sorcier, mais les néophytes devront prendre leurs marques pendant les premières séances.
L'affichage des suggestions sur la Forerunner 165.
Une fois la navigation maîtrisée, à vous la lecture des données collectées par la montre. On trouve son nombre de pas, de calories dépensées, d'étages gravis, de temps de sommeil, la fréquence cardiaque, un bilan des activités de la semaine, la météo ou encore les notifications. Et ce n'est pas tout : depuis quelques années désormais, Garmin mise largement sur ses algorithmes de prédiction en tout genre. La 165 intègre ainsi, comme ses cousines et sœurs, un temps de récupération calculé par rapport à la charge d'entraînement des derniers jours, ou le fameux body battery qui indique l'énergie estimée de votre corps grâce aux métriques, dont le temps de sommeil.
L'écran de démarrage d'une activité physique de la Forerunner 165.
© Les Numériques
Comme sur la Forerunner 55, ce modèle intègre une panoplie de fonctionnalités dédiées au coureur amateur qui n'a pas de coach. Ainsi, la montre propose des suggestions d'entraînement quotidien en fonction de votre forme estimée (la body battery), une prédiction de temps de course et la stratégie de course PacePro qui ajuste l'allure à tenir en fonction du dénivelé. Petite nouveauté de ce modèle, Garmin s'aligne sur la concurrence et intègre la navigation par suivi d'itinéraire. Il s'agit de l'affichage de la trace GPS sur une carte accessible directement au poignet.
L'affichage des notifications sur la Forerunner 165.
© Les Numériques
La Forerunner 165 est d'ailleurs compatible ANT+ et Bluetooth, donc capable de se connecter à un capteur de fréquence externe, un accéléromètre, un casque audio, un capteur de cadence ou même de température. De quoi affiner encore les métriques recueillies. S'il faut s'orienter vers la déclinaison Music pour stocker ses chansons préférées, cette Forerunner 165 permet de contrôler la musique jouée par le téléphone, quelle que soit l'application.
L'affichage de la musique sur la Forerunner 165.
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L'affichage des notifications est impeccable. Il n'est en revanche pas possible de répondre au poignet et encore moins de téléphoner. La montre possède pourtant bien un haut-parleur, mais il est réservé à la réalisation des points d'étape pendant les activités physiques. Enfin, la Forerunner 165 est compatible avec Garmin Pay, l'outil de paiement développé par le constructeur nord-américain.
Application
Cette montre connectée se connecte au smartphone via Garmin Connect (Android, iOS). L'app a d'ailleurs connu une refonte esthétique partielle début 2024, encore en bêta au moment de l'écriture de ce test. Cette mise à jour concerne uniquement l'écran d'accueil qui abandonne le titre Ma journée pour se diviser en Focus et Aperçu.
Focus propose cinq jeux de données sélectionnés par l'algorithme Garmin, qui mettent en avant certaines informations et tendance : suivi du sommeil et body battery le matin, suivi de la fréquence cardiaque dans l'après-midi. La partie Aperçu affiche différents graphiques pour avoir une idée de son état de forme. Si les nouveaux affichages sont pertinents, quelques bogues viennent cependant gâcher l'expérience, bêta oblige.
Garmin Connect.
Sur le reste, Garmin Connect reste Garmin Connect avec son onglet Défis pour relever des challenges au sein de la communauté, Calendrier pour retrouver ses anciennes sorties, Coach pour lancer un programme, et enfin Plus pour paramétrer sa montre, mais aussi atteindre des compilations de ses activités physiques sur plusieurs mois. L'app est généreuse et claire, parmi les meilleures sur le marché.
Usages et précision
La Forerunner 165 intègre un cardiofréquencemètre, un GPS, un altimètre barométrique, une boussole, un accéléromètre, un thermomètre, un oxymètre de pouls et un capteur de luminosité ambiante. Un bel attirail qui promet de belles performances.
Commençons par le suivi GPS. Si la puce est bien multi-GNSS (GPS, GLONASS, Galileo), pas de double fréquence ici. Couplé à la boussole, l'altimètre barométrique et l'accéléromètre, le suivi se révèle donc globalement bon, que ce soit dans les dénivelés ou la trace elle-même. On regrette certains égarements en ville, qui auraient pu être évités avec une double fréquence.
Le suivi GPS de la Forerunner 165 en bleu ; celui d'un Apple iPhone en rouge.
De son côté, les résultats du cardiofréquencemètre sont bons sans être excellents. En fait, la montre va permettre un suivi cohérent la majorité du temps. Ainsi, ses moyennes et maximales relevées sont pertinentes et ne diffèrent que d'un battement par rapport aux relevés de la ceinture pectorale Polar H10 que nous utilisons comme référence. Seulement voilà : de temps en temps, le capteur cardio Elevate V4, que l'on avait déjà croisé dans la Forerunner 955, se permet quelques décrochages ici et là.
En rouge, le suivi de la fréquence cardiaque de la Forerunner 165 ; en bleu celui de la ceinture pectorale Polar H10.
Sur la courbe ci-dessus, on observe que la Forerunner 165 surévalue certaines hausses de la fréquence, quitte à parfois inventer des pics.
Cette fois, la Forerunner 165 est en bleu, la ceinture pectorale Polar H10 en rouge.
Ce même problème survient lors de séances avec des changements de rythme plus prononcés. On regrette ainsi entre 45 et 52 min l'apparition de deux pics qui n'ont rien à faire là. Mais voilà, les résultats sont cohérents dans l'ensemble. Il faudra donc faire attention à ne pas se focaliser sur des points très précis de sa performance, mais davantage sur la courbe dans sa globalité.
En bleu, la Forerunner 165 ; en rouge, la Polar H10.
Sur ce nouvel exemple, on remarque une sous-évaluation au début, puis des écrans minimes, de deux battements maximum, sauf à 20 min.
Comme beaucoup d'autres montres connectées, la Forerunner 165 suit le sommeil de l'utilisateur avec une précision plutôt agréable. La tocante affiche également la variabilité de la fréquence cardiaque (petite nouveauté) et la saturation en oxygène du sang. Malheureusement, il ne nous est pas possible d'évaluer avec précision la fiabilité de ces mesures et nous devons vous laisser avec notre seule impression. Cela a néanmoins l'air d'être cohérent avec la réalité.
Points forts
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11 jours d'autonomie.
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Écran Oled.
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Nombreuses fonctionnalités logicielles.
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Garmin Pay.
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Présence d'un altimètre-barométrique.
Points faibles
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Suivi de la fréquence cardiaque pas tout à fait parfait.
Conclusion
Comment fonctionne la notation ?
Écran Oled, altimètre barométrique, fonctionnalités logicielles poussées… Pour une montre d'entrée de gamme, la Forerunner 165 se défend bien, même très bien. Elle constituera un excellent choix pour les coureurs qui souhaitent commencer chez Garmin. Ceux qui lorgnent une montre plus lifestyle pourront se tourner vers la Vivoactive 5, un peu plus onéreuse, mais plus complète.
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