Rappelons que vous pouvez retrouver la liste des prochains jeux Xbox Game Pass à sortir en 2022, 2023 et 2024 dans notre article complet. Comme habitude, elle est complétée au fur et à mesure des annonces.
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Age of Empires II : Definitive Edition (Console & Cloud)
Age of Empires II : Definitive Edition fête le 20e anniversaire de l’une des franchises de jeux de stratégie les plus populaires au monde avec des graphismes époustouflants en 4K Ultra HD et une bande originale entièrement remasterisée. Age of Empires II : DE comprend également « Les derniers khans » avec 3 nouvelles campagnes et 4 civilisations supplémentaires. Les mises à jour fréquentes incluent des événements, du contenu supplémentaire, de nouveaux modes de jeu et des fonctionnalités améliorées avec l’ajout récent du mode coopération !
Découvrez les campagnes d’origine et les extensions les plus populaires comme vous ne les aviez jamais vues, et profitez d’une expérience améliorée avec plus de 200 heures de jeu et 1 000 ans d’histoire humaine. Affrontez d’autres joueurs en ligne pour dominer le monde avec 35 civilisations différentes. Vous pouvez également profiter de nouvelles civilisations et campagnes avec le DLC Lords of the West ! Les mises à jour récentes incluent un mode de jeu Battle Royale, une prise en charge de l’éditeur de scénario, la fonction de partie rapide pour affronter d’autres joueurs en toute simplicité, des améliorations de l’interface utilisateur et bien plus encore !
Inkulinati (Game Preview - Cloud, Console et PC)
Rejoignez les maîtres de l’encre vivante, attrapez votre plume et élaborez de nouvelles stratégies pour monter sur le trône des artistes Inkulinati !
Plus de 700 ans après leur conception, ces œuvres d’art étranges peuvent enfin prendre vie dans un jeu vidéo et prouver que les « memes » moyenâgeux sont tout aussi hilarants que leurs homologues modernes. Vous y trouverez des lapins épéistes, des chiens lanciers, des bêtes équipées de trompettes dans leurs arrière-trains, des escargots dévoreurs d’humains, et plus encore. Bien, bien plus…
JoJo’s Bizarre Adventure All-Star Battle R (Cloud, Console & PC)
Célèbre pour ses héros charismatiques, son style graphique unique et ses répliques inoubliables (« Yare yare daze... »), une nouvelle itération de JoJo’s Bizarre Adventure débarque ! JoJo’s Bizarre Adventure : All-Star Battle R !
JoJo’s Bizarre Adventure : All-Star Battle R parvient à retranscrire le style excentrique typique de JoJo qui vous donnera l’impression que les mangas de Hirohiko Araki prennent vie sous vos yeux. Désormais, vous aussi pouvez librement déplacer les personnages de l’univers JoJo de vos propres mains et avoir l’impression d’être dans le manga, où les images et le texte se rencontrent pour invoquer l’emblématique « ゴゴゴゴゴ ».
News jeu The Crew 3 annoncé, voici tout ce qu'il faut savoir sur l'épisode Motorfest !
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C'était un bruit de couloir, c'est désormais officiel ! The Crew 3 s'appelera bien The Crew Motorfest, et prendra bien la place sur l'île d'Oahu à Hawaï, pour la suite très attendue du jeu de course made in Ubisoft et Ivory Tower. En marge de l'annonce, nous avons pu interviewer le directeur créatif Stephane "Fergus" Beley qui nous parle du titre à venir.
Dans la continuité de The Crew 2
The Crew et The Crew 2 ont surfé sur une belle communauté, passionnée et conséquente pour durer dans le temps, le deuxième étant toujours poli par les équipes d'Ivory Tower. Avec ce changement de nom avec The Crew Motorfest, on s'est logiquement posé la question du renouveau de la saga. Le troisième titre sera bien dans la continuité de la série sur plusieurs points. Que les fans se rassurent, l'aspect festival du titre ne le cantonnera pas à une simple succession de missions et on aura toujours un gigantesque open-world pour naviguer entre les quêtes et les paysages magnifiques.
Les différents types de véhicules seront de la partie, des voitures de course classiques aux bateaux à moteur en passant par les avions. "On l'a appelé Motorfest et pas Carfest" s'amuse Stéphane Beley alias Fergus, directeur créatif du titre. L'aspect social vu dans The Crew 2 (Le Live) est toujours d'actualité, tout comme l'envie de prolonger le développement du titre sur le long terme via des mises à jour. Les fans de la saga le savent, cette stratégie a permis de faire passer plusieurs caps au précèdent jeu (nous sommes à la saison 7 de The Crew 2 sorti en 2018, une saison 8 est à venir !) et gommer la déception de la sortie pour certains. Une marque de fabrique propre à Ivory Tower qui n'est pas prête de s'arrêter :
Notre communauté, on l'a habitué à améliorer les titres sur le long terme depuis The Crew, puis on a affiné ça sur The Crew 2. Pour The Crew Motorfest on va complètement embrasser cet univers-là. Dès le lancement, on va dire que le jeu sera le pack de démarrage qui va lancer l'aventure pour des années. Combien ? Je ne sais pas, mais on est parti pour de belles grandes années où chaque mois va nous amener des twists de car-culture etchaque semaine des changements dans l'environnement. - Stéphane "Fergus" Beley, directeur créatif
The Crew Motorfest, dans le cadre d'un festival
Cependant, le nouveau souffle de The Crew 3 tourne autour de son nom. Alors que les deux premiers opus étaient assez neutres dans la titraille, le troisième volet a fait le choix d'être plus précis : le Motorfest va être un festival inscrit autour de la Car-culture pour découper le titre en plusieurs axes. Via ce premier arrêt du festival à Hawaï, Fergus promet 5 chemins majeurs à emprunter pour les joueurs : la compétition, la collection, la customisation, l'exploration et le partage des aventures sociales, chacun pouvant vivre sa propre aventure. Si Stéphane Beley a préféré garder du suspense sur une éventuelle intrigue dans le titre, le nombre de véhicules et les évolutions des modes multijoueurs, il nous a soufflé qu'il y aura "de multiples scénarios, plus de véhicules, de marques" et "une aventure multi encore plus poussée." En phase de beta, la date de sortie de Motorfest n'est pas officiellement annoncée, mais le lancement du titre devrait intervenir dans quelques mois.
Aloha, bienvenue à Hawaï !
Pour le cadre, Ivory Tower et Ubi ont confirmé le choix d'Hawaï et de l'île d'Oahu, abritant Honolulu ou encore Pearl Harbor. Une destination volcanique adapté à un moteur qui a été "upgradé" selon Fergus, qui porte l'île dans son cœur. La carte originelle et ses 1 545 km² de superficie ne sera pas à l'échelle 1:1, mais le directeur créatif promet une belle recréation de cette dernière, notamment grâce aux possibilités de la Next-gen. Que ce soit une course de nuit en ville ou en tout-terrain en forêt, le rendu visuel et les effets visuels promettent d'être sublimés par cette nouvelle technique selon le bonhomme, mais aussi par la variété des biomes. Volcan, plages, villes, forêt, le titre promet d'être dépaysant.
