Les True Wireless de Fairphone optent pour une signature sonore basseuse et assez émoussée, pas des plus musicales donc. Il est toutefois possible d’obtenir un rendu bien plus agréable, mais cela demande de placer les écouteurs de manière assez saugrenue et pas vraiment confortable dans les oreilles. En effet, la conception des écouteurs fait que, lorsqu’ils sont placés dans leur positionnement “logique” (voir photo ci-dessous), le haut-parleur ne s’aligne pas vraiment dans le prolongement du conduit auditif, affectant fatalement le rendu sonore perçu.
Dans la position “logique”, les True Wireless de Fairphone mettent particulièrement en avant le bas du spectre, provoquant un surplus de grave, notamment lorsque la réduction de bruit est enclenchée. Le retrait des hauts médiums fait d'autant plus pencher la balance en faveur des basses et donne au rendu global une sonorité très douce, trop douce, que l'on peut même qualifier d'émoussée. Les voix peinent à se détacher convenablement, les sources riches en harmoniques (cymbales, guitares saturées, certains cuivres...) se trouvent fortement atténuées ; un comportement dommageable, malgré une restitution précise sur l'ensemble du spectre reproduit.
Dans ces circonstances, la reproduction de la scène sonore manque nettement de profondeur (les éléments aux premiers plans sont repoussés vers l'arrière) en dépit de sa largeur très correcte. La reproduction de la dynamique est quant à elle assurée convenablement, sans plus.
Comme dit plus haut, il est possible d’obtenir un rendu bien plus satisfaisant en adaptant la position des écouteurs dans les oreilles. En relevant les écouteurs et en les enfonçant un peu plus loin dans le conduit auditif, le rendu retrouve un tranchant et une vivacité plus que bienvenus, mais, une fois encore, au prix d'un confort bien moindre.
News jeu Mario Strikers : Nintendo compterait doubler le nombre de personnages jouables après le lancement du jeu
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Mario va bientôt entamer sa saison footballistique avec l'arrivée prochaine de Mario Strikers : Battle League Football. Le jeu très attendu continue de se dévoiler à quelques jours de sa sortie. Avec une dizaine de personnages jouables à sa sortie, Mario Strikers devrait par la suite recevoir plusieurs DLCs gratuits. De récentes fuites auraient dévoilé les plans de Nintendo pour son jeu. Spoilers : Big N voit grand, très grand même.
Un mercato gratuit déjà prévu
Si la saison régulière de Football s'est terminée pour la plupart des championnats, Mario et ses amis arrivent très bientôt pour rejouer la finale de la ligue des Champions. Prévu pour le 10 juin prochain, Mario Strikers : Battle League Football marque le retour du spin-off O.V.N.I. de Nintendo dédié au ballon rond après Mario Smash Football et Mario Strikers Charged Football, sortis respectivement sur GameCube et Wii en 2005 et 2007.
Dès sa sortie, Mario Strikers : Battle League Football comprendra une dizaine de capitaines d'équipes prêts à entrer sur le terrain. Mario, Luigi, Bowser, Peach, Rosalina, Toad, Yoshi, Donkey Kong, Wario, et Waluigi seront de la partie dès le 10 juin, mais pourraient bien être rejoints rapidement par du beau monde. Les dataminers auraient ainsi découvert vingt emplacements de personnages au total dans les fichiers du jeu, le roster serait donc tout simplement doublé.
Mario Strikers has 10 characters at launch, but 20 character slots. Looks like there may be an additional 10 coming through the recently announced free DLC. pic.twitter.com/PCGSlDOzoB
Évidemment, rien n'a encore été confirmé par Nintendo qui devrait dévoiler ses nouveaux champions au fil de l'année. On ne sait pas encore l'identité de ces joueurs, mais il y a fort à parier que Big N ajoutera des personnages iconiques issus des précédents jeux Mario, comme des nouveaux venus originaux exclusifs au spin-off. Il faudra attendre des précisions de la part de l'éditeur pour en savoir davantage. Quoi qu'il en soit, rendez-vous le 10 juin prochain pour prendre le contrôle du terrain.
