Google Maps annonce en grande pompe l'arrivée prochaine de trois fonctionnalités qui vous aideront à mieux visiter les villes et lieux dans lesquels vous vous rendrez. Entre vue immersive, ambiance de quartier et réalité augmentée, l'application veut devenir le meilleur des guides touristiques.
Découvrez l’ambiance d’un quartier sur Google Maps // Source : Google
Google Maps est déjà une application très riche en fonctionnalités. Non seulement, elle vous guide d’un point A à un point B en fonction de votre mode de transport, mais elle offre aussi des renseignements pratiques sur tous types d’établissements, affiche le niveau d’influence d’un lieu, propose des visites virtuelles de certains monuments, etc. Cela n’empêche pas le service de continuer d’ajouter des options ici et là pour devenir toujours plus complet.
Ainsi, Google a annoncé trois grandes nouveautés qui débarqueront dans les prochains mois pour faire de Maps le meilleur des guides touristiques. La firme de Mountain View veut que vous puissiez facilement vous plonger dans son application. Profiter d’une vue immersive, découvrir l’ambiance d’un quartier, exploiter la réalité augmentée… On fait le tour des annonces marquantes.
Savoir à l’avance l’ambiance qui règne dans un quartier à visiter
Les équipes de Google Maps partent du postulat que, lorsqu’on visite une ville, on ne sait pas forcément ce que chaque quartier nous réserve comme ambiance. Certains sont festifs, d’autres ont une atmosphère plus artistique, d’autres encore regorgent de bons petits restaurants à découvrir. L’application veut désormais vous aider à ressentir tout cela avant même de vous rendre dans ledit quartier.
Un aperçu de la fonction Neighborhood Vibe de Google Maps. L’utilisateur peut voir une courte vidéo de la terrasse d’un café à Paris // Source : Google
La firme donne ainsi l’exemple du Quartier latin à Paris. En zoomant un petit peu dessus, vous verrez quelques points d’intérêt comme le Panthéon être bien mis en avant visuellement « grâce aux photos et aux informations utiles de la communauté Google Maps, directement sur la carte ». « Pour déterminer l’ambiance d’un quartier, nous combinons l’IA avec les connaissances locales des utilisateurs de Google Maps, qui ajoutent chaque jour plus de 20 millions de contributions à la carte, notamment des avis, des photos et des vidéos », explique le géant du web.
Cette option baptisée « Neighborhood vibe » en anglais (ce qui pourrait se traduire par « Ambiance de quartier ») promet de se déployer à travers le monde entier à la fois sur Android et iOS.
Google Maps mise à fond sur la « vue immersive »
Pendant la Google I/O 2022, on découvrait déjà le projet de « vue immersive » de Google Maps. Pour rappel, cette fonction permet de modéliser en 3D plusieurs lieux iconiques et leurs alentours à travers le monde. On nous promet une haute précision dans le rendu puisque l’entreprise s’appuie sur une formidable base de données photo grâce à Street View et aux images prises depuis le ciel.
Les équipes de Google Maps croient beaucoup en ce projet et annoncent que les utilisateurs peuvent découvrir désormais « 250 vues aériennes photoréalistes » de lieux tels que la tour de Tokyo ou l’Acropole en Grèce. Mais à quoi ça sert ? Google explique que cette vue immersive permettra à certains utilisateurs de mieux explorer virtuellement les lieux avant de s’y rendre. Ils peuvent ainsi voir où se garer ou bien repérer l’entrée qu’ils devront emprunter pour entrer dans un monument.
La vue immersive en 3D et photoréaliste sur Google Maps // Source : Google
Aussi, la vue immersive affiche des éléments dynamiques comme la météo, le trafic et l’affluence. Autant d’informations qui peuvent aussi être bien utiles avant de se rendre quelque part. Il est même question de « modélisation prédictive » capable de vous dire « à quoi ressemblera une zone demain, la semaine prochaine et même le mois prochain ». Là aussi, l’idée est de vous aider à planifier au mieux votre visite.
La vue immersive de Google Maps permet même d’explorer quels restaurants se trouvent à proximité de tel ou tel lieu touristique pour que vous puissiez même décider à l’avance où manger après votre visite. Toute cette nouvelle expérience sera disponible dans les prochains mois sur Android et iOS, mais uniquement à Londres, Tokyo, New York, Los Angeles et San Francisco dans un premier temps.
Les informations pratiques en réalité augmentée
L’arrivée de la navigation en réalité augmentée sur Google Maps date d’il y a quelques années. Elle fonctionne d’ailleurs même en intérieur. Aujourd’hui, cette option Live View s’enrichit encore un peu plus. Cette fonction qui permet à l’application de voir à travers la caméra de votre smartphone ne se contente plus simplement d’afficher la direction dans laquelle vous devez marcher pour arriver à destination. En effet, vous allez aussi pouvoir lancer des recherches en AR.
Cherchez des lieux en réalité augmentée avec Live View sur Google Maps // Source : Google
Google donne un exemple. « Imaginons que vous vous rendiez sur un marché en plein air et que vous ayez besoin de retirer de l’argent. Avec la fonction de recherche avec Live View, il vous suffit de lever votre téléphone pour lancer une recherche et voir instantanément les distributeurs automatiques de billets dans une zone donnée ». Il en va de même pour repérer des restaurants, des épiceries ou des stations de transport en commun. En réalité augmentée, vous verrez s’afficher les horaires d’ouverture et le niveau d’affluence.