Finalement, si la sortie de The Crew Motorfest intervient en 2023, le créneau serait quasi-parfait vu l'absence de concurrence dans le secteur du jeu de course en open-world prévu cette année, Need for Speed Unbound étant sorti en 2022 et le développement de Forza Horizon 6 n'étant à priori qu'à ses prémices. Finalement, seul Test Drive Unlimited : Solar Crown pourrait faire de l'ombre au titre dans le secteur s'il sort cette année, une saga qui avait fait ses débuts avec Stéphane Beley au cœur du projet à l'époque et située à... Hawaï et Oahu.
On a besoin de vous. Dès la beta, on a besoin de notre communauté pour polisher, finaliser, améliorer le jeu jusqu'au lancement pour que ce soit une grande fête pour tout le monde. Je sais que vous attendez beaucoup du titre, on arrive.Dès le 1er février, je vous attend de pied ferme dans l'insider Program - Stéphane "Fergus" Beley, directeur créatif
The Crew 2 est disponible sur PC, Google Stadia, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series et The Crew 3 paraitra sur PS5, Xbox Series, PC, PS4, Xbox One et Luna.
News jeu Le prochain jeu Horizon met de coté son héroïne principale
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Tête d’affiche du PS VR 2, Horizon Call of the Mountain sera disponible le 22 février prochain et l’expérience s’annonce déjà comme l’un des marqueurs vidéoludiques de cette année. Mais pour ce spin-off de la célèbre saga de Guerrilla, les développeurs ont choisi de se passer de l’incontournable Aloy pour se concentrer sur un tout nouveau personnage. Pour cette aventure en vue subjective, les joueurs incarneront un certain Ryas. On vous en dit plus.
Plus que quelques semaines avant de mettre les mains sur le très prometteur PlayStation VR 2. À l’heure où la pénurie de PS5 s’estompe, ce tout nouveau casque de réalité virtuelle s’annonce comme une évolution majeure de son homologue sorti en 2016. Résolution 4K, deux écrans OLED, taux de rafraichissement jusqu’à 120 Hz, champ de vision à 110 degrés, suivi du regard, système de vibration du casque… on va véritablement en prendre plein la vue et l’expérience, pour ce jour de lancement, s’annonce encore plus immersive avec le très prometteur Horizon : Call of the Mountain. Ryas sera au cœur de cette nouvelle aventure. Mais qui est-il ?
Ryas, soldat repenti de la tribu Carja
Jiran, le Roi-Soleil Fou des Carja, a mis sa menace à exécution en effectuant des raids sanglants sur les tribus voisines. Avide de pouvoir, le triste personnage a mené une campagne extrêmement brutale, ne se souciant guère des sacrifices. Voyant le massacre livré par son propre père, Avad a décidé d’intervenir en reversant le souverain. Les assauts ont cessé, mais cet évènement sordide a divisé le peuple Carja, certains ravis de voir le joug du tyran cesser, d’autres lui jurant fidélité à jamais. Ryas, l’homme que les joueurs vont incarner, est l’un de ces soldats. D’abord du mauvais côté de la barrière, il cherche à réparer ses fautes et œuvre désormais pour le compte du Roi-Soleil Avad. Pour regagner sa liberté, ce grimpeur, archer et chasseur hors-pair doit mener une enquête pour une nouvelle menace.
Le directeur narratif du studio Guerrilla, Ben McCaw, résume :
Ryas s’est retrouvé du mauvais côté pour les bonnes raisons. Sa famille a été déchirée, et finalement, il a été incarcéré. C’est l’histoire de comment il essaie de s’en sortir. Ayant combattu pour le Carja de l’ombre, la relation de Ryas avec ces personnages est au mieux conflictuelle. Il doit faire des progrès et s’amender s’il espère être accepté.
C’est donc une véritable quête de rédemption que les possesseurs de PS VR 2 vont vivre le 22 février prochain. En cours de route, le brave Ryas rencontrera de nouveaux personnages et va peu à peu établir une relation de confiance. Inutile de vous dire que l’expérience, grâce à cette technologie, s’annonce fascinante. Avec le retour haptique, le suivi oculaire et les graphismes en 4K, Call of the Mountain s’annonce comme une incroyable aventure teintée d’escalade, de chasse et d’exploration. Jamais les créatures mécaniques d’Horizon n’auront été aussi saisissantes !
Chaque mois, c'est la même rengaine, à l'approche de la révélation officielle des jeux PlayStation Plus par Sony Interactive Entertainment, le leaker français billbil-kun prend les devants et les dévoile en avance. Ses déclarations étant très fiables, autant dire que nous savons donc à quoi nous attendre. Il vient de remettre ça ce dimanche avec les trois jeux de février, qui sont cette fois accompagnés d'un DLC, une première, mais qui n'a rien de réellement étonnant.
Ainsi, nous pourrions jouer sur PS5 et PS4 au jeu de skate OlliOlli World de Roll7, au titre multijoueur asymétrique Evil Dead: The Game, ainsi qu'à l'extension Au-delà de la Lumière de Destiny 2. Avec l'arrivée prochaine d'Éclipse, voilà une bonne manière pour SIE et Bungie d'attirer davantage de joueurs, qui auraient tout de même besoin d'acheter ensuite La Reine Sorcière pour raccrocher les wagons (sans parler des évènements de Bastion des Ombres survenus encore avant et du contenu saisonnier désormais indisponible, mais c'est une autre histoire...). Enfin, ce serait Mafia Definitive Edition qui serait proposé sur PS4, pouvant être remplacé par un autre selon la région du globe.
Il ne reste désormais plus qu'à patienter jusqu'à mercredi pour savoir si tout cela s'avère. Et pour ne pas changer, des cartes PlayStation Plus sont en vente sur Amazon.
Accro à Assassin's Creed et Destiny, grand amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste de formation et Whovian dans l'âme.
Certains parlent d'une révolution, d'autres y voient un danger. L'arrivée de ChatGPT, une intelligence artificielle qui apporte des réponses aux questions qu'on lui pose sous la forme d'une conversation, soulève de nombreuses interrogations.
Ceux qui l'ont essayé ne peuvent pas rester indifférents. Qu'on la qualifie de bluffante, impressionnante voire "flippante", l'intelligence artificielle ChatGPT a fait basculer l'IA à notre portée. Comment fonctionne ce logiciel, quels sont les enjeux associés, faut-il s'en réjouir ou le craindre, on tente de décrypter les grandes lignes de cet outil inédit.
