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Il y a exactement un an, le grand public découvrait les progrès de l’intelligence artificielle avec l’agent conversationnel ChatGPT.
A la surprise générale, Sam Altman, le patron d’OpenAI, a été soudainement viré par le conseil d’administration de la start-up il y a dix jours, avant de faire son grand retour après une fronde des employés.
Alors qu’une course est engagée pour concevoir une « intelligence artificielle générale » rivalisant avec celle des humains, certains experts sonnent l’alarme.
De notre correspondant en Californie,
« Les machines peuvent-elles penser ? » La question, posée par le père de l’informatique Alan Turing en 1950, n’a toujours pas de réponse définitive. Mais alors que le grand public découvrait les progrès de l’intelligence artificielle avec le lancement fracassant de ChatGPT il y a tout juste un an, sa start-up « mère », OpenAI, a failli voler en éclats mi-novembre. Subitement limogé par le conseil d’administration, son patron, Sam Altman, a fait son grand retour après une fronde des employés. Les médias américains évoquent des divisions entre deux factions.
D’un côté les « boomers » techno-optimistes, souhaitant développer le plus vite possible une AGI (Artificial General Intelligence), une IA « générale » égalant celle des humains. De l’autre les « doomers », effrayés par les risques apocalyptiques d’une super-intelligence aux intérêts potentiellement non-alignés avec les nôtres. Face à cette lutte idéologique quasi-religieuse, les pouvoirs publics semblent avoir du mal à décider comment réguler une technologie galopante qui pourrait avoir des conséquences aussi profondes sur notre société que la révolution industrielle. Ou le Manhattan Project.
Un pas vers une IA générale ?
Deux semaines après la bataille qui a secoué la Silicon Valley, peu de détails ont filtré. Selon l’agence Reuters, avant de tenter d’écarter Altman en l’accusant de « ne pas toujours avoir été franc dans ses communications », le board a reçu une lettre de chercheurs d’OpenAI l’avertissant d’une avancée majeure qui pourrait, selon Reuters, menacer l’humanité. Le projet, baptisé Q* (« Q-star »), serait capable de résoudre certains problèmes mathématiques plus complexes que GPT-4, le dernier modèle de langage lancé par OpenAI au printemps. Sans aller jusqu’à affirmer que le Graal d’une AGI a été atteint, cette lettre pourrait suggérer qu’un cap a été franchi par les équipes d’Ilya Sutskever.
Si Sam Altman est devenu le visage de l’IA, Sutskever, cofondateur d’OpenAI et son scientifique en chef, est l’un des cerveaux les plus brillants de la discipline. Ses travaux chez Google ont contribué à créer, en 2017, l’architecture de deep learning (apprentissage profond) Transformer (le « T » de ChatGPT), sur laquelle reposent tous les modèles actuels d’IA générative. Au lieu de passer un texte à la moulinette lettre à lettre dans un ordre séquentiel, l’architecture Transformer permet d’analyser plusieurs mots en parallèle, pour une puissance décuplée.
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Lors d’un Ted talk enregistré quelques semaines avant la tentative de putsch à OpenAI, Sutskever vantait le potentiel d’une AGI – mais également les risques – assurant travailler sur des solutions « pour qu’une IA ne se rebelle jamais ». Après l’annonce du retour de Sam Altman, Sutskever s’est excusé sur X, écrivant : « Je regrette profondément ma participation aux actions du board. Je n’ai jamais eu l’intention de faire du mal à OpenAI. »
Ces divisions internes ne sont pas nouvelles. D’abord lancée en 2015 comme un labo de recherche à but non lucratif pour garantir le développement d’une IA « bénéfique pour l’humanité », la start-up et Sam Altman ont progressivement cédé aux sirènes du capitalisme. Après le départ d’Elon Musk – l’un des cofondateurs – OpenAI a créé en 2019 une filiale lui permettant de lever davantage de fonds et de commercialiser ses produits. Mais le board, lui, est resté garant d’un but lucratif « plafonné » et d’une prudence technologique. Soutenu par 90 % des employés, qui ont menacé de partir chez Microsoft, Sam Altman a gagné la bataille et est revenu en héros, avec un nouveau conseil d’administration en train d’être constitué.
Les experts divisés sur les risques
Ce fossé se retrouve chez les plus grands experts du secteur. En prenant sa retraite de chez Google au printemps, Geoffrey Hinton, l’un des pères de l’IA et ancien mentor d’Ilya Sutskever, a fait la tournée des plateaux TV pour sonner l’alarme face au risque que les humains deviennent « la seconde espèce la plus intelligente de la planète ». Selon lui, même si les Large Language Models (LLM) sur lesquels sont basées les IA génératives ne font techniquement que deviner le prochain mot le plus probable, ils ont atteint une véritable compréhension du langage, et sont capables de raisonner et d’apprendre de leurs expériences. Pour Hinton, ce n’est qu’une question de temps et de puissance avant que ces systèmes ne deviennent conscients.
Le Français Yann LeCun, pionnier des réseaux neuronaux et patron de l’IA chez Meta, n’est pas convaincu. Sur la scène du World Science Festival, il a assuré cette semaine que l’IA resterait à jamais « un outil », insistant sur le fait que « le désir de domination » n’est pas, selon lui, « lié à l’intelligence ».