A propos de Mario Strikers : Battle League Football
La Commission d’enrichissement de la langue française propose des termes français clairs et des définitions précises, destinés à remplacer les anglicismes de plus en plus présents dans notre langue.
Si votre adolescent est adepte de jeux vidéo et de vidéo à la demande et que vous ne comprenez plus la majorité des termes qu’il emploie, proposez-lui la lecture de la dernière livraison de la Commission d’enrichissement de la langue française. Cette dernière, dont les travaux sont coordonnés par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France, propose des termes français clairs et des définitions précises, destinés à remplacer les anglicismes de plus en plus présents dans notre langue courante.
La dernière livraison publiée au Journal officiel du 29 mai s’attache à traduire les termes couramment utilisés dans le jeu vidéo et l’audiovisuel.
Ainsi, un «streamer» connecté en «cloud gaming» à un service de «game as a service» pour jouer une partie «free to play» se traduira, dans la langue de Molière, en «un joueur en direct» connecté en «jeu vidéo en nuage» à un service de «jeu vidéo à la demande» pour jouer une partie de «jeu vidéo en accès gratuit».
Certes, en français la phrase est un peu lourde et répétitive mais elle respecte la liste officiellement publiée au JO.
Plus compliqué, le «rigging», ce procédé en synthèse d’images 3D qui dote un objet à animer d’un squelette profond mobile qui déformera son maillage de surface, devra désormais se dire «squelettage». Et le «skin betting» devra être remplacé en bon français par une «bourse d’objets virtuels».
News bon plan LEGO : c’est probablement le set le plus complexe, et il perd plus de 120€
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Les fan de belles voitures et de LEGO ardus ont de quoi sourire jusqu'aux oreilles. Cette voiture Lamborghini en LEGO de la collection Technic vient de perdre plus de 120€ sur Amazon et est considérée comme l'une des réalisations les plus complexes de la marque.
Une Lamborghini Siàn FKP 37 est disponible à moins de 300€ !
Avec cette boîte de plus de 3600 pièces, vous pouvez nous croire lorsqu'on vous dit que vous allez passer beaucoup de temps à construire ce modèle de collection.
Si la Lamborghini est une voiture trop chère pour la plupart d'entre nous, le moyen le plus simple (et le moins onéreux au passage !) pour s'en procurer une est de la construire en LEGO.
La voiture fait en effet partie de la prestigieuse collection Technic de LEGO et elle est réalisable dans ses moindres détails : rien n'a été laissé au hasard.
Passionnés de voitures de collection, vous devez avoir ce chef d'œuvre chez vous !
Ce LEGO coche toutes les cases et à tout pour plaire à ceux qui recherchent de la complexité dans leurs créations. Avec quasiment 3700 pièces, ce set devrait les ravir.
Le design est élégant, et les détails les plus pointus ont été représentés sur ce modèle. On retrouvera ainsi le moteur V12 avec pistons mobiles, la direction et les suspensions avant et arrière.
La voiture en briques est livrée avec un socle décoratif qui vous permettra de l'exposer chez vous de manière optimale. Vos invités risquent d'être particulièrement bluffés !
De couleur vert citron, le véhicule est de bonne taille : il mesure 13 cm de haut, 60 cm de long et 25 cm de large. En clair, prévoyez suffisamment de place chez vous pour la mettre en valeur.
Vous retrouverez également dans la boite un livret explicatif avec, en plus des instructions de montage, des interviews et des images des équipes qui ont travaillé sur ce beau projet.
En temps normal ce set LEGO est vendu au prix de 399€, mais on peut le retrouver dès maintenant sur Amazon au prix de 273€. On a rarement vu un prix aussi bas sur cette boite LEGO Technic.
Cette page contient des liens affiliés vers certains produits que JV a sélectionnés pour vous. Chaque achat que vous faites en cliquant sur un de ces liens ne vous coûtera pas plus cher, mais l'e-commerçant nous reversera une commission. En savoir plus.