1. ChatGPT, c'est quoi ?
Derrière ChatGPT, il y a l'entreprise américaine OpenAI, dont l'histoire débute en 2015 et qui compte parmi ses fondateurs, des personnalités très influentes de la tech, comme un certain Elon Musk, Sam Altman, un puissant homme d'affaires ou encore le Canadien Ilya Sutskever, décrit par le New York Times comme "l'un des chercheurs les plus importants de la décennie". En 2018, Elon Musk quitte la start-up et OpenAI lève des fonds pour financer ses recherches et le 30 novembre 2022, le modèle de langage développé par l'entreprise est disponible en téléchargement.
"Il s'agit d'une IA générative", explique Bertrand Pailhès, directeur des technologies et de l'innovation de la Cnil, à la tête du service IA, lancé le 23 janvier. "ChatGPT fonctionne par apprentissage, on l'a nourrie en amont de millions de données". Quant à son nom "chat", il signifie conversation en anglais et GPT, pour "Generative pre-trained transformer", traduit par "transformateur générique pré-entraîné".
Concrètement ça sert à quoi ?
Pour utiliser ChatGPT, disponible en plusieurs langues, dont le français, il suffit d'entrer une question dans une barre de dialogue. L'intelligence artificielle génère alors automatiquement une réponse sous forme de texte, gramaticalement et syntaxiquement bien construit à partir de la base de donnée dont elle dispose, qui n'est pas reliée à Internet.
Sa base de donnée a été constituée jusqu'en 2021, ce qui explique que ChatGPT n'est pas capable de répondre à des questions d'actualités. Il est en revanche possible de lui demander par exemple de rédiger un article sur l'histoire de France ou bien de lui demander de vous expliquer comment fonctionne le Parlement européen.
2. Pourquoi un tel engouement ?
L'IA, ce n'est pas vraiment nouveau, mais ChatGPT fait voir au grand public les étonnantes capacités d'une intelligence artificielle générative. Il est ainsi possible de demander à ChatGPT de rédiger une lettre de motivation pour telle ou telle entreprise ou de générer des lignes de code informatique.
Plus la demande est détaillée, plus la réponse est précise. "On arrive aujourd'hui à des niveaux de performance élevée avec des productions qui sont de très bonne qualité, très proche de ce qu'un humain répondrait ou produirait", commente Bertrand Pailhès.
3. ChatGPT est-il fiable ?
"ChatGPT n'est pas une base de connaissance, c'est ce qui le différencie le plus d'un moteur de recherche", rappelle ce dernier. En somme, ChatGPT a une approche statistique, à la différence d'un moteur de recherche : "Si beaucoup de gens lui disent que 2 + 2 font 5, il va finir par le penser. En revanche, quand on lui pose une question d'ordre générative, comme 'écris moi un poème à la manière de Baudelaire', il va être capable de répondre à cette question, ce que Google ne fait pas. Mais la réponse de ChatGPT n'est pas une réponse qui sera vraie ou fausse, c'est juste une proposition qui a une vérité discutable", illustre Bertrand Pailhès.
Il rappelle que les textes générés par ce type d'interface ont des limites. Pour éviter de tomber dans certains travers, comme des réponses qui pourraient s'avérer racistes, homophobes etc., les données qui ont nourri ChatGPT ont d'ailleurs été annotées par des personnes qui ont signalé que tel ou tel système pouvait être néfaste. "En gros, on lui a donné plein d'exemples de ce qu'il ne faut pas faire", résume Bertrand Pailhès, qui souligne que sur certaines questions, l'IA ne donne pas de réponse.
4. Quels risques et quel encadrement ?
Un règlement européen est à ce jour en préparation, mais déjà, en France, la Cnil a pris les devants en créant le SIA (Service d'intelligence artificielle), visant à renforcer l'expertise de la Cnil dans ce domaine. Actuellement, "les risques identifiés dans le Règlement IA vont être des risques liés à de la vidéo, à de la reconnaissance faciale dans l'espace public, ou d'utilisation de l'IA pour faire de la classification pouvant avoir un effet préjudiciable sur les personnes", explique Bertrand Pailhès.
Concernant ChatGPT, le risque pour les personnes semble limité. Mais il faudra selon Bertrand Pailhès, "une grande éducation de fond qui va avec l'outil". En somme, pour l'expert, "il y a le risque de personnes, comme des étudiants, puissent utiliser une machine pour répondre à un devoir ou encore qu'il y ait une "dissonance entre ce fait vraiment l'outil et ce que les utilisateurs pensent qu'il fait".
"Comme tout outil technique, il a été conçu par des êtres humains qui ont pris des décisions dans des pays qui n'ont pas forcément les mêmes législations qu'en Europe", résume Bertrand Pailhès. Quant à l'épineuse question de comment on contrôle les données qui entraînent cette IA, "c'est un peu le nœud du problème", reconnaît Bertrand Pailhès. "Aujourd'hui on est encore aux prémices, en termes de contrôle par des autorités publiques".
En 2023, une recommandation sur la constitution de la base de données au regard du RGPD (règlement général sur la protection des données), devrait voir le jour.
La grosse mise de Microsoft
Microsoft lorgne très sérieusement sur OpenAI et réalise des tests pour intégrer ChatGPT à ses outils. Début janvier, un média américain révélait que Microsoft Corp était en pourparlers pour investir 10 milliards de dollars (environ 9,3 milliards d'euros) dans la société OpenAI.
Des pourparlers qui ont finalement abouti à la troisième phase de coopération entre les deux sociétés, puisqu'un communiqué conjoint publié lundi 23 janvier évoquait un investissement de "plusieurs milliards de dollars", annonçait l'AFP citée par BFM.
Le but pour Microsoft serait alors d'intégrer l'IA à des outils de mail comme Outlook ou encore à son moteur de recherche, Bing. Une manière de revenir dans la concurrence sur le terrain des moteurs de recherches, jusqu'alors très largement dominé par Google ?
De la même manière, en investissant dans Open AI, Microsoft a égalmeent annoncé qu'il intègrerait Dall-E, une autre IA générative de la société, qui produit cette fois-ci non pas du texte, mais de l'image, à sa suite Office. Un partenariat qui, selon le New York Times, aurait provoqué l'activation d'un "code rouge", chez Google.
Le début d’année est difficile pour l’industrie du jeu vidéo. Les uns après les autres, les éditeurs constatent la chute de leurs revenus et envisagent des suppressions d’emplois, que ce soit chez l’américain Microsoft ou le chinois Tencent. Même tonalité chez Ubisoft, le français ayant annoncé, le 12 janvier, prévoir des ventes en recul « de plus de 10 % » pour l’exercice 2022-2023 par rapport à l’année précédente, mettant en avant « la détérioration des conditions macroéconomiques ». Autre élément négatif : le nouveau report du jeu « Skull and Bones », initialement prévu pour novembre 2022, tandis qu’Ubisoft a également indiqué avoir arrêté le développement de trois projets « non annoncés », en plus des quatre arrêts déjà communiqués en juillet 2022.