Cette fonction sera disponible dans les prochains mois sur Android et iOS à Paris, mais aussi à Londres, Los Angeles, New York, San Francisco et Tokyo.
A peine lancé au Japon il y a quelques heures que déjà le programme de fidélité PlayStation Stars de Sony provoque une levée de boucliers. En cause, un accès privilégié au support client pour les abonnés de niveau 4, introduisant une forme de hiérarchie entre les joueurs.
Il n'aura donc pas fallu attendre longtemps pour que les premiers retours négatifs à propos du PlayStation Stars nous parviennent depuis le Japon, où le programme vient tout juste d'être lancé. Dispensateur de récompenses en tout genre, celui-ci comporte également quatre niveaux entre lesquels évoluer au fil des défis et campagnes achevés. Or, le quatrième niveau ne peut être atteint qu'en ayant acheté quatre jeux à plein tarif sur le PlayStation Store. Il rétribut le joueur d'une pièce de collection commémorative et, surtout, d'un privilège sur tous les autres : "lorsque vous contacterez le service clientèle de PlayStation, vous serez prioritaire dans l'ordre des discussions". Autrement dit, les joueurs de niveau 4 sur ce programme de fidélité n'auront pas à patienter avec la plèbe et disposeront d'un accès plus rapide au support de Sony.
Un privilège qui a déjà provoqué quelques remous sur les réseaux sociaux où de nombreux utilisateurs japonais ont fait part de leur mécontentement face à ce qui s'apparente à une hiérarchisation des joueurs en fonction de leur temps de jeu et de leurs moyens financiers. Nos confrères de VGC rapportent ainsi les réactions de plusieurs d'entre eux, comme celle de akutarosu sur Twitter : "Le service clientèle doit être égalitaire. Il y a des gens qui n'aiment que quelques titres et y jouent, et il y a des joueurs qui n'ont pas les ressources en termes d'argent et de temps". D'autres suggèrent que le support PlayStation devrait plutôt privilégier les nouveaux venus, plus susceptibles d'avoir besoin d'aide, plutôt que ceux ayant des dizaines ou des centaines d'heures de jeu derrière eux. Car un bon moyen de gagner des points consiste à remporter des trophées voire à platiner un jeu. "Vous dites que plus vous jouez avec, plus vous donnez la priorité au support client. Mais plus vous jouez avec, moins vous utilisez le support client. Il y a quelque chose qui cloche dans tout ça. Vous devriez donner la priorité aux débutants qui découvrent le jeu" fait ainsi remarquer koshifurinyodo, toujours sur Twitter.
On ignore encore si cet avantage accordé aux joueurs de niveau 4 sera toujours en vigueur au moment du lancement du PlayStation Stars en occident. Le déploiement progressif d'un service, territoire par territoire, a notamment pour but de mettre certaines fonctionnalités à l'épreuve puis d'ajuster le tir si les utilisateurs n'y répondent pas favorablement. Il est donc vraisemblable que ce privilège finisse par sauter si le mécontentement grandit sur le marché asiatique - du moins on l'espère - les prochains concernés étant les territoires sud et nord américains le 5 octobre, puis l'Europe le 13.
Amazon se lance sur le marché des téléviseurs avec l'Amazon Fire TV Omni QLED.
Amazon Fire TV Omni QLED // Source : Amazon
Déjà présent sur nos écrans avec ses clés HDMI (Fire TV), ses boitiers (Fire TV Cube) et ses services (Prime Video), Amazon lance son premier téléviseur. Voici l’Amazon Fire TV Omni QLED.
La 1ere Smart TV QLED Amazon
Comme son nom l’indique, l’Amazon Fire TV Omni QLED est équipé d’une dalle QLED — évidemment 4K, nous sommes en 2022 — avec un rétro-éclairage sur 96 zones. Sans donner plus de précisions, Amazon promet néanmoins un large panel de couleurs et des images réalistes et riches en couleur.
Par ailleurs, c’est le premier téléviseur à être doté du Dolby Vision IQ et du HDR10+ Adaptative, deux types de HDR qui permettent d’adapter la luminosité de l’écran en fonction de la luminosité ambiante de la pièce. C’est un bon moyen pour profiter au mieux de ses contenus, qu’ils soient clairs ou sombres, sans avoir à régler manuellement l’image selon l’heure de la journée.
Il s’agit évidemment d’une Smart TV que l’on image tourner sous le même OS que la Fire TV Cube. Cela lui donne non seulement accès à certains services (dont Prime Video), mais aussi à des widgets. Pratique si vous souhaitez jeter un œil rapidement à votre agenda ou à la météo.
Des œuvres comme sur The Frame
Samsung l’a compris avec The Frame : personne n’aime avoir un écran noir accroché sur un mur dans son salon. Amazon copie donc son principe et propose un mode veille qui affiche des images lorsque le téléviseur n’est pas utilisé.
Le Fire TV Omni QLED propose 1500 photos et œuvres d’art, avec en outre la possibilité d’en apprendre davantage sur l’image affichée en demandant à Alexa. On peut également y afficher nos propres photos, et demander à Alexa un affichage particulier (« montre-moi les photos de nos dernières vacances »).
Bien sûr, rappelons qu’avec un écran QLED rétroéclairé, laisser tourner son téléviseur non-stop est un luxe très peu écologique.
Pas cher, mais pas en France
Les prix de cet Amazon Fire TV Omni QLED sont très attractifs. Comptez 800 dollars pour le modèle 65 pouces et 1100 dollars pour le 75 pouces. Malheureusement, seuls les États-Unis et le Canada sont concernés pour le moment. À voir si une sortie en France est prévue.