News jeu PS5 / PS4 : les jeux physiques sont désormais une minorité, voici les chiffres
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On le sait depuis un bon moment maintenant : l’aspect dématérialisé du jeu vidéo représente l’avenir, au grand dam des adorateurs des disques. Sony a justement dévoilé la proportion de jeux physiques vendus…
Le jeu physique en perdition chez PlayStation
Dans les années 2000, la PlayStation 3 et la Xbox 360 auront entamé un cycle primordial dans l’ère du jeu vidéo sur consoles de salon : l’avènement du jeu vidéo dématérialisé. De là, la tendance n’aura fait que s’accélérer progressivement avec un Blu-Ray en perte de vitesse, au profit des stores numériques dont les ventes se sont amplifiées au fil des années. C’est un fait et il va être difficile d’inverser la tendance.
Aujourd’hui, en 2022, l’ère du numérique n’a jamais été aussi écrasante. C’est dans son document réservé aux investisseurs que Sony a lâché quelques informations très intéressantes à ce sujet : seulement 20% des recettes des jeux vidéo vendus sur PS4 et PS5 proviennent du secteur physique, les 80% autres venant du domaine digital. Autant dire que ce dernier devrait grapiller encore quelques pourcentages les prochaines années.
Une politique qui mise de plus en plus sur le numérique
Tout d’abord, il convient de rappeler pourquoi le numérique est aussi fort aujourd’hui. Tout d’abord, le simple changement de consommation dû aux infrastructures réseaux et la facilité d’utilisation d’un jeu digital ; s'ensuivent aussi la puissante arrivée des free-to-play, les nombreuses promotions du PlayStation Store (dans le cas de la PS4 et de la PS5, bien sûr) ainsi que les confinements dû à la crise du COVID-19, accélérant considérablement les choses.
Est-ce un mal pour autant ? Pas forcément pour les joueurs - le secteur se mue et évolue pour offrir de nouveaux avantages (et inconvénients), c’est même plutôt normal pour une industrie - mais bien plus pour les enseignes physiques, qui peinent définitivement à trouver leur compte dans un marché en perdition.
Dans le même document mentionné plus haut, Sony a aussi révélé ses prises de position pour les années à venir et, surprise, celles-ci ne passent pas par le secteur physique : du portage sur PC, du cloud gaming, du métavers, du mobile et de la réalité virtuelle, autant de secteurs qui devraient continuer d’étouffer la traditionnelle vente de disques… sans parler du nouveau PlayStation Plus et de ses centaines de jeux en libre accès.
L'iPhone 13 Pro est toujours un grand cru et en attendant la prochaine génération, il reste le roi incontesté chez Apple. Très rarement en promotion, s'affiche aujourd'hui à prix réduit, puisque sa version 512 Go passe de 1 459 à 1 229 euros.
L’iPhone 13 Pro représente encore le top de ce qu’Apple peut offrir côté smartphone. Et même si on entend déjà parlé du nouveau fleuron de la marque à la pomme, il ne faut pas déjà l’oublier, surtout quand son prix dans sa version 512 Go baisse de 230 euros.
Ce qu’il faut retenir de l’iPhone 13 Pro
Son bel écran ProMotion 120 Hz de 6,1 pouces
Sa puissante puce A15 Bionic
Son autonomie améliorée
Et sa compatibilité avec la recharge sans fil (Magsafe)
Lancé au prix de 1 459 euros, l’iPhone 13 Pro max 512 Go est actuellement disponible en promotion à 1 229 euros sur le site de Carrefour en coloris Graphite. Cela représente une économie de 230 euros sur son prix de base.
Si, par la suite, l’offre mentionnée dans cet article n’est plus disponible, merci de jeter un coup d’œil ci-dessous afin de dénicher d’autres offres concernant l’iPhone 13 Pro Max d’Apple. Le tableau se met à jour automatiquement.
iPhone 13 Pro reste le fleuron d’Apple
L’iPhone 13 Pro offre un design premium avec des contours en acier inoxydable et un dos en verre dépoli très réussi. Il dispose d’une dalle avec une diagonale de 6,1 pouces et d’un écran OLED ProMotion. Le petit plus de l’iPhone 13 Pro Max est que son encoche a été réduite, mais n’apporte pas de réel changement, car elle ne permet pas d’afficher plus d’informations. Si jusqu’ici Apple n’a proposé qu’un taux de rafraîchissement à 60Hz, l’iPhone 13 Pro arrive pour corriger se manque en proposant le ProMotion et permettre le 120 Hz pour une fluidité parfaite. Le nouveau fleuron fait donc mieux que la génération précédente.