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Pourquoi autant de divergence entre ces deux scientifiques co-lauréats du Turing award (le Nobel de l’informatique) en 2018 ? « Ces modèles sont massifs et on ne comprend pas complètement comment ils fonctionnent ni comment ils pourraient évoluer », explique à 20 MinutesWael Abd-Almageed, directeur de recherche à l’Information sciences institute (ISI) de l’université USC de Los Angeles.
Les LLM ne sont pas totalement des boîtes noires : les chercheurs contrôlent les données passées à la moulinette (des centaines de milliards de textes provenant du Web, d’encyclopédies et de livres) et les règles d’apprentissage. Mais après un entraînement de 100 jours, un système comme GPT-4 surprend parfois ses créateurs avec des fonctionnalités « émergentes » non-prévues, comme la capacité à résoudre certains problèmes mathématiques ou à deviner le titre d’un film à partir d’une série d’emojis. Il peut également y avoir de mauvaises surprises, comme l’apparition de biais ou d'« hallucinations », quand l’IA invente n’importe quoi en étant persuadée d’avoir raison.
Même s’il cartonne sur certains tests standardisés, et qu’il est capable d’être reçu en école de médecine ou au barreau, GPT-4 fait encore des erreurs arithmétiques triviales. Sa compréhension du langage, parfois bluffante, ne semble que superficielle : selon nos tests, l’IA d’OpenAI est nulle aux énigmes du père Fourras et a beaucoup de mal avec les contrepèteries. Mais Geoffrey Hinton insiste : c’est comme avec des élèves qui font des erreurs, cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas intelligents. Tout est affaire de progrès. Et ceux de l’IA sont fulgurants.
Des régulations qui se cherchent
Dans le monde, une course à l’IArmement est engagée, avec des modèles de plus en plus puissants. Microsoft a investi dans OpenAI. Google (Palm 2) et Meta (Llama 2) ont répondu à GPT-4. Elon Musk et xAI ont lancé Grok. Des anciens d’OpenAI ont fondé Anthropic, une « public-benefit corporation », avec son chatbot Claude 2 qui donne la priorité à la sécurité. La France n’est pas en reste avec la nouvelle pépite Mistral AI, créée par trois anciens de Deepmind (Google) et de Meta, qui mise sur un modèle open-source, Mistral 7B, que n’importe qui peut télécharger gratuitement. La start-up allemande Aleph Alpha, elle, vient de lever 500 millions de dollars.
Face à cette progression exponentielle de l’IA, les pouvoirs publics ont du mal à se positionner. En fin tacticien, Sam Altman a plaidé devant le Congrès américain pour davantage de régulations, sans trop s’engager. Il y a quelques mois, il menaçait Bruxelles de boycotter le marché européen si le texte destiné à encadrer l’intelligence artificielle (AI Act) était voté. Après un revirement de Paris, Rome et Berlin – qui craignent de pénaliser les efforts européens en matière d'IA – on semble se diriger vers une loi beaucoup moins contraignante misant sur un code de conduite volontaire des entreprises concevant des modèles d’IA générative.
« La Big Tech continue de lancer ces modèles pour gagner de l’argent sans véritablement étudier les conséquences potentiellement désastreuses sur la désinformation, la démocratie, les marchés financiers ou la sécurité des enfants », dénonce Wael Abd-Almageed. Il offre toutefois une lueur d’espoir : avec ses collègues de l’ISI, il vient de publier des recherches montrant que la création de vidéos synthétiques « complètement indétectables est théoriquement impossible ». « On sera toujours capable de détecter des deepfakes », assure-t-il. Les humains n’ont pas dit leur dernier mot.
La Prodige repose sur une architecture stéréophonique basée sur un haut-parleur central de 5,35 pouces épaulé par deux tweeters placés derrière les petites grilles supérieures. Ces tweeters TAM ont été conçus par Focal, confirmant la conception made in France de ce modèle. On peut dire que l’enceinte mise énormément sur ces tweeters, car elle délivre une sonorité très claire avec une forte mise en avant des aigus.
La Prodige fait ainsi la part belle aux hautes fréquences. Les cymbales en particulier, ainsi que les violons, shakers et certains bois sont plus présents qu’à l’accoutumée et peuvent prendre le pas sur le reste des instruments. Les aigus sont un peu trop flattés, ce qui fait jaillir quelques légers soucis de précision surtout audibles à un volume soutenu. De légères traces de distorsion peuvent également apparaître à un volume élevé, mais cela reste de l’ordre du supportable.
L’enceinte flatte également les graves. Par défaut, c’est le niveau 1 qui est activé, donc celui qui met le plus l’emphase sur les basses fréquences. Nous recommandons de passer au niveau 2 ou 3 pour ne pas trop déséquilibrer le rendu sonore avec des graves trop envahissants. Mais même en abaissant le niveau des basses fréquences, la Prodige a un peu de mal à retranscrire des graves propres.
Par exemple, les kicks électroniques de Bad Guy de Billie Eilish font vibrer le papier qui protège le haut-parleur central, ce qui se traduit par un grésillement guère flatteur. Le morceau Limit to Your Love de James Blake met quant à lui à genoux le haut-parleur central, qui ne parvient pas à retranscrire des graves suffisamment ciselés. Heureusement, la Prodige s’en sort bien mieux sur les morceaux moins exigeants ou quand le volume n’est pas poussé dans ses retranchements. Au moins, la distorsion est parfaitement maîtrisée dans les basses fréquences.