A cette situation s’ajoute une dégradation des relations au sein de l’entreprise. Vendredi 27 janvier, les salariés d’Ubisoft étaient appelés à un mouvement de grève par leurs syndicats pour dénoncer les pratiques managériales de la direction.
« Certains éditeurs avaient suranticipé la croissance du marché », interprète Charles-Louis Planade, analyste financier chez Midcap Partners. Effectivement, après deux années d’euphorie marquées par l’essor du divertissement à domicile durant les confinements liés à la pandémie de Covid-19, le jeu vidéo a connu une période de refroidissement en 2022, avec un recul du marché de 4,3 %, à 184 milliards de dollars (169,5 milliards d’euros), selon le cabinet spécialisé Newzoo. La tendance est encore plus marquée pour le secteur du jeu sur mobile (– 6,4 %), qui concentre à lui seul la moitié des revenus de l’industrie.
La reprise de l’inflation, les pénuries de semi-conducteurs qui ont pesé sur la production de consoles, la défiance grandissante à l’égard des valeurs technologiques justifient notamment cet état de fait. Si Newzoo mise sur une croissance moyenne annuelle du secteur de 3,4 % jusqu’en 2025 (contre 7 % en 2021), l’année 2023 devrait voir la filière repartir sur de nouvelles bases.
En 2022, le nombre des opérations de fusions-acquisitions s’est envolé, avec un record de 1 300 opérations, pour un montant total de 127 milliards de dollars, soit trois fois plus qu’en 2021, d’après le cabinet Drake Star. Cependant, la principale d’entre elles, le rachat annoncé en janvier d’Activision Blizzard par Microsoft pour un montant de 68,7 milliards de dollars, semble de plus en plus fragile.
Les autorités américaine, européenne et britannique de la concurrence se sont saisies de l’affaire et semblent prêtes à la faire capoter. Elle devait permettre à la maison mère de la Xbox de mettre la main sur des licences prestigieuses comme Call of Duty, World of Warcraft ou Candy Crush. En signe de bonne volonté, la firme de Redmond (Etat de Washington) a assuré que Call of Duty serait disponible pendant dix ans sur les plates-formes de Sony (PlayStation), Nintendo (Switch) et Steam. Sur le Vieux Continent, les arbitrages sont attendus au premier semestre 2023.
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News jeu Dead Space encore plus flippant à la Dual Sense sur PS5. Ok, mais pourquoi ?
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Pour Dead Space, c’est le grand jour ! En ce 27 janvier 2023, le remake d’EA Motive déboule sur PC et consoles. Sur PS5, le jeu d’horreur serait encore plus immersif. Les explications de PlayStation.
Que ce soient Astro’s Playroom, Returnal, ou encore Ratchet & Clank Rift Apart, beaucoup de titres - logiquement, en particulier les exclusivités PlayStation - mettent à profit les atouts de la manette Dual Sense sur PS5. Car oui, si vous n’êtes pas au courant, l’objet embarque des ‘retours haptiques’ (des vibrations subtiles et localisées qui peuvent rendre compte des pas d’un personnage, ou d’un type de surface) et des ‘gâchettes adaptatives’, à savoir les boutons L2 | R2 qui peuvent manifester une résistance au moment d’appuyer dessus. Sur Returnal, par exemple, enfoncer doucement l’une des gâchettes active le tir principal, alors qu’une pression prononcée balance une rafale secondaire. L’un dans l’autre, les usages peuvent être nombreux. Il y a un petit nouveau qui souhaite y contribuer.
“Comme si vous étiez à la place d’Isaac”
Ce petit nouveau, c’est le remake du premier Dead Space, qui débarque sur PC et consoles nouvelle génération en ce 27 janvier 2023. Vous l’avez compris, une version PS5 est de la partie, avec en plus des frissons directement entre vos mains… “Grâce à la manette (...) les joueurs et joueuses peuvent profiter d’une immersion totale dans le voyage palpitant d’Isaac à bord de l’USG Ishimura” explique ainsi Vincent Wang, responsable de marque chez EA Motive, développeur de cette refonte, sur le PS Blog. “Par exemple, notre objectif concernant les armes était de donner à chacune d’entre elles un ressenti et une sensation uniques lors de leur utilisation” ! Dans Dead Space, ces instruments de combat sont importants. Tout le gameplay de ce jeu est basé sur le démembrement de créatures.
"Lors de divers événements tels que les phases de tir, les impacts d’astéroïdes sur le vaisseau et les attaques de Nécromorphes, le retour haptique vous permettra de percevoir le son comme si vous étiez à la place d’Isaac” - V. Wang, responsable de marque d’EA Motive
Vincent Wang évoque notamment le célèbre Cutter plasma, parfait pour trancher des nécromorphes. “Vous placez votre doigt sur la gâchette de la manette DualSense et vous l’enfoncez au-delà du seuil requis pour actionner l’arme, en ressentant la vibration de l’arme peu après” peut-on lire. C’est à peu près le même principe pour le lance-flammes, avec en plus une vibration qui rend compte du gaz qui se change en feu… Du côté des retours haptiques, ce sont les zones zéro gravité et les modules de télékinésie qui sont à l’honneur. Dans les deux cas, des tremblements retranscrivent l’action d’Isaac. Même le haut-parleur du contrôleur est mis à profit (recharge de la stase, l’utilisation du traceur, etc).
News JVTech Nintendo admet que votre Switch court un danger et propose sa solution
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Sur le site officiel de Nintendo Japon, l’entreprise met en garde sur un risque de casse que peuvent subir les Nintendo Switch Lite et OLED. Heureusement, il existe une solution officielle expliquée en détail par le constructeur.
Oui, les Nintendo Switch craignent l’eau sans y être confrontés
Dans un tweet venant du Twitter officiel du support technique de Nintendo au Japon, on découvre un problème qui semble plus fréquent que ce que l’on croit.
Après autant d'années, on pensait tout connaître de la Nintendo Switch. Dans des conditions normales, il n’y a rien à craindre normalement. En revanche dans sa FAQ le constructeur nippon explique : “de la condensation peut se former dans la console de jeu si la température de l'endroit où la console de jeu change soudainement.”
En d’autres termes, la Nintendo Switch serait sensible aux écarts de température. Celle-ci peut se former entre l'écran et la dalle ou bien directement dans le boîtier. Jouer en plein froid peut ainsi causer ce genre de problème. Le risque de panne devient alors très important.
Une solution simple proposée par Nintendo
En quelques étapes Nintendo propose de résoudre le problème si cela vous arrive. Mais pour cela il faudra être réactif, car dès les premiers signes si vous utiliser la console il faut faire les étapes suivantes :
Éteindre la Nintendo Switch en restant appuyé sur le bouton Power. En cas de bug, vous pourrez rester 12 secondes appuyé pour forcer un arrêt complet.