News jeu PlayStation Plus : Les jeux PS5 et PS4 "gratuits" du mois d'octobre 2022
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Après un mois sous le signe de la course-poursuite avec NFS Heat, mais aussi de la photographie avec TOEM, voilà que le PlayStation Plus revient avec un programme chargé à bloc pour le mois d'octobre.
Dans quelques jours seulement, soit à partir du mardi 4 octobre 2022, aux alentours de 17 heures, les joueurs abonnés au PS+ Essential ou aux formules supérieurs (Extra ou Premium) pourront télécharger gratuitement trois nouvelles productions. Eh oui, le service propose de partir sur les chapeaux de roues avec Hot Wheels Unleashed, ou bien de faire régner la loi aux commandes de Superman avec Injustice 2, ou encore de dégainer plus vite que son ombre dans SuperHot. Autrement dit, il y a l'embarras du choix.
Hot Wheels Unleashed (PS4/PS5)
C'est parti pour rouler à toute berzingue sur des circuits en plastique ! Vous l'avez compris, Hot Wheels Unleashed, est la star du mois d'octobre. Ce dernier, aussi bien disponible dans sa version PlayStation 4 que dans sa version PlayStation 5, propose aux joueurs de collectionner de petites voitures à la peinture brillante pour relever tout un tas de défis. La franchise Hot Wheels oblige, les différents véhicules sont bien évidemment miniaturisés et traversent des décors du quotidien, comme un garage, une chambre d'adolescent ou même une cuisine.
Injustice 2 (PS4/PS5)
Changement de registre avec Injustice 2, la production de NetherRealm Studios (Mortal Kombat 11) ! Mettons donc les petites voitures de côté pour faire parler les poings à travers ce jeu de combat particulièrement violent qui propose d'incarner Batman et tous ses amis pour arrêter la colère titanesque de Superman. Pour l'occasion, de nombreux héros et anti-héros sont de la partie avec The Flash, Harley Quinn, Poison Ivy, Brainiac, Green Lantern et Green Arrow. Pour peu que vous soyez prêt à débourser quelques euros pour le Season Pass, notez que les Tortues Ninja sont également de la partie, comme Hellboy ou encore Black Manta, pour un total de 41 combattants jouables.
SuperHot (PS4/PS5)
On termine les offres du mois d'octobre du PS+ Essential avec SuperHot, un shooter pas comme les autres. Dans ce FPS minimaliste, les joueurs doivent aussi bien contrôler leurs tirs que leurs déplacements et la gestion du temps. En effet, si tout est ralenti quand le joueur reste immobile, le temps s'accélère à une vitesse folle lorsqu'il décide de se déplacer. Pour terminer les nombreux tableaux, il faut donc réfléchir à ses actions futures et agir ensuite. Le tout est bien évidemment compatible PlayStation 4, mais aussi PlayStation 5.
Pour connaître le programme du mois de septembre du PS+ qui restera disponible jusqu'au 4 octobre, nous vous proposons de vous rendre sur ce lien.
À propos du nouveau PlayStation Plus :
Qu’est-ce que le PlayStation Plus ?
Le PlayStation Plus est la formule par abonnement de la PS4 et PS5. Au travers de différentes offres, vous pouvez profiter de centaines de titres PlayStation, d'une liste de jeux rétro allant de la PS1 à la PS3, et même de la lecture en streaming, en fonction de votre palier d’abonnement.
Quelles sont les 3 offres PS Plus ?
Le PlayStation Plus se compose de trois paliers : Essential (8,99€ / mois), Extra (13,99€ / mois) et Premium (16,99€ / mois). Le premier offre les mêmes avantages que l’ancien PS Plus (jeu en ligne, save dans le cloud, jeux inclus chaque mois, réductions exclusives via PlayStation Store). Le second profite en plus d’un catalogue d’environ 400 titres PS4 | PS5. Et le troisième rajoute par-dessus des softs rétro (PSP, PS1, PS2, PSP), la lecture d’une sélection de jeux à distance grâce au streaming et - c’est important - des démos pour tester une poignée de blockbusters.
Qui peut bénéficier des jeux offerts du PlayStation Plus ?
En fonction de votre abonnement, vous n’aurez pas accès aux mêmes jeux. Avec le PlayStation Plus Essential, vous avez le droit au PS Plus Collection (seulement sur PS5) et aux titres offerts chaque mois. Avec l’Extra, vous avez accès à un catalogue PS4 | PS5 d’environ 400 softs. Et avec Premium, vous rajoutez près de 340 jeux rétro, des titres PS3 en streaming et des démos.
Comme à l’accoutumée, le leaker OnLeaks dévoile des rendus 3D du prochain fleuron de Samsung quelques mois en avance. Voici les images des Galaxy S23 et Galaxy S23 Plus.
Le Galaxy S23 Plus // Source : Onleaks
Si vous avez l’habitude de suivre l’actualité tech depuis plusieurs années, vous savez que tout cela est désormais réglé comme du papier à musique. Plusieurs mois avant le lancement d’un smartphone aussi important que les Galaxy S23 de Samsung, OnLeaks peut mettre la main sur les plans d’usine du smartphone et faire réaliser un rendu 3D des futurs smartphones.