Ces soucis de maîtrise sont d’autant plus dommageables que les médiums sont retranscrits avec une fidélité irréprochable. Tous les instruments sonnent juste et les timbres sont parfaitement respectés. Les voix humaines profitent aussi de cet excellent traitement, toujours admirablement claires et intelligibles. L’enceinte profite également d’une belle dynamique et d’un niveau sonore plus que confortable. On regrette toutefois que la scène stéréophonique soit totalement imperceptible, mais c’était à prévoir eu égard à la conception de la Prodige.
[EN VIDÉO] Moteurs-fusées : comment sont-ils fabriqués ? Le développement et la construction d’un lanceur spatial peuvent prendre des années, alors que son...
Dans le domaine de l'accès à l'espace, le Sommet du spatial européen à Séville, qui s'est tenu les 6 et 7 novembre, a conclu des accords visant à assurer l'avenir des lanceurs Ariane 6 et VegaVega, tout en exprimant la volonté de mettre fin au monopole d'ArianeGroup sur les lanceurs européens. Cela s'accompagne du soutien à la nouvelle génération de petits lanceurspetits lanceurs privés issus de la révolution du New Space.
Les familles Ariane 6Ariane 6 et Vega (C & E) bénéficieront d'un soutien financier concret, avec 340 millions d'euros alloués à Ariane 6 et 21 millions d'euros à Vega. De plus, il est prévu de garantir quatre lancements institutionnels par an pour Ariane 6 et trois pour Vega. Pour les projets de petits lanceurs, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA) envisage une aide pouvant atteindre 150 millions d'euros, principalement pour ceux faisant le choix de systèmes de propulsion innovants à haute efficacité et bas coût, et privilégiant l'innovation environnementale et les ruptures technologiques, dont la réutilisabilité.
Des technologies de propulsion pionnières en Europe
Baptisé Arcos, ce moteur présente plusieurs attraits majeurs dont celui d'être le premier moteur-fuséefusée à tuyère aerospike au monde, fabriqué en impression 3Dimpression 3D et utilisant des ergols verts. Sa réutilisabilité constitue aussi un attrait très fort. En 2021, Pangea Aerospace a réussi à démontrer son fonctionnement sur l'ensemble du domaine de vol, avec la capacité d'être réutilisé pour 10 autres vols. Récemment, le moteur a franchi avec succès la campagne de tests de ses composants sur le site de l'agence spatiale allemandeagence spatiale allemande (DLR). Ces essais marquent une étape cruciale vers la validation complète du moteur, impliquant la validation de technologies de propulsion pionnières dans l'industrie spatiale européenne.
Validation de la conception des chambres de combustionchambres de combustion du moteur aerospike. La chambre bi-matièrematière, la première de ce type en Europe, est réalisée à l'aide de techniques de fabrication additive et fonctionne avec du biométhanebiométhane et de l'oxygèneoxygèneliquidesliquides, et est refroidie par de l'oxygène liquide. Ces chambres sont de conception modulaire, ce qui permet d'adapter facilement le moteur aux besoins du client en matière de poussée.
Validation de la conception de deux types de têtes d'injection imprimées en 3D, développée en collaboration avec l'Agence spatiale européenne et le CDTI (Center of Technological Development and Innovation - Espagne), dans le cadre du projet Itan (test d'injecteurs pour les tuyères Aerospike) financé par l'ESA. Ces injecteurs ont la particularité d'être fabriqués en une seule pièce afin de faciliter l'inspection et la remise en état du moteur après le vol, ouvrant ainsi la voie à des véhicules spatiaux rapidement réutilisables, à moindre coût.
Pangea Aerospace ouvre la voie à une propulsion spatiale verte
La combinaison de technologies comme la réutilisabilité, les propergolspropergols verts et la fabrication additive promet de révolutionner la façon d'accéder à l'espace. La possibilité de fabriquer des composants par impression 3D améliore l'efficacité de la production en permettant une plus grande flexibilité dans la maintenance et la remise à neuf des moteurs, un aspect crucial pour parvenir à la réutilisabilité. Par ailleurs, l'utilisation de propergols verts comme le methalox (bio-méthane et oxygène liquides) souligne l'engagement de Pangea en faveur de la durabilitédurabilité et de la réduction de l'empreinte environnementale dans l'exploration spatiale. Ce moteur génère principalement des émissionsémissions de vapeur d'eau, ce qui réduit son impact environnemental de 50 % par rapport aux moteurs conventionnels, plus polluants, qui utilisent du kérosènekérosène. En outre, il consomme 15 % de carburant en moins et permet de transporter jusqu'à 50 % de charge utile en plus par rapport aux autres systèmes standards.
La parole à Marie-Laure Gouzy, directrice France de Pangea Aerospace.
Futura : Quelle analyse faites-vous du marché des petits lanceurs et de l’avenir de votre moteur ?