Il faudra alors placer la console dans une pièce chaude ou tout du moins un endroit où les gouttelettes d’eau qui se sont formées pourront s’évaporer. Inutile de démonter la console.
Nintendo ne précise combien de temps au minimum il faudra laisser reposer la console. Pour vous attendrez, moins il y a aura de risque de dommage.
La condensation peut ainsi dans un premier temps créer un court-circuit si la console est allumée. La casse peut ainsi être instantanée. La condensation peut aussi oxyder les soudures et causer des faiblesses. Les bugs seront ainsi de plus en plus réguliers jusqu’à ce que des fonctions de la Nintendo Switch ne répondent plus. Une mort lente.
Nintendo met donc en garde sur ce risque. Cela semble assez peu répandu, mais il faut noter que c’est un risque bien présent. Ce genre de problème n’est pas uniquement symptomatique des Switch, mais bien de tous les appareils avec de l’air à l'intérieur. Les différences de températures peuvent causer le même problème dans les smartphones.
Le meilleur conseil est donc d’utiliser le moins possible vos appareils électroniques dans des conditions froides.
l'essentiel La Terre a été "frôlée" par un astéroïde sans faire de dégâts, a annoncé la Nasa. L'objet est passé à 3600 kilomètres de la surface de la Terre. tout risque de collision était exclu.
Un petit astéroïde de la taille d'un camion, qui a soudainement surgi de l'obscurité il y a quelques jours avec la Terre en ligne de mire, nous a frôlés sans faire de dégâts jeudi, a indiqué la Nasa. Contrairement à ce qui a été vu maintes fois dans les films hollywoodiens, aucune mission mondiale visant à le faire exploser ou dévier de sa trajectoire avec des missiles n'a été nécessaire. Au lieu de cela, l'astéroïde 2023 BU est passé sans incident avant de repartir dans l'obscurité de l'espace. Ouf!
L'objet, repéré pour la première fois samedi depuis un observatoire en Crimée, s'est approché le plus près de la pointe sud de l'Amérique du Sud vers 00h29 GMT vendredi, selon les scientifiques qui le suivaient. À son point le plus proche, l'astéroïde se trouvait à 3600 kilomètres de la surface de la Terre, soit beaucoup plus près que de nombreux satellites géostationnaires orbitant autour de la planète.
C'est l'astronome amateur Guennadi Borissov, le découvreur de la comète interstellaire Borissov en 2019, qui a tiré la sonnette d'alarme samedi. Des dizaines d'observations ont ensuite été réalisées par des observatoires à travers le monde, confirmant l'arrivée de 2023 BU. Le système d'évaluation des risques d'impact de la Nasa, Scout, a rapidement exclu une collision avec la Terre.
"Malgré les très rares observations, il a néanmoins été en mesure de prédire que l'astéroïde ferait une approche extraordinairement proche de la Terre", a déclaré Davide Farnocchia, ingénieur de navigation au Jet Propulsion Laboratory (JPL), qui a développé Scout. Il s'agit "d'une des approches les plus proches par un objet géocroiseur (un astéroïde ou une comète dont l'orbite croise celle de la Terre, NDLR) jamais enregistrées", complète-t-il.
Si les calculs avaient été erronés, cependant, l'humanité s'en serait probablement bien sortie, selon les scientifiques. L'astéroïde, qui mesure entre 3,5 et 8,5 mètres de diamètre, se serait désintégré en grande partie dans notre atmosphère, ne faisant retomber potentiellement que quelques débris sous forme de petites météorites. Selon les responsables de la NASA, la gravité terrestre modifiera l'orbite de l'astéroïde autour du Soleil. Avant sa venue, il lui fallait 359 jours pour faire le tour de notre étoile. Il lui en faudra maintenant 425, selon la Nasa.
À l'approche du début du mois de février, Orange et Sosh se sont alignés pour proposer à leurs clients respectifs une réduction totale de 150 euros sur l'achat d'un iPhone 14 Pro ou d'un iPhone 14 Pro Max. On fait le point sur ce nouveau bon plan dans la suite de l'article.
Les modèles Pro et Pro Max de l'iPhone 14 sont à l'honneur sur les boutiques en ligne Orange et Sosh. Dans le cadre des soldes d'hiver 2023, les deux opérateurs donnent la possibilité de bénéficier d'une réduction totale de 150 euros sur un des deux téléphones de la marque Apple.
Ainsi, jusqu'au 1er février prochain, l'iPhone 14 Pro et l'iPhone 14 Pro Max sont respectivement vendus à partir de 1179 euros (au lieu de 1329 euros) et dès 1329 euros (au lieu de 1479 euros). Pour information, la réduction de 150 euros se fait de cette façon : une remise immédiate de 50 euros de la part des deux opérateurs et un bonus de reprise de 100 euros à condition de ramener un ancien téléphone en boutique Orange. De plus, les prix indiqués dans l'article (avec la réduction) concernent les versions 128 Go des smartphones Apple.
Quelle est la différence entre l'iPhone 14 Pro et l'iPhone 14 Max ?
Sorti en septembre 2022, l'iPhone 14 Pro dispose d'un écran OLED de 6,1 pouces avec une définition de 2556 x 1179 pixels, du processeur A16 Bionic, d'une batterie avec la recharge sans fil MagSafe et Qi, du système d'exploitation mobile iOS 16, d'un triple capteur principal de 48 + 12 + 12 MP, d'un capteur frontal de 12 MP, du Wi-Fi 6 ou bien encore du Bluetooth 5.3. Quant à l'Apple iPhone 14 Pro Max, il embarque un écran de 6,7 pouces avec une définition de 2796 x 1290 pixels. Pour en savoir plus sur le modèle Pro Max, nous vous conseillons de jeter un oeil à notre article consacré au test de l'Apple iPhone 14 Pro Max.
À son point le plus proche, l'astéroïde se trouvait à 3600 kilomètres de la surface de la Terre, soit beaucoup plus près que de nombreux satellites géostationnaires orbitant autour de la planète.
Un petit astéroïde de la taille d'un camion, qui a soudainement surgi de l'obscurité il y a quelques jours avec la Terre en ligne de mire, nous a frôlés sans faire de dégâts jeudi, a indiqué la Nasa. L'objet, repéré pour la première fois samedi depuis un observatoire en Crimée, s'est approché le plus près de la pointe sud de l'Amérique du Sud vers 00h29 GMT vendredi, selon les scientifiques qui le suivaient. À son point le plus proche, l'astéroïde se trouvait à 3600 kilomètres de la surface de la Terre, soit beaucoup plus près que de nombreux satellites géostationnaires orbitant autour de la planète.