Sans confirmation officielle de Samsung, il faut garder en tête que l’on est toujours dans le domaine du doute et de la rumeur, mais la fiabilité d’OnLeaks s’est vérifiée à de mainte reprise depuis de nombreuses années maintenant. Il est donc légitime d’estimer que l’on découvre bien ici les futures Galaxy S23.
Des changements en douceur
Ce serait mentir que d’annoncer que 2023 sera l’année de la révolution pour Samsung ou du grand chamboulement du design. Les images que l’on découvre dévoilent un smartphone quasi inchangé avec les Galaxy S22 de cette année.
Samsung Galaxy S23 Plus // Source : Onleaks
Samsung Galaxy S23 Plus // Source : Onleaks
Samsung Galaxy S23 Plus // Source : Onleaks
Parmi les changements que l’on note, il y a surtout le bloc photo à l’arrière qui fait disparaitre « l’ilot » commun de la génération précédente au profit d’objectifs individuellement marqués. Samsung reprend donc le design du bloc photo du Galaxy S22 Ultra.
Pour le reste, on garde l’écran bord à bord plat à l’avant, une simple bulle pour le capteur frontal et des bords arrondis. 2023 ne sera pas l’année de la caméra sous l’écran pour les modèles S23 et S23 Plus. Les dimensions évolueraient à peine : toujours 7,6 mm d’épaisseur, et une taille un poil plus imposant de 157,7 x 76,1 mm contre 157,4 x 75,8 pour le S22 Plus.
Le design du Samsung Galaxy S23
Même son de cloche pour les premières images du Galaxy S23 de Samsung. Les dimensions de ce modèle devraient être de 146,3 x 70,8 x 7,6 mm.
News hardware Intel nous annonce des folies : Carte graphique Arc, synchro iPhone avec PC, tablette enroulable...
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L’annonce est officielle, Intel sort enfin ses cartes graphiques Arc, mais pas que ! La conférence vient de se terminer et nous avons enfin toutes les informations que nous attendions. Après des mois de rumeurs, Intel fait de grandes annonces.
Intel annonce la carte graphique Arc A770 et plus !
Intel est plutôt connu pour ses processeurs. Pourtant c’est avec des cartes graphiques que le constructeur américain crée la surprise. À l’état de rumeurs depuis quelques mois, les Intel Arc sont enfin dévoilées. Le fabricant de puce s’attaque enfin au marché des cartes graphiques face à AMD et Nvidia.
Intel est fier de lancer ses propres GPU pour partir à l’assaut d’un secteur ultra concurrentiel, où l’équipe rouge et verte s’affronte depuis des décennies. Objectif : battre la loi de Moore, c'est-à-dire doubler la puissance tous les deux ans. On a découvert assez peu d'informations sur la carte graphique, hormis qu’elle est 65% plus puissante en Ray Tracing que la compétition. Vous vous demandez sûrement ce qu’est “la compétition", nous aussi…
On aurait peut-être dû commencer par là, mais le prix ? En introduction de la conférence dans la partie GPU, Patrick P. Gelsinger, le PDG d’Intel explique que le gaming ne doit pas être cher. Vous comprendrez donc que la carte graphique du fabricant bleu sera abordable. À en croire le président, son prix de lancement ne serait que de 329 dollars soit environ le même prix en euros. En comparaison, il s’agit d’un tarif inférieur à une RTX 3060. Niveau performance il faudra attendre de la recevoir à la rédaction pour vous en dire plus. Son lancement est prévu pour le 12 octobre, c’est imminent !
À ses côtés on retrouve aussi deux autres cartes graphiques. Celles-ci ne sont pas pour le grand public, mais pour les data center. Il s’agit des Flex Series 170 et Flex 140. Les GPU sont surpuissants et devraient permettre de construire le superordinateur le plus puissant du monde. C’est l’objectif que s’est fixé Intel avec ces cartes graphiques de nouvelle génération.
Utiliser un iPhone sur Windows comme sur Mac
Sorti de nul part, Intel annonce une synchronisation entre les smartphones Android et iPhone, avec les PC Windows. Il s’agit de l’application Intel Unison, qui permet de gérer des appels, des messages, du transfert de fichiers et les notifications de son smartphone en direct de son ordinateur. Plus besoin d'avoir un Mac pour que votre iPhone soit connecté en direct.
Ce que l’on attend le plus c’est évidemment le transfert de fichier, comme par Airdrop. Une annonce autant inattendue que bienvenue. Pour le moment, cette fonction arrivera sur les PC équipés de processeur Intel Evo de 13e génération, d’ici 2023. Les partenaires officiels sont pour le moment Acer, HP et Lenovo.
Et voila une tablette enroulable signé Intel et Samsung
Vous avez bien lu, Intel et Samsung displays se sont associés pour faire une tablette tactile enroulable. Encore une fois : annonce inattendue. Dans la catégorie des “Intel Innovation”, on retrouve cette tablette qui se déroule pour former un écran de 17 pouces. On peut dire que c’est la surprise du chef !
Cette tablette peut aussi se synchroniser avec un PC pour en faire un écran secondaire. Votre bureau est alors étendu et le tout sans fil. On constate tout de même une petite pliure toujours présente, comme sur les appareils pliables. Cette faucon d’agrandir l’écran ne semble pas régler ce problème. Au-delà de ça on peut se demander quelle est la durabilité d’un tel appareil. À la différence d’un appareil pliable classique, il y a plus qu’une charnière qui peut se remplir de salissures. C’est tout l’écran qui s’enroule qui récupère, puis amène à l'intérieur les saletés. À voir en pratique ce que cela donne.