Marie-Laure Gouzy : Le marché du spatial explose, tous les États et toutes les organisations veulent un accès souverain à l'espace pour conserver ou gagner en compétitivité et en puissance géostratégique. Deux-mille-cinq-cents satellites seront lancés par an au cours de la prochaine décennie, nous devons également tenir compte du fait que SpaceXSpaceX perturbe le secteur et oblige tout le monde à réagir. Dans ce contexte, il n'est pas facile pour les petits lanceurs d'être compétitifs face à SpaceX ou d'autres compagnies bénéficiant d'apports de capitaux bien plus importants qu'en Europe. C'est là que notre proposition entre en jeu : des moteurs réutilisables très performants, avec le meilleur rapport performance/coût, qui permettent aux opérateurs de lancement d'accroître leurs bénéfices, d'augmenter la cadence de lancement et de réduire de manière significative l'impact sur l'environnement. Nous développons une solution de propulsion évolutive et facile à intégrer dans la plupart des lanceurs grâce à sa conception modulaire et à son anneau d'interface réglable.
“Nous développons une solution de propulsion évolutive et facile à intégrer dans la plupart des lanceurs grâce à sa conception modulaire”
Futura : C’est-à-dire ? Votre moteur n’est pas destiné à un seul lanceur ?
Marie-Laure Gouzy : Effectivement. Nous proposons notre solution de propulsion évolutive sur la base d'un modèle de service pay-per-flight. Notre objectif est de mettre ces blocs technologiques au service des intégrateurs de lanceurs pour renforcer leur compétitivité, en fournissant des systèmes de propulsion plus efficaces tout en minimisant les coûts.
Futura : Pouvez-vous décrire brièvement le principe de votre moteur à tuyère aerospike ?
Marie-Laure Gouzy : Les moteurs aerospike sont très efficaces car ils fonctionnent de manière optimale tout au long de la trajectoire de la fusée. Les moteurs de fusée classiques sont conçus pour ne fonctionner de manière optimale qu'à une certaine altitude, de sorte qu'il faut des moteurs différents pour les différents étages. La géométrie de l'aerospike crée une tuyère virtuelle qui se dilate naturellement avec l'altitude, ce qui permet à un tel moteur de fonctionner aux limites de la physiquephysique à toutes les altitudes. Il s'agit d'un changement radical. Par rapport à l'augmentation typique de 1 % pour laquelle les grandes institutions dépensent des centaines de millions, notre moteur aerospike a un gain d'efficacité de 15 %. Cette valeur est corrélée à la charge utile et aux coûts, ce qui accroît considérablement la rentabilité des lanceurs.
Futura : Quels sont les points durs, les sauts technologiques ?
Marie-Laure Gouzy : Le refroidissement du moteur est un des défis les plus importants qui impacte fortement le coût et le temps nécessaire à la fabrication d'un aerospike. Nous avons relevé ce défi en introduisant plusieurs technologies. Un double système de refroidissement régénératif qui utilise les ergols cryogéniques pour refroidir le moteur ainsi que des techniques de fabrication avancées, essentielles pour créer les canaux de refroidissement complexes dont le moteur a besoin. Ces techniques permettent également d'optimiser le processus de fabrication, d'économiser de l'énergieénergie, de le rendre plus rapide et d'en réduire le coût. Enfin, notre moteur est conçu pour être réutilisé dix fois et, comme il utilise du méthane, il ne laisse pas de suiesuie dans les canaux de refroidissement, ce qui facilite la remise à neuf, augmente la cadence des lancements et réduit encore et toujours les coûts.
Futura : À quand un premier vol ?
Marie-Laure Gouzy : Notre premier vol de qualification est prévu en 2026 et nous sommes confiants quant à sa réussite.
Futura : Un moteur annoncé comme « vert », mais à quel coût ? Sera-t-il compétitif ?
Marie-Laure Gouzy : Dans notre cas, le « moteur vert » est directement lié à la compétitivité. Tout d'abord, parce que nous sommes convaincus qu'aujourd'hui nous devons créer des solutions conformes aux objectifs de durabilité d'Europe 2030 et concevoir les moteurs de la prochaine décennie dans cette optique.
Ensuite, les avantages de l'aerospike en matière de performances nous permettent d'utiliser moins d'ergols pour amener la même charge utile en orbiteorbite, ce qui rend notre solution plus compétitive et plus respectueuse de l'environnement. Nous avons décidé d'utiliser du méthalox, qui est la meilleure option si l'on considère les performances et l'impact sur l'environnement. Ses émissions sont principalement constituées de vapeur d'eau, et non de suie, de composés sulfurés ou d'aluminiumaluminium. En outre, nous avons décidé d'utiliser du bio-méthane, en utilisant le méthane que nous produisons déjà sur Terre, ce qui contribue à réduire l'empreinte carbonecarbone de notre produit.
“Les avantages de l'aerospike en matière de performances nous permettent d'utiliser moins d'ergols pour amener la même charge utile en orbite”
Notre moteur est également conçu pour être réutilisé au moins dix fois, ce qui améliore la compétitivité en réduisant les coûts et contribue au développement durabledéveloppement durable en éliminant le besoin d'un nouveau moteur à chaque vol et en augmentant les cycles de vie des sous-systèmes.
Notre proposition a été conçue dès le départ pour être non seulement une option durable mais aussi une option compétitive, très axée sur l'optimisation des coûts et l'amélioration des performances, visant le meilleur rapport performance/coût.
Futura : Quelles sont les performances visées en matière de poussée, de capacité de lancement (charge utile) ?