C'est l'astronome amateur Guennadi Borissov, le découvreur de la comète interstellaire Borissov en 2019, qui a tiré la sonnette d'alarme samedi. Des dizaines d'observations ont ensuite été réalisées par des observatoires à travers le monde, confirmant l'arrivée de l'astéroïde 2023 BU. Le système d'évaluation des risques d'impact de la Nasa, Scout, a rapidement exclu une collision avec la Terre.
Une des approches les plus proches jamais enregistrées
«Malgré les très rares observations, il a néanmoins été en mesure de prédire que l'astéroïde ferait une approche extraordinairement proche de la Terre», a déclaré Davide Farnocchia, ingénieur de navigation au Jet Propulsion Laboratory (JPL), qui a développé Scout. Il s'agit «d'une des approches les plus proches par un objet géocroiseur (un astéroïde ou une comète dont l'orbite croise celle de la Terre, ndlr) jamais enregistrées», complète-t-il. Si les calculs avaient été erronés, cependant, l'humanité s'en serait probablement bien sortie, selon les scientifiques.
L'astéroïde, qui mesure entre 3,5 et 8,5 mètres de diamètre, se serait désintégré en grande partie dans notre atmosphère, ne faisant retomber potentiellement que quelques débris sous forme de petites météorites. Selon les responsables de la NASA, la gravité terrestre modifiera l'orbite de l'astéroïde autour du Soleil. Avant sa venue, il lui fallait 359 jours pour faire le tour de notre étoile. Il lui en faudra maintenant 425, selon la Nasa.
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ChatGPT, c'est le nouveau système d'intelligence artificielle qui fait ces temps-ci énormément réagir. Pour tenter de comprendre si ce système est fiable, nous l'avons questionné sur sa connaissance des Outre-mer. Il est souvent pertinent mais commet aussi de grosses erreurs. Explications.
David Ponchelet•
Lancé fin 2022, en l'espace de quelques semaines, ChatGPT, nouvel outil utilisant l'intelligence artificielle, a déjà attiré plusieurs millions d'utilisateurs. Le principe est simple : c'est un site internet qui donne accès à un chatbot (une sorte de conversation écrite avec un interlocuteur virtuel qui n'est autre qu'une intelligence artificielle). Il suffit de lui poser une question écrite et en quelques secondes, il apporte des éléments de réponse rédigés, synthétiques.
La forme est claire et le fond parait documenté et sérieux. Lorsqu'on l'interroge sur son mode de fonctionnement, ChatGPT explique être "entraîné à utiliser ces informations pour répondre à des questions sur un large éventail de sujets". L'intelligence artificielle synthétise "un grand corpus de textes provenant d'Internet, y compris des articles de journaux, des livres, des blogs et des sites web".
Nous avons donc testé en l'interrogeant sur les Outre-mer, et il y a des surprises.
La première question est simple : parle-moi des Outre-mer. Mais la réponse est très incomplète. l'intelligence artificielle se contente de citer cinq territoires et se mélange les pinceaux sur le statut de certains. Ainsi, la Polynésie devient une "Région d'Outre-mer", et il faut le relancer à plusieurs reprises pour qu'il finisse par parler de Saint-Pierre et Miquelon qu'il présente comme "deux collectivités d'Outre-mer". Regardez un extrait de nos échanges avec Chat GPT :
Les réponses que donne ChatGPT sont toutefois parfois pertinentes. Ainsi, interrogé sur les styles musicaux en Guadeloupe, l'intelligence artificielle cite d'une seule traite le zouk, le kompa, la biguine ou le gwo ka.
Mais l'intelligence artificielle est loin d'être infaillible. Lorsqu'on lui demande de citer des personnalités célèbres originaires de la Guyane, ChatGPT cite pêle-mêle Léon Gontran Damas, Christiane Taubira, mais aussi... Daniel Balavoine ou Guy Bedos. Selon Chat GPT, parmi les personnalités originaires de La Réunion, se trouvent...Dany Boon ou encore Yannick Noah et Joséphine Baker. Il cite tout de même, cette fois sans erreur, l'artiste Danyel Waro.
Plus grave, des erreurs ou imprécisions sur des sujets plus sensibles. Ainsi, questionné sur la dangerosité du Piton de la Fournaise, il explique qu'il est "dangereux car situé dans une zone densément peuplée et il peut causer des dommages considérables en cas d'éruption". Il faut le questionner à nouveau pour qu'il rectifie son erreur.
Surprise, Chat GPT peut même répondre en créole (ici en créole réunionnais).
Et pour les amateurs de bonne cuisine, il peut même fournir une recette de rougail saucisses avec du concentré de tomates, de la moutarde, de la coriandre et sans piment. Les spécialistes jugeront la pertinence de sa réponse !
Des consoles de jeux vidéo Xbox en vente dans un magasin Target à Chicago, aux États-Unis, le 25 novembre 2022.
ÉTATS-UNIS - Après les personnages des publicités M&M’S, accusés par la droite conservatrice américaine d’être politisés, c’est désormais la Xbox qui est accusée.
Certains politiques ciblent en effet la console de Microsoft depuis que le géant de la technologie a mis à jour ses machines pour qu’elles fonctionnent plus efficacement, permettant aux utilisateurs d’économiser de l’argent sur leurs factures d’électricité et de réduire les émissions de carbone de l’industrie du jeu vidéo.
« C’est fou ce qu’ils font, déplore ainsi l’animateur de Fox News Jimmy Failla. Ils essaient de recruter vos enfants dans la politique climatique à un âge de plus en plus précoce. »
Fox News is MAD that "woke" Xbox is changing its power saving mode Earhardt: "Xbox has also announced that they're… https://t.co/rBGFq5T0CM
« Ils veulent prendre vos armes. Ils veulent prendre vos cuisinières à gaz. Et maintenant, ils veulent prendre vos Xbox. Quelle est la suite ? », écrit lui sur Twitter Troy Nehhls, élu républicain à la Chambre des représentants.
They want to take your guns. They want to take your gas stoves. And now they want to take your Xbox. What’s next?
En début de semaine, le sénateur Ted Cruz avait plaisanté sur Twitter : « D’abord les cuisinières à gaz, puis votre café, maintenant ils visent votre Xbox. »
First gas stoves, then your coffee, now they're gunning for your Xbox. https://t.co/MpaH2ntWAz
La Xbox est en effet le dernier produit à rejoindre une longue liste - qui comprend notamment les M&M’s, des hamburgers, des voitures ou des cuisinières à gaz - de choses du quotidien ciblées par les conservateurs, qui soutiennent que les efforts pour réduire les émissions de carbone menacent le mode de vie des Américains et sont devenus « woke », ce mot désignant le militantisme contre toute forme de discrimination et d’exclusion visant une ou plusieurs minorités.