On retrouve aussi un autre bonus, cerise sur le gâteau ! Intel vient de tisser un partenariat avec Samsung et TMSC, deux fabricants de puces électroniques, pour créer des processeurs personnalisés. C'est-à-dire que sur le même processeur, on pourra trouver des micro composants venant des trois constructeurs, au sein du même produit.
Au global, cette conférence a beaucoup été accès autour des développeurs et de l'intelligence artificielle. On retiendra surtout l'arrivée des nouveaux processeurs Intel 13000, la carte graphique teaser depuis longtemps et cette fonction de synchronisation. Pour l’avenir il faudra voir si la tablette déroulante est un projet concret ou un simple prototype.
Le dernier FIFA d'EA Sports reste fidèle à ses principesTesté pour PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S
C'est scellé, FIFA 23 sera normalement le dernier jeu de foot siglé EA Sports à arborer les quatre lettres les plus reconnaissables de la planète foot, et même du jeu vidéo tant qu'à faire. Histoire de gros sous oblige, le contrat entre la fédération internationale de football association et Electronic Arts arrive à son terme cette saison, avec déjà la suite en tête - EA Sports FC - mais sans doute l'envie de boucler le chapitre de la façon la plus retentissante possible. Est-ce qu'il y a pour autant matière à jubiler ?
Décidément, il n'y a rien de plus ingrat que de tester un FIFA "jour 1", vu le nombre de mises à jour qui s'apprêtent à pleuvoir dans les jours à venir. Au moins cette version de lancement n'a pas (encore) connu de changements notables depuis la bêta cet été, de quoi nous faciliter un peu la tâche, même si ce n'est pas non plus une super nouvelle pour ceux qui entretenaient encore un mince espoir de rédemption. Pour résumer la situation, FIFA 23 s'inscrit au lancement dans la philosophie très offensive du 22, avec toujours cette prime à la vitesse et à la puissance, deux qualités qui évidemment se monnaient très cher dans Ultimate Team, que ce soit en temps de jeu ou simplement en argent ; le nerf de la guerre. Passes chirurgicales dans la surface, contres favorables à foison, pressing dévastateur sans véritable contrepartie : la dure réalité du foot à la FIFA frappe encore cette année.
La nouvelle gamme de processeurs Intel sera bientôt dévoilée, et les prix officiels avec, mais Amazon UK semble bien pressée.
Le Ryzen 7 7700X d'AMD vient tout juste d'être testé dans nos colonnes que déjà, on (re)parle des nouveaux Intel, les fameux Raptor Lake. Ces derniers seront au cœur du prochain événement Intel, mais des précisions de prix nous parviennent dès à présent.
Jusqu'à 834 euros pour le Core i9-13900KF ?
Des précisions que, vous en avez l'habitude, nous prendrons avec le recul de rigueur : Intel n'a évidemment rien confirmé pour le moment. Cela dit, l'information est en provenance d'Amazon, un revendeur connu pour ses « boulettes ».
Cette fois, c'est la branche du Royaume-Uni qui est incriminée et qui aurait laissé échapper les tarifs de quatre des principales références de processeur Raptor Lake : les Core i9-13900KF, Core i7-13700K, Core i7-13700KF et Core i5-13600KF.
Puisqu'il est question du Royaume-Uni, les prix sont donc en livres sterling, une monnaie qui a tendance à piquer du nez en ce moment, plus encore que l'euro même. Le plus gros des CPU est ainsi affiché à 750,12 livres, soit environ 834 euros, tandis que le plus petit est à 279 livres ou 303,51 euros.
Enfin, les Core i7-13700K et Core i7-13700KF seraient respectivement à 547,22 livres (608,41 euros) et 516,58 livres (574,34 euros). Ces prix semblent cohérents avec les dernières rumeurs et ne montreraient pas une grosse inflation avec les prix de lancement d'Alder Lake.
Après un rythme plutôt soutenu d’une nouvelle génération de processeurs Ryzen par an, AMD a levé le pied et aura attendu deux ans avant de présenter les successeurs des Ryzen 5000. L'attente en valait la peine et la nouvelle série Ryzen 7000 étonne à plus d’un titre. Cette génération marque un nouveau point de départ pour AMD. La plateforme AM4 utilisée depuis 2017 cède sa place à une plateforme AM5 qui se veut plus ouverte sur l’avenir. Ce changement s’accompagne d’autres évolutions clés que nous aborderons au fil de ce dossier.
Zen 4 : une architecture revue et optimisée
L'architecture Zen 4 apporte un nouveau gain sur les performances brutes (IPC).
Le point d’orgue de cette génération est évidemment le passage à l’architecture Zen 4. AMD a réimaginé une fois de plus plusieurs parties de ses processeurs et la manière dont sont gérées les instructions à traiter. Cela passe par des optimisations à tous les étages, que ça soit au niveau de la branche prédictive, de la taille des caches L1/L2 intégrés — le cache L3 reste de 32 Mo par chiplet — ou encore de l’intégration (enfin !) d’une compatibilité avec les extensions AVX-512, exclusive à Intel jusqu’ici. Ces différentes optimisations aboutissent à un gain brut de performance (IPC) de 13 % par rapport à l’architecture Zen 3 — gain moyen mesuré à 4 GHz sur 8 cœurs. C’est une évolution architecturale brute sensiblement inférieure à celle de la génération précédente (Zen 3 proposait 19 % de gain d’IPC sur Zen 2), mais AMD a évidemment plus d’un tour dans son sac pour proposer mieux dans la réalité.