Marie-Laure Gouzy : Nous développons actuellement Arcos, un moteur d'une poussée de 300 kN destiné essentiellement aux lanceurs de petite taille. En matière de capacité de charge utile, cela correspond à 450 kilos. Comme notre moteur est 15 % plus efficace que les moteurs conventionnels, nous pouvons atteindre une augmentation de 40 % de la rentabilité du lanceur en fonction de sa configuration et de son type.
Futura : Quels marchés visez-vous ?
Marie-Laure Gouzy : Avec le développement actuel de l'Arcos 300 kN, nous ciblons le marché des fabricants des mini-lanceurs. Mais les tendances en matière d'évolution des charges utiles conduiront rapidement le marché vers des lanceurs plus lourds avec des besoins en capacité de charge utile de plus d'une tonne. Nous savons adapter la poussée de nos moteurs pour répondre à l'ensemble de la demande.
Le modèle pay-per-flight que nous mettons en œuvre nous permet d'offrir des services et de la maintenance ainsi que des ventes directes aussi bien aux entreprises privées qu'à des institutionnels ou États.
Futura : Quel est le potentiel d’évolution de votre moteur ?
Marie-Laure Gouzy : Nous avons conçu Arcos en utilisant une géométrie modulaire. Nous avons choisi d'utiliser un clustercluster de chambres de combustion réparties autour de la tuyère centrale. Ce choix très audacieux ajouté aux briques technologiques que nous avons développées dans le cadre de projets financés par l'ESA nous permet de moduler facilement les capacités de poussée du moteur en fonction du nombre de chambres de combustion et de leur poussée. Par ailleurs, nous avons déjà fourni au Cnes une étude de faisabilité pour un moteur aérospatial de 1 MN, démontrant les capacités de montée en puissance d'Arcos. Nous prévoyons déjà une possibilité d'avoir trois types de moteur, Arcos-S (petit), Arcos-M (medium) et Arcos-L (grand), pour répondre à toutes les classes de lanceurs.
Futura : Enfin, quel sera le premier lanceur à l’utiliser ?
Marie-Laure Gouzy : Nous avons déjà signé un mémorandum avec Tehiru, le micro-lanceur américano-israélien, pour leur fournir des moteurs aerospike pour leurs futurs lanceurs. Cet accord garantira à Tehiru un accès prioritaire aux tout premiers moteurs fabriqués par Pangea. Les premiers échanges commerciaux devraient avoir lieu en 2025 avec un volumevolume de vol estimé à 50 jusqu'en 2030.
Nous voulons être considérés comme des fournisseurs de moteurs « agnostiques », comme le sont SafranSafran ou Roll Royce pour les intégrateurs aéronautiques que sont Airbus ou Boeing. Nous avons conçu notre moteur pour qu'il soit facile à intégrer dans n'importe quel lanceur, afin de pouvoir répondre à la plus grande demande possible.
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Lire la charte de confiance
Un vent de panique souffle chez les utilisateurs habituels de Google Drive. De nombreux témoignages fleurissent sur les pages supports de Google depuis mardi 21 novembre : les usagers se plaignent de la disparition, sans raison apparente, de certains de leurs fichiers stockés sur le service cloud.
« Mes fichiers Google Drive ont soudainement disparu. Le Drive s’est littéralement remis en état de mai 2023. Les données de mai jusqu’à aujourd’hui ont disparu », regrette Yeonjoong, le premier utilisateur a avoir signalé le bug. « J’ai également perdu des mois de données de travail à cause de cette situation », regrette Anthony Vohl. « Je suppose que mes fichiers ont cessé de se synchroniser à un moment donné », affirme Niko Coraccio.
Jusqu’à deux ans de sauvegarde perdus
Les différents utilisateurs se plaignent que leur drive se soit restauré à une sauvegarde précédente, certains évoquent des durées inquiétantes, comme l’a repéré BFMTV : trois mois, six mois, ou encore deux ans. Le souci, qui a été repéré dans différents pays : Royaume-Uni, Corée du Sud ou États-Unis, semble particulièrement épineux puisqu’il concerne les fichiers téléchargés depuis l’interface web comme ceux synchronisés depuis l’application.
Google a rapidement communiqué sur le sujet, faisant savoir qu’une enquête est en cours pour corriger le bug. « Nos ingénieurs examinent actuellement la situation. Nous cherchons également l’origine pour savoir comment le résoudre », a communiqué le géant de la Silicon Valley, qui conseille de ne pas toucher à ses fichiers le temps qu’une solution soit trouvée, pour ne pas risquer la suppression des données stockées dans le cloud.
VIDEO. Google ouvre son chatbot Bard à 180 pays, mais pas la France. Qui es-tu Bard ?
En attendant la correction du bug technique, Google conseille aux usagers de la plateforme de stockage d’effectuer des sauvegardes de leurs données sur différents supports physiques, comme un disque dur externe ou encore une clé USB.
La période du Black Friday touche à sa fin, mais il vous reste encore une chance de faire de très belles affaires dans le domaine des cosmétiques et du soin du corps grâce aux promotions du Cyber Monday. Sur le site de LOOKFANTASTIC, les offres en lien avec cet événement sont nombreuses et elles sont proposées jusqu’à ce soir avec jusqu’à 55% de remise ! En fonction des stocks encore disponibles, il est possible de retrouver des bons plans en lien avec le Black Friday, mais aussi d’autres qui sont totalement exclusifs au Cyber Monday. Le code promo LEPARISIEN permet de bénéficier de 11% de réduction en plus . Des marques comme Armani, Lancôme, La Roche-Posay, Urban Decay ou encore Kerastase sont concernées. N’hésitez pas à explorer toutes les offres !