Concernant la photographie, c’est l’un des points sur lequel Apple a largement insisté. Il est équipé de trois capteurs photos de 12 mégapixels, sans oublier le fameux capteur LiDAR, le nouvel iPhone Pro apporte son lot de nouveautés. Avec du Smart HDR 4, du mode macro pour prendre une photo à 2 cm du sujet, du portrait en mode nuit, d’un mode cinématique ou encore du téléobjetif x3, le module photo s’est nettement amélioré avec des capteurs 92 % plus grands que l’année dernière. Il est donc capable de prendre de très beaux clichés en toutes circonstances, et cela même de nuit grâce au mode nuit disponible. Il est aussi capable d’enregistrer jusqu’en 4K à 60 images par seconde, le tout en HDR Dolby Vision à 10 bits.
Un véritable monstre de performances
Côté performances, l’iPhone 13 Pro est animé par la dernière puce de la firme californienne : la A15 Bionic. Si cette dernière est plus puissante et plus efficace, grâce à l’ajout d’un cœur graphique par rapport au modèle précédent. L’expérience utilisateur est donc ultra fluide fluide que ce soit pour du multitâche (surtout avec 6 Go de RAM), faire tourner des applications gourmandes ou bien des jeux 3D avec les paramètres graphiques au maximum. Avec iOS 15 vous profitez des dernières nouveautés logicielles de la marque, avec une interface toujours aussi simple à utiliser.
L’iPhone 13 Pro est clairement le plus épais et plus lourds de cette cuvée 2021, et cela s’explique par l’ajout d’une batterie plus grosse qui a une conséquence sur la prise en main du smartphone. Il est vrai qu’Apple ne cesse d’améliorer l’autonomie de ses iPhone, et l’iPhone 13 Pro Max promet environ une journée et demie d’utilisation classique. Côté recharge, il est compatible avec la charge rapide 20 W en filaire, et 15 W avec MagSafe. Sachez que le bloc de charge n’est plus fourni dans la boite et doit donc être acheté séparément. Comptez un peu plus de 1h30 pour passer de 0 à 100 %.
Afin de découvrir l’ensemble des iPhone proposés par la firme californienne et de trouver celui qui vous correspond le mieux, nous vous invitons dès maintenant à consulter notre guide des meilleurs iPhone en 2021.
Les chargeurs de demain arrivent ! Construits avec des semi-conducteurs au nitrure de gallium (GaN) — qui remplace le silicium —, ces nouveaux modèles sont compacts et plus puissants. Explications...
Il ne vous a sûrement pas échappé que les chargeurs deviennent de plus en plus puissants, mais aussi paradoxalement de plus en plus compacts. Une prouesse technique et technologique due au nitrure de gallium, aussi appelé GaN. Un semi-conducteur qui fait de vrais miracles dans l'industrie depuis quelques années déjà, mais qui se développe actuellement particulièrement dans les chargeurs.
Le nitrure de gallium (GaN), qu'est-ce que c'est ?
En résumé, le nitrure de gallium est un composé binaire de gallium (Ga) et d'azote (N). Au même titre que le silicium, il s'agit d'un semi-conducteur. C'est à ce composé, présent dans l'industrie depuis le début des années 90, que nous devons les leds bleues, fruits de l'équipe du chercheur japonais Shuji Nakamura. C'est en 2019 que l'on trouve les premières traces de ce semi-conducteur dans les chargeurs de smartphones.
Le fonctionnement d'un chargeur au nitrure de gallium est plutôt simple. Comme le précise par exemple le constructeur Belkin sur son site, l'usage du nitrure du gallium permet de réduire la taille des chargeurs, car ce composant chauffe beaucoup moins que le silicium ; ce qui permet de loger les divers composants dans un espace moindre.