AMD montre en détail l'origine des gains sur les performances brutes.
Cela commence par la finesse de gravure. Terminé les cœurs gravés en 7 nm et place au 5 nm — une gravure toujours réalisée dans les usines de TSMC. Un changement majeur qui entraîne, selon les mesures d’AMD, un gain en efficacité énergétique de 40 % ; comprendre qu’à consommation électrique égale, un CPU Zen 4 sera 40 % plus rapide qu’un CPU Zen 3.
Ryzen 7000 : des cœurs en 5 nm, un IOD en 6 nm
Les Ryzen 7000 embarquent au maximum deux dies processeurs. La partie la plus imposante du chiplet est la puce IOD qui gère les entrées/sorties et intègre également le circuit graphique.
AMD conserve évidemment son concept de chiplets avec un assemblage de plusieurs puces sur le processeur. Chaque puce embarque 8 cœurs Zen 4 et il est possible d’en assembler deux de manière à obtenir un maximum de 16 cœurs par processeur. La coordination des puces et la gestion des entrées/sorties (I/O) sont à nouveau confiées à une puce complémentaire nommée IOD (I/O die). Là aussi la gravure évolue, AMD ayant jeté son dévolu sur une gravure TSMC en 6 nm, alors qu’elle était de 12 nm sur les deux générations précédentes de processeurs Ryzen.
AMD intègre un circuit graphique RDNA2 sur l'ensemble de la série
AMD intègre désormais un circuit graphique intégré à chacun de ses processeurs. L'iGPU est intégré à la puce IOD, gravée en 6 nm sur les Ryzen 7000.
Cette finesse de gravure permet à AMD de loger plus de transistors dans un espace donné et donc d'intégrer un circuit graphique de type RDNA2 — l’architecture graphique des Radeon RX 6000. De quoi mieux luter face à Intel sur ce marché. C’est un changement de cap intéressant, AMD n’ayant jusqu’ici intégré un iGPU qu'à ses processeurs d’entrée de gamme. Les utilisateurs dont l’activité nécessite de grosses ressources CPU mais qui n’ont que cure de la puissance graphique apprécieront l'effort. Ils économiseront l'usage d'une carte graphique dédiée, et une centaine d'euros par la même occasion.
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L’iGPU est assez basique et ne compte que 128 unités de calcul — on évitera de l'utiliser pour jouer. Il propose le décodage du format AV1, mais se limite au H.264 et au HEVC pour l’encodage. Il gère à la fois le DisplayPort 2.0 UHBR10 et l’HDMI 2.1 avec support du FRL. La définition de sortie monte jusqu’au 4K à 60 Hz « seulement ».
Les Ryzen 7000 apportent également avec eux un changement physique majeur : AMD se cale sur Intel et abandonne enfin les broches de connexion (pins). La surface inférieure du processeur est ainsi lisse et moins fragile, les pins étant ainsi présents sur le socket de la carte mère. De manière plus technique, on peut donc dire qu’AMD abandonne le format uPGA pour le format LGA. Au passage, les processeurs voient également leur dissipateur changer et gagner de petites encoches sur chaque tranche, ce qui permet de mieux intégrer certains composants aux bords de la puce. Selon notre expérience, cela ne change rien concernant la pâte thermique : elle ne débordera pas n'importe où si elle est utilisée en quantité appropriée.
Le dissipateur des Ryzen 7000 n'est plus "étanche" comme il l'était jusqu'ici. On voit nettement entre les différents éléments du chiplet.
Le socket évolue vers le format AM5 (1718 pins), l’AM4 (1331 pins) ayant fait son temps après plus de 5 ans, ce qui est on ne peut plus respectable. Celui-ci reste au format 40 x 40 mm, ce qui permet de conserver le même entraxe sur les points d’attache des systèmes de refroidissement. En d’autres termes, les refroidisseurs compatibles AM4 sont compatibles AM5, et sans avoir besoin d’adaptateur.
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AMD passe la 5e : compatibilité DDR5 et PCIe 5
Le passage à la plateforme AM5 entraine plusieurs changements sur le support des technologies DDR5 et PCIe 5.
Le passage à la plateforme AM5 permet également de faire la part belle aux nouvelles technologies. Cela commence par le PCIe 5, qui pourra aussi bien être utilisé pour la carte graphique que pour le stockage (selon le chipset). La mémoire vive de type DDR5 est désormais gérée, la DDR4 est en revanche envoyée aux oubliettes — Intel propose pour sa part une double compatibilité —, AMD arguant que le prix de la mémoire vive de type DDR4 s'alignera sur celui de la DDR5 au cours de l’année 2023. L’USB 3.2 est évidemment directement géré (3 x USB-C, 1 x USB-A) et 4 sorties vidéo sont adaptables aux cartes mères (une sortie dédiée et trois via les ports USB-C). Le passage à l’AM5 permet également à AMD de revoir sa gestion de l’alimentation électrique, mieux taillée pour supporter de forts pics de consommation (230 watts maximum).
Les chipsets X670 et B650 au rapport
Les chipsets de la série Extreme : une ou deux puces sont utilisées.
Évidemment, cette nouvelle plateforme arrive avec des chipsets spécifiques, au nombre de quatre : les X670, X670 Extreme (X670E), B650 et B650 Extreme (B650E). En réalité AMD n’a développé qu’un seul chipset, celui présent sur les B650 et B650E. Pour réaliser les X670/X670E, la firme interconnecte simplement deux puces via un lien dédié de manière à doubler les possibilités d’interfaces.