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LeGalaxy S24 Ultrase laisse déjà entrevoir en conditions réelles, nous octroyant de précieuses informations sur son design.
Le Galaxy S24 Ultra a déjà fait l'objet de plusieurs fuites et des rendus nous ont permis de nous faire une première idée de ce à quoi il allait ressembler, mais nous avons cette fois-ci, pour la première fois, des photos de prise en main du smartphone, ou du moins d'un prototype très avancé du produit final.
L'écran incurvé est abandonné
Sur X.com, un certain David Martin a publié trois clichés du présumé Galaxy S24 Ultra. Si la source ne fait pas forcément partie de la liste des leakers réputés de l'industrie mobile, deux éléments donnent de la crédibilité à cette fuite : le smartphone montré correspond très bien à ce que laissaient envisager les leaks précédents, et Ice Universe, qui a maintes fois prouvé sa fiabilité, confirme l'authenticité des images.
Le design du Galaxy S24 Ultra n'évolue que peu par rapport à son prédécesseur. L'un des principaux changements est l'intégration d'un écran plat. Cela était attendu et le Galaxy S23 Ultra avait déjà amorcé cette tendance en réduisant la courbure de sa dalle.
Au dos, nous avons toujours la présence de cinq objectifs, même si nous attendons un nouveau téléobjectif périscopique offrant un zoom optique jusqu'à 5x sur ce modèle, contre 10x apparemment. En contrepartie de ce zoom moins puissant, la qualité d'image devrait être améliorée.
Un châssis en titane ?
Sur la tranche droite du terminal, on observe l'apparition d'un genre de trappe dans la partie inférieure. Celle-ci devrait servir à loger de nouvelles antennes réseau et UWB, plus performantes.
Le Galaxy S24 Ultra devrait troquer l'aluminium pour le titane, ce qui est difficile à confirmer sur ces images. D'après Ice Universe, le modèle présenté par David Martin adopte un coloris qui sera baptisé Titanium Gold.
Samsung lancerait sa série Galaxy S24 plus tôt que d'habitude l'année prochaine, avec une annonce prévue à la mi-janvier pour une disponibilité à la fin du même mois.
Samsung est la marque de smartphone la plus vendue dans le monde. Une popularité que l'entreprise coréenne s'est forgée au fil des années avec sa gamme Galaxy, qu'elle a déclinée dans des versions S, A, Fold et Flip. Pas toujours simple de faire le tri ! La rédaction a donc sélectionné pour vous les meilleurs smartphones Samsung Galaxy. Lire la suite
Lancé conjointement avec les écouteurs et le casque QuietComfort Ultra, le casque QuietComfort Headphones s’en distingue principalement par l’absence du mode spatial des deux premiers. Qu’à cela ne tienne, il bénéficie de l’essentiel, en l’occurrence d’un système de réduction de bruit propre à transformer les moteurs diesel en électriques et d’un son aussi percutant que polyvalent. Voici ce qu’il faut savoir.
Ce test a été réalisé avec des écouteurs prêtés par Bose.
Bose QuietComfort Pratique et confortable
Le Bose QC Headphones devrait séduire celles et ceux qui recherchent un casque discret, aux lignes simples et sans aucune fioriture. Hormis deux petites pièces de plastique noir brillant au contact de l’arceau, la robe du casque est intégralement mate et charbon. Le Bose QC est presque intégralement fait de plastique, à l’exception de l’âme de l’arceau en métal. La qualité perçue est néanmoins excellente, tant visuellement qu’au toucher. On a beau tordre le casque dans tous les sens, jamais il n’émet de craquement et lorsqu’on le cogne par inadvertance, les bruits de chocs sont correctement amortis.
Les coussins de ce casque circum-aural englobent bien les oreilles (même grandes) et exercent une douce pression sur le crâne. La mousse à mémoire de forme est très tendre et le contact du cuir synthétique agréable. L’arceau est tout aussi confortable et peut être ajusté pour les grandes têtes. Bref, le confort est excellent et je n’ai eu aucune difficulté à porter le Bose QC des heures d’affilée.
De plus, son poids plume (240 g) lui confère une inertie très raisonnable lorsqu’on bouge rapidement la tête ; par conséquent ce casque est agréable à porter en se promenant. Attention cependant aux conditions météo, car aucune certification IP n’est mise en avant par Bose. Quelques gouttes de pluie ne devraient a priori pas lui faire de mal.
Le Bose QC Headphones ne dispose pas de contrôles tactiles, mais de boutons de contrôle disposés sur ses coques. Celle de gauche abrite le bouton « Modes » qui permet d’activer l’ANC, tandis que celle de droite reçoit ceux de contrôle de la lecture et du volume, ainsi qu’un bouton raccourci pour connaître l’état de la batterie ou lancer une playlist Spotify (si l’on est abonné à ce service). Ces boutons sont positionnés pour être actionnés avec les pouces, tandis que l’interrupteur de mise sous tension et d’appairage Bluetooth est placé lui sur le flanc de la coque droite et s’actionne de l’index.