Le 11 janvier, Microsoft avait annoncé dans un article de blog qu’elle déployait un certain nombre de mises à jour pour améliorer l’efficacité énergétique des consoles Xbox existantes, dans le but d’atteindre l’objectif de la compagnie de devenir « négative en carbone » d’ici la fin de la décennie.
Par exemple, lorsque cela est possible, Microsoft a précisé qu’elle programmerait des mises à jour pour les jeux, applications et autres logiciels pendant les heures de la nuit lorsque les sources renouvelables génèrent une plus grande proportion d’électricité sur le réseau local.
Microsoft mettra aussi automatiquement à jour certaines anciennes consoles vers un mode d’économie d’énergie destiné à réduire la consommation d’électricité lorsque le temps de jeu est terminé. Ce mode est déjà configuré par défaut sur les nouveaux modèles. Le changement a un faible coût pour les joueurs : il faut environ 15 secondes pour démarrer une Xbox en mode d’économie d’énergie par rapport à une option « veille », à partir de laquelle la machine peut être instantanément réveillée, selon The Verge.
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Il y a presque 15 ans, Electronic Arts injectait dans son line-up un produit qui fit saliver les fans d’horreur tels des animaux infectés par la rage. Le pouls palpitant et les yeux injectés de sang, ces derniers parcoururent les corridors sombres d’un vaisseau spatial à la dérive en sursautant tellement souvent que nous les jugions victimes de convulsions. En 2023, le géant américain s’apprête à donner une nouvelle dose à qui le souhaite par l’intermédiaire, cette fois-ci, des laborantins de Motive Studio. Les tremblements sont de mise : rechute facile ou évolution féroce ?
Conditions du test
Nous avons testé Dead Space Remake sur Xbox Series X, plongés dans le noir avec un casque sur les oreilles sur un écran 4K OLED. Il nous a fallu une quinzaine d'heures pour arriver au terme de l’aventure principale en difficulté Normale. Nous avons principalement joué en mode Performances. Les captures d'écran de notre test ont été fournies par l'éditeur. Nos captures personnelles arrivent prochainement.
Droit dans ses bottes
Bienvenue à bord de l’USG Ishimura, un gigantesque vaisseau spatial qui semble ne plus abriter âme qui vive. Envoyé à bord de la station afin de comprendre pourquoi il n’est plus possible d'entrer en communication avec elle, Isaac Clarke et ses acolytes du Kellion vont rapidement comprendre que si l’équipage fait le mort, c’est parce qu’il l’est. La petite escouade va devoir faire face à une nouvelle bien plus macabre : certains corps se sont relevés et n’ont d’humains que des vestiges. Les bras ont laissé place à des lames, les gorges vomissent désormais de l’acide. La mission de restauration envisagée à la base se transforme vite en sauve-qui-peut face à des Nécromorphes en surnombre. À l’intérieur du brise-surface, il va falloir être casse-cou.
Quid de l’accessibilité ?
Quelques options d’accessibilité sont disponibles. Elles incluent des fonctionnalités pour améliorer le confort visuel, faciliter le ciblage ou la difficulté générale. En outre, il existe une option permettant de cacher les scènes les plus choquantes.
Dead Space est un survival-horror en vue à la troisième personne qui a frappé fort lorsqu’il a débarqué en octobre 2008, à un tel point que Resident Evil 5 en a pris pour son grade lorsque sa démo s’est laissé approcher peu de temps après. S’inspirant d’œuvres sci-fi appréciées telles qu’Aliens ou Event Horizon, le soft imaginé par Visceral Games plongeait le joueur dans des couloirs métalliques aux lumières vacillantes où chaque recoin sombre, chaque bouche d’aération, chaque trappe dissimulait une menace potentielle. Au-delà de cette ambiance angoissante habilement instaurée grâce à de grosses astuces de mise en scène allant des spots lumineux qui se coupent brusquement aux moteurs qui vrombissent sans crier gare, Dead Space a bouleversé son petit monde grâce à un gameplay aussi brutal qu’original.
Au sein de l’Ishimura, les Nécromorphes ne se trouent pas, ils se tranchent. Là où d’autres survival-horror disposant d’une caméra derrière l’épaule récompensaient les as de la gâchette qui enchaînaient les tirs à la tête, la création d’Electronic Arts exigeait de la jouer sale : couper les bras, les jambes ou les tentacules s’annonçait être le moyen le plus efficace pour annihiler toute menace protéiforme. Cette nouvelle version de Dead Space ne touche pas à tout ce qui fit le charme de l’expérience originelle. Contrairement au remake de Resident Evil 2 qui avait osé chambouler le gameplay du modèle de 1998 ainsi que le déroulement de l’histoire, Dead Space vise l'authenticité et se joue globalement comme en 2008. Les deux millions d’aventuriers qui ont chaussé les bottes d'Isaac il y a un peu plus de 14 ans se sentiront à leur aise, toute proportion gardée. Ils retrouveront un système d’amélioration d’équipement amélioré (avec des composants propres apportant des effets) et noteront la disparition des portes à ouvrir avec des points de force. Bien sûr, le gameplay a pris quelques rides avec l'absence d'un demi-tour rapide, beaucoup d'allers-retours, une télékinésie qui n’attire pas toujours l’objet que nous aurions voulu et des mouvements au corps-à-corps lourds, mais le charme agit toujours.
Nouveau look pour une nouvelle (sur)vie
Si le remake de Dead Space s’adresse assurément aux fans du jeu d’origine, il est aussi pensé pour accueillir les néophytes grâce à un lifting flamboyant du vaisseau spatial. Certes, le brise-surface est toujours un endroit lugubre infesté de monstres belliqueux, mais il brille de mille feux sur Xbox Series X et PlayStation 5, un comble pour un endroit si sombre ! Le soft de Motive a été totalement refait graphiquement afin de bénéficier des apports des derniers hardwares. L’épopée se déroulant presque intégralement en intérieur, les artistes ont ajouté de nombreuses lumières dynamiques, des effets spéciaux détaillés et des textures crades comme on les aime pour un résultat à la hauteur du mythe. Le mode Qualité tourne en 4K/30fps avec le ray-tracing activé tandis que le mode Performance affiche un 60fps constant en 2K sans ray-tracing. La bonne nouvelle, c’est qu’il est permis de switcher d’une mode de rendu à un autre à la volée, sans devoir retourner dans le menu principal, ce qui est idéal. En d’autres termes, l’ancien titre de Visceral Games nous revient dans une excellente forme technique pour nous provoquer la peur au ventre tout en enchantant nos yeux. Seuls les visages filmés en gros plan dans les cut-scenes manquent d'éclat.
T’as le look coco
Les joueurs craquant pour l’édition Deluxe auront droit à trois nouveaux costumes pour Isaac Clarke à équiper dans les magasins du jeu. Parmi eux, il y a l’Infesté, le Survivant solitaire, et l’explorateur. Deux couleurs supplémentaires sont également incluses (sanctifiée, ensanglantée).