Les chipsets "non Extreme" proposent moins de connectique.
Ces chipsets apportent ainsi plus ou moins de liens USB à 20 Gb/s et 10 Gb/s et permettent d’ajouter le support de plusieurs lignes PCIe 4 ou 3. Ces lignes peuvent ensuite être configurées de manière à proposer le support de connecteurs réseau, wifi, Bluetooth, SATA ou NVMe.
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Ryzen 7000 : 4 références pour débuter
Les Ryzen 7000 débarquent avec 4 références... pour le moment.
Au lancement, seules quatre références seront proposées à la vente : le Ryzen 5 7600X (6 cœurs), le Ryzen 7 7700X (8 cœurs), le Ryzen 7 7900X (12 cœurs) et le Ryzen 9 7950X (16 cœurs). On remarque que le nombre de cœurs n’évolue pas par rapport aux Ryzen 5000, ce qui n’est pas le cas de la consommation électrique. Ainsi, les Ryzen 9 7950X et 7900X sont donnés pour un maximum de 170 watts, quand le Ryzen 9 5950X se contentait de 105 watts. Une situation cocasse, AMD n’ayant eu de cesse de moquer les Core de 12e génération pour leur consommation électrique élevée. Un choix d'autant plus curieux que ce débridage permet certes d’atteindre une fréquence plus élevée, mais au prix de l'obligation d’utiliser un système de refroidissement très performant — et donc assez cher. À noter que ces processeurs sont systématiquement vendus nus, sans dissipateur thermique.
AMD ne s’en cache pas : la série 7000 est prévue « par design » pour fonctionner à plus de 90 °C, et plus généralement à 95 °C selon nos constatations. C’est voulu, c'est prévu, et les fréquences les plus élevées sont donc maintenues.
Une envolée calorifique qui pourra émouvoir ceux qui cherchent à monter une machine modeste ou axée sur le silence, voire même sur l’économie d’énergie. Pour ce public, AMD a décidé de proposer ce qu’il appelle sobrement un « Eco Mode ». De manière assez simple, le système permet de brider la consommation électrique à un niveau plus bas. Par exemple à 65 watts pour une puce 105 watts, ou à 105 watts pour une puce à 170 watts.
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Mieux vaut utiliser un système de refroidissement liquide sur les Ryzen 7000.
Ce système n’est malheureusement pas encore pleinement intégré au moment du lancement des processeurs et nécessite des réglages manuels des différents seuils de consommation. AMD promet cependant que la fonctionnalité Eco Mode a vocation à être de type « One Click » et qu'elle s'activera très simplement dans le BIOS dans un premier temps, puis dans l’utilitaire Windows (Ryzen Master) dédié aux processeurs AMD. C’est un point intéressant puisque cela permettrait de brider et de débrider son processeur en fonction de l’usage voulu ; on préfèrerait tout de même que tout cela soit totalement transparent. Dans tous les cas, nous aurions préféré trouver un système permettant d'overclocker le processeur facilement plutôt que l'inverse. En d'autres termes : disposer de l'Eco Mode par défaut et pouvoir aller plus haut d'un simple clic.
Performances applicatives
Avec une architecture remaniée permettant de gagner 13 % en performances brutes, avec une gravure 5 nm et avec la possibilité d’autoriser une consommation électrique plus élevée que précédemment, il était évident que les performances des Ryzen 7000 allaient détoner dans le domaine applicatif — et cela même si le nombre de cœurs n’a pas évolué.
En pratique, le constat est absolument limpide : la nouvelle série d’AMD fait mieux, bien mieux même que la précédente. Le Ryzen 9 7950X est ainsi 38 % plus rapide en moyenne que le Ryzen 9 5950X ; une différence qui passe même à 41 % avec la mémoire DDR5-6000 via EXPO. De quoi dépasser le Core i7-12900K de bien jolie manière, la puce AMD étant 24 % plus rapide que sa concurrente.
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Le constat est similaire sur le Ryzen 7 7700X qui devance le Ryzen 7 5800X (même nombre de cœurs) de 30 % en moyenne. Il reste ainsi à une toute petite longueur du Core i7-12700K, la puce d’Intel étant 4 % plus rapide en moyenne. Un très bon résultat pour ce Ryzen 7, qui réussit même à faire mieux qu’un Ryzen 9 5900X (12 cœurs).
Nous avons également mené des essais en activant l'Eco Mode sur les deux puces, passant ainsi le Ryzen 9 7950X à un TDP de 105 W et le Ryzen 7 7700X à 65 W. Étonnamment, la différence moyenne n'est pas très importante, à peine 2 % sur notre panel de test — seul l'encodage vidéo sous Handbrake est réellement affecté. En l'état, le passage en Ecode Mode n'influe donc pas significativement sur les performances.
Performances vidéoludiques
Intel avait repris l’ascendant sur AMD avec sa 12e génération de processeurs Core, plus à l’aise dans les jeux vidéo que les Ryzen 5000. Avec ses fréquences élevées, la série Ryzen 7000 excelle dans le domaine et propose un gain non négligeable par rapport aux Ryzen 5000. Il est d’ailleurs intéressant de noter que les Ryzen 9 7950X et Ryzen 7 7700X obtiennent des résultats globalement assez proches sur différents jeux utilisés, ce qui débouche sur un indice de performance équivalent. De quoi atteindre un score 15 % plus élevé que celui des Ryzen 5000. Et si nous n’avons pas pu tester le Ryzen 7 5800X3D, nous pouvons tout de même en déduire que les Ryzen 7000 feront un tout petit mieux que cette référence à la mémoire cache sévèrement boostée.