Le port de charge est au format USB-C et l’entrée analogique au format mini-jack 2,5 mm. Bose fournit un câble USB-A vers C, un câble ligne (2,5 mm vers 3,5 mm) et un étui de rangement compact semi-rigide, dans lequel le casque est plié.
Bose QuietComfort Une expérience utilisateur premium
Comme les autres casques de la gamme Bose, le QuietComfort Headphones est facile à utiliser. Les différents boutons sont habilement placés et tous différents, ce qui permet de les identifier facilement. En l’absence de zone tactile, peu de risque en outre d’effectuer une fausse manipulation. Aucun doute, ce casque est agréable à manœuvrer. Le seul reproche qu’on puisse lui adresser concerne l’absence de détecteur de port : la lecture ne s’interrompt ainsi pas automatiquement lorsqu’on l’enlève de la tête.
Bose Music : une app compagnon bien agencée
C’est l’application Bose Music qui donne accès aux fonctions de personnalisation du casque. L’utilisateur est pris par la main et chaque fonction est associée à une animation graphique pour bien l’appréhender. On y apprend à invoquer l’assistant vocal avec le bouton adéquat, à gérer les appels téléphoniques ou à créer et utiliser des modes d’écoute, qui seront activés ensuite avec le bouton de la coque gauche.
Cette fonction est intéressante pour qui souhaite des réglages spécifiques de réduction de bruit active (intensité) ou de transparence en fonction des endroits où il a l’habitude de se trouver. Chez soi, on peut créer un mode où l’ANC fonctionne légèrement (et préserve la batterie) ou bien un certain niveau de transparence (pour entendre un peu autour de soi).
Bose Music dispose d’un égaliseur pour modifier la signature tonale du casque, avec trois bandes (grave/médium/aigu) et quatre profils (augmentation des graves, réduction des graves, augmentation des aigus, réduction des aigus). Malgré le peu de bandes d’égalisation, les ajustements sont efficaces.
Quelques microcoupures en Bluetooth multipoint
Le contrôleur Bluetooth est compatible multipoint, ce qui permet d’utiliser deux sources sans besoin de se déconnecter de l’une pour l’autre. L’app Bose Music permet d’ailleurs de gérer la liste des appareils autorisés et ceux qui ont la priorité de connexion au casque. La transmission est stable et atteint 10 mètres au travers d’une cloison mince ou d’un plancher. Toutefois, j’ai rencontré quelques microcoupures çà et là, disons une toutes les deux heures en connexion multipoint (iPhone et MacBook). La latence est modérée et le retard du son sur l’image peu gênant lorsqu’on joue. Aucun problème de synchronisation en revanche en lecture vidéo (YouTube, Netflix…).
Comme souvent chez Bose, le choix des codecs audio est limité au SBC et à l’AAC. Il n’y a pas matière à se plaindre tant les différences avec des technologies de compression plus récentes (LDAC, aptX HD) sont négligeables et ne constituent pas un atout décisif pour la qualité audio.
Bose QuietComfort Sur le podium des meilleures ANC
Fidèle à sa tradition, Bose a soigné le système de réduction de bruit active intégré au QuietComfort ; ce casque a indiscutablement sa place dans le top 3 des meilleures ANC. Les sons graves environnant l’auditeur sont tout bonnement éradiqués et les bruits clairs considérablement atténués. Les résultats sont comparables à ceux des excellents écouteurs Bose QuietComfort Ultra, le souffle de fond en moins. Dans la salle d’accueil d’un conservatoire bondé d’élèves en répétition, il est possible de s’isoler grâce à l’excellente ANC du casque. Évidemment, certains sons parviennent toujours aux oreilles, mais ils ne sont plus gênants et la musique écoutée les couvre sans aucun mal. Même constat dans la rue, au bord d’un boulevard. Bref, il semble difficile de faire bien mieux à l’heure actuelle que cette ANC made in Bose.
À l’inverse, le mode attentif permet au contraire de mixer les bruits environnants avec la musique, en tout cas d’entendre ce qui se passe autour de soi et de tenir une conversation confortablement.
Bose QuietComfort Un son plein de punch et facile à écouter
Le Bose QuietComfort Headphones possède une signature très plaisante, un son généreux et clair, très dynamique, qui fait la part belle aux extrémités du spectre audio. Grave et aigu sont donc en avant, mais cette balance devrait beaucoup plaire, tant elle est joyeuse et facile à écouter. Énormément d’informations parviennent aux oreilles — bien organisées qui plus est — avec une aération satisfaisante et donc peu de tassements dynamiques. Le grave impressionne par son extension et sa densité, mais, qu’on se rassure, il n’est pas caricatural, ni invasif. Évidemment, si l’on écoute certains titres surchargés en basses fréquences (rap, hip-hop…), ça cogne fort, mais c’est alors vraiment l’intention de l’artiste et non le casque qui en rajoute inutilement. Le registre des fréquences médiums est équilibré et il n’y a guère qu’en fin de bande que le Bose QuietComfort devient turbulent, avec des pics de présence qui peuvent attirer un peu trop l’attention selon les morceaux. Si cette brillance vous semble superflue, l’égaliseur permet de la corriger facilement. Reste qu’elle apporte une brillance plaisante.