Cet échauffement limité est dû à une bande interdite quasiment triplée par rapport au silicium. Comprenez par là que ce semi-conducteur possède une bien meilleure capacité à conduire l'électricité. Il gère ainsi bien mieux les hautes températures et les hautes tensions. Ainsi, quand la capacité énergique est de 1,12 eV pour le silicium, elle est de 3,4 eV pour le nitrure de gallium.
Ces qualités permettent de stocker plus de composants dans un boîtier plus compact et donc d'accroitre la puissance à taille égale. Ainsi, un chargeur GaN de 65 W est à peine plus épais qu'un bloc de charge classique de 25 W. Ce gain de place et de poids est très important à l'heure où les constructeurs proposent des chargeurs toujours plus puissants. Alors que nous atteignons des puissances de 120 à 135 W, les chargeurs fournis avec nos smartphones sont encore au silicium. Mais les chargeurs au nitrure de gallium commencent à se faire une place. Anker, Belkin, Ugreen ou même Xiaomi se sont déjà jetés sur cette technologie en proposant des blocs de 30 à 130 W. Évidemment, le coût de cette nouvelle technologie est pour le moment plus élevé, et cela se ressent sur le prix de vente.
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À titre d'exemple, un chargeur classique de 120 W de Xiaomi, pourtant déjà compact, fait quasiment la taille d'un chargeur GaN de 100 W... équipé de 4 ports USB (3 USB-C et 1 USB-A) ! Le ratio compacité/nombre de ports USB est assez impressionnant, tout cela dans un bloc de 285 grammes.
À puissance égale, on peut considérer qu'un chargeur standard est environ 40 % plus gros qu'un bloc de charge GaN .
Une distribution de la puissance
Outre ces avantages, le GaN permet de proposer des chargeurs équipés de la technologie Power Delivery (plus connue sous l'acronyme PD). Un protocole de recharge qui n'est évidemment pas nouveau, mais qui n'est pas systématiquement présent dans les blocs de charge. Par exemple, sur notre chargeur-type, un Ugreen PD 100 W, deux des trois ports USB-C peuvent délivrer une telle puissance de sortie — mais lorsqu'on y connecte plus d'un appareil, cette puissance est répartie entre les différents appareils branchés (voir visuel ci-dessous).
Quel avenir pour le GaN ?
Les divers analystes et chercheurs prédisent une baisse rapide du coût des produits usant du nitrure de gallium. Si le développement est moins coûteux qu'avec le silicium, le prix final d'un chargeur est, pour le moment, plus élevé que celui d'un adaptateur traditionnel. Pour le moment, un chargeur 30 W se vend autour des 30 €, un 65 W entre 40 et 50 €, et un 100 W peut atteindre les 80 €. Le plus cher que nous ayons pu trouver (un chargeur de 130 W vendu par Razer) vaut 180 €.
Dans la mesure où les constructeurs de smartphones vendent de moins en moins de blocs de charge avec leurs produits, il ne faut pas s'attendre à les voir participer au développement des chargeurs GaN. Certains travaillent cependant sur le sujet, comme Xiaomi qui propose un premier chargeur de 65 W sur son store. Apple vend également déjà des chargeurs au GaN pour ses récents MacBook Pro 14 et 16", tout comme Samsung avec son bloc de 45 W. Mais pour accompagner les smartphones, les marques préfèrent encore proposer des blocs au silicium, en augmentant la puissance, plutôt qu'en réduisant la taille.
Selon GaN Systems, leader dans la technologie, 2022 devrait être l'année où tout va s'accélérer. Les nouveaux chargeurs qui arrivent sur le marché seront encore plus performants (plus puissants, meilleur rendement...) et pourront satisfaire les besoins des consommateurs qui ont besoin de charger rapidement plusieurs appareils.