La technique rafraîchie renforce également la précision du gameplay grâce à un moteur physique revu et corrigé et surtout grâce à des démembrements plus détaillés que jamais en fonction des impacts sur la chair. Les développeurs ont décidé de se reposer significativement sur tout ce qui a trait aux collisions avec plus d’objets à se saisir puis à envoyer dans la trogne des adversaires via la télékinésie. En ajoutant la Stase qui ralentit les monstres (et les objets) ainsi que les éléments du décor parfois létaux (sol électrique, lasers, etc.), le joueur jouit d’une certaine liberté d’action dans les boyaux pourtant exigus de l’Ishimura.
Ceux qui ont vécu les aventures d’Isaac en 2008 savent à quel point le sound design est important dans Dead Space : il renseigne sur la présence d’un monstre avant que celui-ci ne soit visible quand il ne se module pas pour accoucher d’un épouvantable jumpscare. Le remake met un point d’honneur à faire mieux que son aîné tout en respectant le matériau d’origine avec des sons reconnaissables entre mille savamment édités. Toutes les voix ont été refaites et Isaac Clarke possède désormais des répliques, ce qui n’était pas le cas dans le titre d’origine. Les musiques qui évoluent selon les situations couvrent formidablement bien l’action, tandis que les messages audio diffusés dans l’Ishimura se permettent quelques lignes en espagnol et en japonais qui ont tout à fait leur place dans l’enceinte d’une station abritant de multiples nationalités. La VF est globalement de qualité même si les acteurs surjouent peut-être un peu trop la souffrance lors de certaines répliques.
Aux grands maux les grands remèdes
Bien que Dead Space Remake ne réinvente pas le mythe, contrairement à Capcom avec Resident Evil 2, Electronic Arts est allé bien plus loin que ce qu’a réalisé Naughty Dog avec sa nouvelle version de The Last of Us Part I. Les différences avec son modèle de base sont suffisamment nombreuses pour que l’on puisse placer le curseur au-delà du remake classique. Motive Studio a tout d’abord repris divers ajouts intégrés dans les suites, comme la maniabilité en gravité zéro. Dead Space offre toujours aussi peu de pétoires (seulement six), mais contrairement à celles de The Callisto Protocol, elles sont vraiment différentes en plus d’être un bonheur à utiliser. Si le level-design n’a pas radicalement changé, il accueille des variations inédites avec des passages en gravité zéro qui n’existaient pas auparavant et des pans entiers supplémentaires. De plus, des séquences ont été revues et corrigées, comme celle du canon ADS pour ne citer qu’elle, alors que des puzzles tout neufs sont de la partie. Ces derniers, simples, se reposent principalement sur le moteur physique ainsi que sur les chemins électriques à alimenter grâce aux batteries.
Directement dans l’action
Petite nouveauté appréciable, le jeu s’ouvre directement sur la dernière sauvegarde enregistrée. C’est-à-dire qu’une fois dans le menu principal après le boot initial, si l’utilisateur décide de continuer le périple, alors la partie reprend instantanément, sans temps de chargement.
Ensuite, de nouvelles interactions ont été intégrées entre les personnages principaux, occasionnant des scènes inédites (le plus souvent de discussion). Les journaux à ramasser apportent plus de détails sur des aspects de l’histoire repris dans Dead Space 2 et Dead Space 3. Bien que des efforts aient été faits sur la narration, la production de Motive se contente du minimum syndical sur cet élément en conservant l’ossature du jeu de 2008 : Clarke reçoit des ordres en vidéo ou en audio et doit faire le sale boulot avec des moteurs à enclencher et des circuits électriques à réparer. Il faut reconnaître que nous n’aurions pas été contre un peu plus de réécriture histoire de sortir des clous pour de bon ou dynamiser des passages un peu longuets (les Wheezers du chapitre 6), malgré la présence de quêtes annexes et de jolies surprises. Le fait que les développeurs usent et abusent des zones de quarantaine à la fin de l’aventure fait également partie des quelques facilités qui auraient pu être gommées. Il est à noter qu’une fin bonus peut être débloquée si le joueur réunit toutes les conditions en New Game+.
Enfin, le jeu, filmé intégralement en plan-séquence (à la God of War), donne la possibilité de revenir sur ses pas. Le brise-surface est en effet une énorme aire de jeu qui se visite librement sans temps de chargement visible. Faire des allers-retours est encouragé dans le but de dénicher des bonus accessibles grâce aux niveaux de sécurité qu’acquiert Isaac au fil de la progression. Afin de ne pas laisser l’aventurier trop à l’aise dans des endroits déjà visités, les développeurs ont mis en place “l’Intensity Director”, un système permettant de générer aléatoirement des événements allant des variations d’éclairage à l'apparition soudaine d’ennemis. Il y a toujours une menace prête à surgir, même après le rechargement d’une sauvegarde. Dans les corridors du vaisseau, il est plus qu’appréciable de retrouver les morceaux de Nécromorphes issus d’anciennes batailles éparpillés dans les arènes sans que l'ordinateur n’ait décidé de les supprimer. C’est un peut-être un détail pour vous, mais pour l’ambiance, ça joue beaucoup.
Ces différents changements sur le fond en plus de la forme démontrent l'impressionnant travail de restauration orchestré par Motive Studio. Les fans remarqueront chaque variation avec un enthousiasme certain tandis que les petits nouveaux découvriront l’histoire du Monolithe dans les meilleures conditions possible. Bien sûr, au prix où est proposé ce remake, environ 80 euros, il faut se poser les bonnes questions avant de craquer. Ce que nous pouvons vous certifier, c’est qu’Electronic Arts n’a pas pris sa mission de ressusciter Dead Space à la légère.
Refonte technique du tonnerre pour une ambiance magistrale
Des changements et variations bienvenus dans le déroulement de l’aventure
Les événements aléatoires bien fichus dans un vaisseau à parcourir librement
Des affrontements toujours aussi jubilatoires et brutaux
Points faibles
Quelques mécaniques qui ont forcément pris des rides en presque 15 ans
Une réécriture présente mais relativement discrète
Note de la rédaction
En 2023, la référence de l’horreur sci-fi a un nouveau visage bien connu, celui d’Isaac Clarke. Grâce à des ajouts techniques et narratifs qui boostent son organisme, la création mutante de Motive est plus irrésistible que jamais. Ce remake du mythe Dead Space ne fait pas que changer le papier peint de l’Ishimura, il lui redonne un nouveau moteur capable de le propulser – de nouveau – vers les étoiles. Que vous soyez endoctriné ou néophyte, il y a une place pour vous dans ce vaisseau sanguin qui prend des allures de train fantôme, car oui, Dead Space est plus flippant que jamais.
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