Les Ryzen 7000 s’en tirent également un tout petit peu mieux que les Core de 12e génération avec une avance de 4 % en moyenne. Une différence qui variera dans un sens ou dans l’autre en fonction du jeu et des réglages graphiques. En revanche, l’utilisation de mémoire DDR5-6000 via EXPO est ici intéressante puisqu'elle permet d’observer un rebond des performances de 4 % en moyenne, permettant ainsi de distancer plus nettement une machine Intel montée en DDR5-5200.
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En Eco Mode, le constat est encore plus étonnant que dans le domaine applicatif, avec une moyenne 1 % plus élevée sur le débit des jeux. Dans le détail, on y perd parfois une ou deux images par seconde de moyenne, alors que certains titres voient le compteur grimper d'un peu plus de 5 i/s. Encore une fois, difficile de conseiller de rester en mode normal, le mode plus économique étant bien plus intéressant.
Consommation électrique
Tour à tour, AMD et Intel ont toujours su épingler celui qui faisait nettement moins bien que l'autre sur la question de la consommation électrique. AMD proposait ainsi des processeurs assez « économes » jusqu’ici avec ses puces Ryzen. Tout du moins lorsqu’on les comparait aux puces d’Intel, le concurrent n’ayant pas vraiment eu d’autre choix que de lâcher les brides énergétiques pour rester dans la course.
Comme nous l'évoquions plus haut, cette génération Ryzen 7000 ouvre à son tour les vannes. La hausse du TDP entraîne immanquablement une hausse de la consommation électrique. Nous avons ainsi mesuré 369 watts pour notre machine de test en Ryzen 9 7950X, contre 391 watts sur le Core i9 12900K. C’est tout de même 139 watts de plus que pour le Ryzen 9 5950X. Et même le Ryzen 7 7700X monte très vite dans les tours, à 255 watts en pointe, soit presque autant que le Ryzen 9 susnommé.
Dans l’absolu, on peut estimer qu’il s’agit là d’un point assez peu flatteur pour cette génération de processeurs qui arrive pile au moment où la question d’économie d’énergie devient centrale dans le monde. D’un point de vue plus prosaïque, cette consommation élevée conjuguée à une limite thermique élevée (95 °C) entraîne surtout un échauffement qu’il faudra maîtriser avec un dissipateur thermique haut de gamme (AiO double ventilateur minimum, ou ventirad très imposant) sans quoi la fréquence de fonctionnement ne sera pas optimale. Évidemment, la température n’est pas toujours à 95 °C, mais il le sera dès que le processeur sera mis à contribution de manière intensive pendant plusieurs minutes.
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En revanche, la situation est bien moins complexe une fois l'Eco Mode activé. Là, le Ryzen 9 7950X ne dépasse pas les 85 °C et, surtout, il limite la consommation du PC à 282 watts ! Même constat pour le Ryzen 7 7700X dont la température maximale n'excède pas 80 °C sur notre machine de test. Et là encore, la chute de consommation est loin d'être négligeable : 208 watts relevés pour le PC complet.
Conclusion
Les CPU Ryzen 7000 sont globalement une belle réussite pour AMD.
AMD se met à la page avec ses Ryzen 7000 qui inaugurent la plateforme AM5. Parée pour l’avenir, cette celle-ci permet à AMD de lâcher les brides de la consommation électrique de ses processeurs, mais apporte également le support des dernières technologies comme le PCIe 5 et la mémoire DDR5. De quoi revenir au niveau d’Intel sur ces points spécifiques.
Le bond en performances applicatives et vidéoludiques est supérieur à ce que l’on avait observé jusque-là entre deux générations de processeurs Ryzen. De très bons résultats qui sont le fruit d’une architecture remaniée, d’une gravure en 5 nm, du support de la DDR5 et de fréquences de fonctionnement en nette hausse. Toujours est-il que nous restons dubitatifs face au choix d'AMD sur les réglages énergétiques. Quelle mouche a bien donc pu piquer la société de Lisa Su pour activer par défaut une enveloppe thermique élevée de manière à gagner quelques maigres performances dans le domaine applicatif au détriment d'une consommation électrique qui s'envole aussi haut ?
Le Mode Eco est à conseiller dans absolument tous les cas, et aurait dû être activé par défaut, laissant alors à l'utilisateur la possibilité de lâcher les brides via l'utilitaire Ryzen Master. De façon étonnante, AMD a clairement réfléchi à l'envers. Dommage, car l'utilisateur lambda qui n'ira pas farfouiller dans son BIOS ni installer Ryzen Master. Il ne se servira finalement pas de son Eco Mode et disposera d'un processeur difficile à refroidir avec un système de refroidissement conventionnel, sans parler du dimensionnement de l'alimentation du PC qui devra certainement être revu à la hausse. Bref, une incompréhension totale pour notre part.
Les AMD Ryzen 7000 prennent néanmoins clairement l’ascendant sur les processeurs Core de 12e génération, mais la bataille ne se situe en réalité pas sur ce terrain. En effet, les Ryzen 7000 iront se frotter aux Core de 13e génération, Intel ayant annoncé la sortie de sa série Raptor Lake dans le courant du mois d’octobre 2022. Les jeux sont faits...