Il mesure 1,8km de diamètre et s'apprête à frôler la Terre à près de 76 000 km/h. Enfin "frôler"... à l'échelle de l'univers. Car cet astéroïde répondant au doux nom de 7335 passera à quelque 4 millions de kilomètres de notre chère planète bleue cet après-midi à 16h26, rapporte le Cneos (le Centre d'étude des objets proches de la Terre), un département de la Nasa.
Sur la modélisation fournie par la Nasa, on s'aperçoit que la trajectoire de 7335 passera tout près de la Terre mais en réalité, celui-ci ne devrait provoquer aucun dégât car il restera éloigné d'une distance équivalant à dix fois celle entre la Terre et la Lune.
L'astre est toutefois classé comme "potentiellement dangereux" par la Nasa car les astéroïdes peuvent parfois dévier de leur trajectoire.
Samsung s'est décidé à faire une grande démonstration de son capteur photo Isocell de 200 mégapixels. Une publicité à double tranchant.
Pour suivre la course aux mégapixels dont les constructeurs chinois sont friands, Samsung a dévoilé en 2021 son premier capteur photo Isocell HP1 de 200 mégapixels. Une définition record pour un capteur que l’on devrait retrouver à terme dans des smartphones. La marque a ensuite publié le 26 mai 2022 une publicité pour vendre les capacités de ce capteur photo. Une démonstration impressionnante, mais un peu contreproductive en y réfléchissant.
Une photo de 616 m²
La publicité montre les coulisses d’une affiche géante. Une photographe utilise le capteur 200 mégapixels Isocell HP1 de Samsung pour prendre un chat très mignon en photo. Des équipes se chargent ensuite de l’impression de la photo sur une affiche de 28 mètres par 22, soit 616 m².
Il s’agit réellement d’une prouesse technologique impressionnante. On est désormais capable de capturer 200 millions de pixels dans un minuscule capteur photo. Au-delà de la démonstration toutefois, que révèle vraiment cette publicité ?
Quelle est donc l’utilité d’un tel capteur ?
Ce qu’indique concrètement la vidéo en creux, c’est que pour utiliser au maximum ce capteur de 200 mégapixels, il faut imprimer une affiche géante. Depuis les débuts de la photo numérique, l’augmentation de la définition des capteurs permettait notamment d’améliorer la taille possible des tirages photo. Il est évident que l’on a à présent largement dépassé le besoin de tout un chacun.
De plus, Samsung ne donne jamais exactement les détails de la capture de cette photographie. On sait qu’en photo, le capteur ne fait pas tout, ce n’est que le maillon d’une grande chaîne. Pour créer une photographie capable d’être imprimée sur une telle taille, on se doute que la marque n’a pas utilisé un simple objectif capable d’être intégré à un smartphone.
Samsung précise d’ailleurs que « Toutes les images présentées le sont à des fins d’illustration uniquement et peuvent ne pas être une représentation exacte du produit ou des images capturées avec le produit. Toutes les images sont éditées, modifiées ou améliorées numériquement ». Attention, c’est quelque chose de tout à fait classique dans la publicité. On retrouve ce genre de mention en dessous de toutes les publicités de smartphones qui veulent vendre leurs capacités photo.
Évidemment, l’augmentation de la définition d’un capteur photo peut avoir une utilité. On pense notamment à la capacité de couper sur une partie de la photo sans perdre des données ou augmenter le nombre d’informations que les logiciels de traitement photo pourront utiliser. Avec un capteur de 200 mégapixels, Samsung veut aussi améliorer l’enregistrement vidéo en 8K.
Ce n’est donc pas vraiment cette publicité qui pourra nous convaincre de la nécessité d’un capteur de 200 mégapixels dans un smartphone. Reste que prendre en photo un chat et l’afficher sur 616 m², c’est une valeur sûre. La meilleure idée de cette publicité sans aucun doute. 😺
À 16h26, ce vendredi, un astéroïde de 1,8 km de diamètre va, à l’échelle de l’univers, frôler la Terre. Selon le site spécialisé space.com, 7335, c’est son nom, va passer à 4 millions de km de notre planète bleue, soit à peu près dix fois la distance qui sépare la Terre de la Lune. Si les risques de collision sont a priori exclus - sauf si sa trajectoire venait à la dévier au dernier moment - la Nasa l’a tout de même classé comme potentiellement dangereux. Il faut dire que cet énorme astéroïde est « grand comme quatre Empire State Building ».