Un rapide coup d’œil à la courbe de réponse du casque Bose QuietComfort confirme la profondeur du grave, avec une réponse solide jusqu’à 20 Hz — aux limites de l’audible donc. La plage de 100 Hz à 1 kHz, qui comprend les fréquences fondamentales d’à peu près tous les instruments et des voix humaines, est d’une grande stabilité et gage de jolis timbres. Dans le haut-médium, Bose a évité l’écueil d’un excès de volume à 2 kHz (acidité) et le casque s’exprime franchement au-delà et sans préjudice pour le confort auditif. Le « plateau » de 7 à 15 kHz apporte la brillance évoquée plus haut.
Comportement dynamique et scène sonore
Au-delà de sa signature tonale bien étudiée, le Bose QuietComfort possède un comportement dynamique assez exemplaire. Son régime transitoire — sa capacité à passer d’un son à un autre rapidement — est très bon ; rien ne traîne et tout respire. Même des titres hyper exigeants mécaniquement passent crème. Prenez Haunted de Beyoncé et ses nappes de graves épaisses et profondes, un titre redoutable autant pour les transducteurs que pour l’ampli d’un casque ; il sort du Bose QuietComfort avec une facilité déconcertante. Ça tape bas et fort, sans distorsion audible, tout en préservant l’aspect aérien de la voix de l’artiste et des différents chœurs.
À 80 % du volume, l’équilibre est impeccable et pas une seconde on n’est agressé par la batterie électronique, mais bien plongé au cœur du mixage. Même constat avec Starlight des Supermen Lovers (Spatial Mix, 20 th Anniversary), qui masse les tympans comme on en a envie. Dans un tout autre style, I Love You Porgy (remastered) de Nina Simone, est tout aussi jouissif. Malgré le mixage en quasi mono qui place pratiquement tout au centre, la voix de l’artiste n’est pas éclipsée et pleine de micro-variations. Le piano est mat à souhait et le jeu des balais sur la caisse claire se suit de bout en bout. Everybody Wants To Rule The World de Tears for Fears, éreintant quand batterie et basse sont en retrait est avec le Bose QC, solide et aérien à la fois. Un régal à écouter.
Grave : extension parfaite, puissant et rapide, toujours à sa place
Médium : doux et plein d’informations,
Aigu : légèrement en avant, mais bien dosé
Dynamique : élevée avec un respect égal des petits et grands écarts de volume
Spatialisation : large scène stéréo, profondeur dans l’axe central satisfaisante, étagement des plans sonores valable
Une entrée ligne pas indispensable
Lorsque le casque est utilisé en mode passif — éteint et avec son câble mini-jack — la balance tonale est moins flatteuse, l’extension faiblarde dans le grave et l’aigu trop timide. Peu importe la source, simple baladeur ou DAC Audioquest DragonFly, c’est nettement moins bon qu’en Bluetooth où une égalisation est automatiquement appliquée. Il est possible de retrouver cette balance tonale en utilisant le câble fourni, en allumant le casque, mais alors le niveau sonore est trop faible pour être exploitable. Ce problème est potentiellement dû à un mauvais réglage, auquel cas Bose pourrait le solutionner par mise à jour, mais aussi en raison d’une impédance trop élevée lorsque l’ampli est actif et alors le problème pourrait être définitif.
Bose QuietComfort Des appels de bonne qualité
Si le casque Bose QuietComfort n’a pas son pareil pour éliminer les bruits parasites environnants pendant l’écoute musicale, il n’est pas aussi doué lorsqu’il s’agit de les supprimer pendant les appels téléphoniques. Une réduction des sons parasites est bien présente, mais elle fonctionne efficacement seulement lorsque l’utilisateur ne parle pas. Un bon point, car votre interlocuteur, lorsqu’il parle, n’est pas perturbé par les bruits qui vous environnent.
Pour autant, dès l’instant où vous recommencez à parler, le casque ne parvient plus à faire le tri entre votre voix et les bruits autour et les transmet à l’interlocuteur sans guère d’atténuation. Ce n’est pas si gênant dès lors que la voix de l’utilisateur est bien captée et transmise avec puissance et clarté. À l’inverse, on entend très bien son interlocuteur, l’excellente ANC aidant, même si on peut regretter un léger manque d’aigu qui améliorerait encore l’intelligibilité.
Bose QuietComfort Une très grande autonomie
Bose annonce jusqu’à 24 heures d’autonomie, réduction de bruit activée. Le compte y est largement, puisque j’ai mesuré 26 heures d’autonomie à 50 % du volume de mon iPhone, avec une playlist mêlant titres de jazz, rock et pop. Il faut un peu plus de 2h pour refaire le plein de la batterie et un quart d’heure de charge, lorsque le casque est totalement à plat, lui rend jusqu’à 3 heures d’autonomie. Compte tenu des excellentes performances de l’ANC et de la restitution musclée des plus basses fréquences, ces 26 heures d’autonomies sont à saluer. De quoi affronter n’importe quel voyage ou passer un week-end loin de toute prise secteur.
Bose QuietComfort Prix et date de sortie
Le casque Bose QuietComfort Headphones est disponible en coloris noir, blanc ou vert et proposé à 349 euros. Un prix en rapport avec ses qualités.
Ses principaux concurrents sont le Sony WH-1000XM5 (moins onéreux) et l’excellent Philips Fidelio L4, plus raffiné acoustiquement, mais un cran en dessous en termes de réduction de bruit active.