« Il n’y a pas de menace du tout. Statistiquement, 90 % des objets d’une taille supérieure à un kilomètre, qui est d’ailleurs le seuil de catastrophe s’ils tombaient sur Terre, sont connus. À ce jour, la communauté scientifique les a tous recensés. Nous ne sommes menacés par aucun d’entre eux pendant un siècle au minimum », explique Patrick Michel, spécialiste des astéroïdes au Centre national de recherche scientifique (CNRS) dans Ouest-France.
Une vitesse de 76 000 km/h
Et 7335 est bien connu de la communauté scientifique. Il a été découvert en 1989 par l’astronome américaine Eleanor Helin, alors en exercice à l’US Palomar Observatory, en Californie. Il a pour particularité d’être un « Apollo », c’est-à-dire un astéroïde dont l’orbite est autour du Soleil, croisant régulièrement celui de la Terre. Il se déplace à une vitesse de 76 000 km/h.
La Nasa ajoute que c’est l’objet stellaire le plus imposant qui passera à proximité de la Terre cette année parmi les 29 000 objets qu’elle surveille. Les astronomes pourront tenter de le repérer en pointant leurs lunettes d’au moins 20 cm en direction la constellation de l’Hydre. Si vous n’avez pas le matériel nécessaire, le site du Virtual Telescope Project diffusera en direct ses observations menées depuis le Chili et l’Australie. Son prochain passage à proximité de notre planète est prévu pour le 23 juin 2055.
Et si c’était la fin, pour les puces Exynos ? Invariablement mises en concurrence avec leurs homologues signées Qualcomm, elles font grincer des dents les consommateurs, qui leur reprochent une consommation énergétique trop élevée et des performances en deçà des attentes. Autant de raisons pour Samsung de rendre les armes.
La chose n’est pas faite, entendons-nous bien. Mais un troublant article du site sud-coréen Naver affirme que Samsung a pour ambition de développer un tout nouveau SoC maison qui viendrait équiper ses smartphones d’ici à 2025. Et que, dans l’intervalle, les Galaxy S23 et S24 battraient pavillon Qualcomm.
Le lent exil d’Exynos
Les chipsets Exynos n’ont pas très bonne presse. Il faut dire que la simple évocation du nom est souvent perçue comme une punition pour les journalistes et consommateurs : là où l’intégralité du monde a droit à des smartphones Samsung équipés en puces Snapdragon, l’Europe se traîne des appareils moins performants et plus énergivores.
Samsung lui-même semble baisser les bras. Au Moyen-Orient, en Inde et en Afrique, tous ses smartphones sont désormais lancés avec une puce Snapdragon sous le capot. L’Europe représente donc la dernière poche de résistance.
Poche qui, d’après Naver, s’apprête à sauter. Et ce ne sont certainement pas les quelques clients de Samsung en la matière qui feront la différence sur leurs livres de compte (quelques mobiles Meizu et vivo sont équipés de SoC Exynos).
Chasser sur les terres d’Apple
L'ambition de Samsung n’est pas de rentrer dans le rang et, comme l’écrasante majorité de ses concurrents, renforcer l’hégémonie — et sa dépendance à l’égard — de Qualcomm.
D’après Naver, Samsung nourrit de grandes ambitions en matière d’ingénierie. Si bien que le premier constructeur de smartphones au monde a mis sur pied une équipe composée d’un millier de personnes qui travailleront à la conception d’une nouvelle puce maison d'ici à 2025. L’objectif est clair : surpasser les puces d’Apple qui, à ce jour, restent tout bonnement imbattables en termes de vitesse et d’efficience.
Le recours à Qualcomm ne serait donc que temporaire, et Samsung prévoit donc d’emboîter le pas à Google qui, l’an dernier, avait pris le même chemin en développant sa propre puce Google Tensor pour ses Pixel 6 et Pixel 6 Pro.
Une façon pour les constructeurs de se différencier, mais surtout de rester maîtres de leur chaîne de production, dans un contexte industriel post-pandémique qui crée une congestion importante dans le pipeline des principaux fournisseurs.
Xiaomi présente en Chine deux nouveaux arrivants dans la gamme Redmi Note 11. Les Redmi Note 11T Pro et Note 11T Pro+ s'en distinguent par leur puce MediaTek Dimensity 8100 et leur écran 144 Hz.
La série Redmi Note 11 de Xiaomi, déjà forte d'une poignée de modèles disponibles en Europe — le smartphone éponyme, le Redmi Note 11S, le Redmi Note 11 Pro 5G et le Redmi Note 11 Pro+ 5G — s'enrichit de nouvelles références. À l'occasion d'une conférence organisée en Chine, le numéro 3 du mobile présente la série Redmi Note 11T composée pour l'heure de deux appareils : le Redmi Note 11T Pro et le Redmi Note 11T Pro+. Des versions un peu plus vitaminées des précédents appareils.
Les deux smartphones partagent l'essentiel de leur fiche technique, à commencer par leur afficheur. Comme le Mi 10T Pro en 2021, ils adoptent une dalle LCD au taux de rafraîchissement de 144 Hz destinée à séduire les amateurs de jeu vidéo. Elle affiche par ailleurs une définition de 2460 x 1080 pixels sur une diagonale de 6,6 pouces, et promet une luminosité jusqu'à 650 nits.
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Toujours au rayon des points communs, on note l'intégration d'une puce Dimensity 8100 de MediaTek, plateforme bien sûr compatible avec la 5G, gravée en 5 nm et annoncée au dernier Mobile World Congress. C'est la mémoire qui accompagne cette puce qui distingue les Redmi Note 11T Pro et Pro+, puisque le premier est flanqué de 6 à 8 Go de RAM et de 128 à 256 Go de stockage (UFS 3.1), tandis que le second embarque uniquement 8 Go de mémoire vive, mais propose de 128 à 512 Go d'espace de stockage. Rappelons que le Redmi Note 11 Pro+ 5G, actuellement le plus haut de gamme de la série commercialisée dans l'Hexagone, mise pour sa part sur une puce MediaTek Dimensity 920, en théorie moins puissante.
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Xiaomi change également son fusil d'épaule en matière de photographie. Il troque le capteur principal de 108 mégapixels de ses Redmi Note 11 Pro et Pro+ 5G pour un capteur de 64 Mpx (grand-angle f/1,72), accompagné par un module ultra grand-angle (8 Mpx) et un troisième de 2 Mpx. Les deux smartphones promettent une capture vidéo jusqu'en 4K à 30 i/s. Ils incluent par ailleurs un capteur de 16 Mpx en façade pour la réalisation de selfies.
Une charge plus rapide pour le modèle “+”
Terminons ce tour d'horizon par un mot sur la batterie en charge d'alimenter les deux smartphones. Le Redmi Note 11T Pro est muni d'un accumulateur de 5080 mAh compatible avec la charge rapide à 67 W. Le Redmi Note 11T Pro+ présente une batterie un peu plus compacte de 4400 mAh, mais l'accompagne d'une charge à 120 W. Cette dernière différence explique sans doute la légère différence de format qui distingue les deux appareils : le 11T Pro mesure 163,64 x 74,29 x 8,87 mm pour 200 g, contre 163,64 x 74,29 x 8,9 mm pour 198 g pour le 11T Pro+. Il est à noter que les deux intègrent une prise jack 3,5 mm et tournent sous MiUI 13.
Les deux smartphones seront disponibles début juin en Chine à partir de 1799 yuans pour le Redmi Note 11T Pro (un peu plus de 250 € hors taxes), et 2299 yuans pour le Redmi Note 11T Pro+ (environ 325 €). Ce dernier se décline même en une édition limitée Astro Boy complétant ses coloris habituels (noir, argent et bleu). Il faudra sans doute patienter plusieurs mois avant leur disponibilité en Europe.